lundi 31 décembre 2018

Pélagie La Vibreuse : La générosité dans l’âme et le sang, la compassion aux handicapés, malades mentaux et nouveaux nés

Publié le 31/12/2018
Par Loth HOUSSOU, LA TEMPETE



Mardi 25 décembre 2018, des contrées de la commune d’Abomey-Calavi ont été marquées avec faste, par de merveilleux instants de bonheur aussi rares que recherchés. Cette merveille a pour nom « Noël au Bénin », l’initiative qui, depuis six (06) années, met en branle la compassion et révèle l’autre beauté de l'artiste chanteuse, Pélagie La Vibreuse. Les bras chargés de vivres et des cadeaux diversifiés, cette étoile montante de la musique béninoise a marqué les esprits de personnes handicapées,  des centaines de malades mentaux et des nouveaux nés, à l’occasion de la célébration de la nativité.



Du Centre des handicapés d’Akassato jusqu’au Centre des malades mentaux de St Camille à Tokan, en passant par le Centre de Santé de Calavi Kpota, la dame au cœur en or, accompagnée de son producteur et époux Alain Vigan, Pdg de la maison de production « ES LA HORA Prod’», avec une horde des membres du fan club appelés « Les Wabatologues 1er », a réussi à faire raviver la flamme de joie au profit des centaines de personnes ayant malheureusement perdu certaines de leurs facultés physiques et morales. Ceci, pour permettre à ces compatriotes qui n’ont jamais souhaité ces conditions auxquelles ils sont désormais contraints, de vivre de fort belle manière, la fête de la Noël, jour de la naissance du sauveur Jésus Christ.

Après chaque remise symbolique des cadeaux et des vivres constitués des sacs de 100 kg de maïs, des sacs 50 kg de riz, des bidons d’huile, des boîtes de conserve, des cartons de savons, des cartons de cubes, des cartons de sucre, des cartons de boissons sucrées, des pagnes, des paquets de couches pour bébés, avec des enveloppes financières à l’appui, place est faite à l’animation enrichies par l’exécution des chansons du répertoire de la vedette Pélagie La Vibreuse.



Dans chacun des trois (03) lieux visités par le cortège, la joie était au comble. Chants, danses, démonstrations de toutes sortes ; il fallait y assister pour vivre la grandeur de la gaieté entre des personnes handicapées ; l’ambiance au haut degré entre des malades mentaux et la chaleur produite par plus d’une centaine de mamans, nouveaux nés en mains qui n’arrivaient à contenir leur ferveur.

En retour, le médecin en chef des hôpitaux d’Abomey-Calavi Madame Adjanohoun, le Fondé du centre d’accueil des malades mentaux, Grégoire Ahongbonon et celui du centre d’accueil des handicapés n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfactions à l’endroit de la donatrice qui fait preuve d’une générosité légendaire.



Le rendez-vous est pris pour le 25 décembre 2019, A en croire l’équipe de ES LA HORA, pour la 7è édition d’une « Noël au Bénin » encore plus gigantesque.

vendredi 28 décembre 2018

« Mister Tourisme Bénin » : L'apothéose, c'est pour ce soir au Majestic-Gbégamey à 20heures

Publié le 28/12/2018
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

L'affiche annonçant la grande soirée de ce samedi 29 décembre 2018


Jamais rêvé au Bénin, un inédit concours de beauté d’envergure internationale prend son envol à Cotonou ce soir. Intitulé « Mister Tourisme Bénin», c’est une compétition de beauté basée sur la promotion de l’arsenal de la richesse touristique dont regorge le Bénin qui opposera 16 candidats issus des 12 départements du Bénin. L’événement aura lieu ce soir samedi 29 décembre 2018 à partir de 20h, dans la somptueuse salle A au Majestic/Gbégamey, sous la coupole de son promoteur, Thierry HOUSSOU.


Ils seront à la loupe ce samedi, ces 16 « garçons choco sans produits ghanéens » dont les 03 premiers auront à représenter le Bénin dès 2019, aux concours mondiaux de beauté, de valorisation, de promotion du tourisme et de la culture béninoise. Plateforme de valorisation et de promotion du tourisme béninois à travers le leadership et l'entrepreneuriat touristique des jeunes hommes, « Miss Tourisme Bénin » vise plusieurs objectifs.
Entre autres, faire connaître les attraits touristiques du pays au monde entier; inciter plus de touristes à y visiter ; augmenter le flux touristique et économique du pays et surtout inciter, former et accompagner la jeunesse à l'entrepreneuriat touristique.
A en croire le promoteur Thierry HOUSSOU, le projet s’est déroulé à travers plusieurs phases à savoir : la  présélection, la formation sur l'art oratoire, le leadership, la connaissance de la langue anglaise et la connaissance touristique.

Et après avoir triomphé toutes ces étapes, restent aux candidats sélectionnés, d’affronter les épreuves inscrites à la phase de sélection finale de ce jour samedi 29 décembre 2018 qui se basent sur les  connaissances touristiques, la danse traditionnelle, les compétences culinaires, la maîtrise de l'oralité anglaise et le speech (développement d’un thème imposé au cours de la soirée).
« Nous invitons les autorités à nous accompagner dans ce projet qui place le Bénin sur l'échiquier international entre les grandes Nations », a fait savoir le promoteur qui rassure les sponsors de la réussite de l'évènement avant d’inviter les parents et amis des candidats à venir massivement les soutenir tout à l'heure même à partir de 20 heures 00.
Nous y reviendrons.

Soutien aux enfants démunis et promotion de l’excellence : La Fondation GBEDJEKAN impacte plus de 600 enfants à travers deux géantes initiatives à Hèvié

Publié le 28/12/2018
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Le Président de la Fondation GBEDJEKAN au milieu des enants


Le week-end dernier, deux grands événements appuyés par la Fondation GBEDJEKAN ont marqué à jamais, les esprits de milliers d’habitants de l’arrondissement de Hèvié.

Le premier, déroulé dans l’enceinte de l'Ecole Primaire Publique de Adovié (un quartier de Hèvié), était consacré au déroulement d’un Examen Blanc organisé par l’association dénommée « Le cercle des Premiers ». Financièrement soutenu par un jeune accroché au développement de sa localité, le leader Dieudonné GBEDJEKAN (Président de la Fondation GBEDJEKAN), le dit examen Blanc a mobilisé plus de 500 élèves issues de plusieurs quartiers de Hèvié, tous candidats au prochain examen du CEP (2019).
Noble initiative de l'éducation visant à mieux préparer nos enfants pour les examens nationaux et à promouvoir l'excellence dans nos écoles, cette activité s’inscrit dans l’une des grandes visions tant prônées par le Président de la République, Patrice TALON, à travers son PAG.
C’est pourquoi, comme action complémentaire, la Fondation GBEDJEKAN de Dieudonné GBEDJEKAN procèdera dans les prochains jours, à la remise de kits scolaires et cadeaux aux plus méritants issus dudit examen blanc organisé.

Une vue de profil des enfants orphelins de Hèvié célébrés par le Miss Hèvié 2017


Et comme si cela ne suffisait pas, l’homme était également sur le terrain municipal de la localité, ce même jour, samedi 22 décembre 2018. Principale raison, accompagner d’une manière remarquable l’initiative de la Miss Hèvié2017, Marie Michelle Adjanohoun  qui a célébré la Noël avec 100  enfants orphelins de Hèvié. Pendant tout le déroulement de l’événement qui a mobilisé plusieurs autorités et autres grandes figures connues, ces âmes innocentes étaient toutes habillées dans des T-shirts à l’effigie de la Fondation GBEDJEKAN.

Sans tambour ni trompettes, l’homme sait poser, pas à pas, les pas du développement, pour que rayonne sa localité Hèvié.
Les jours et semaines qui arrivent nous édifieront davantage.


Dieudonné GBEDJEKAN, le Président de la Fondation GBEDJEKAN

lundi 24 décembre 2018

03 questions à Pélagie La Vibreuse, à propos de ses œuvres caritatives les 25 décembre de chaque année : « … Je sais ce que ça fait si on n’as pas la chance d’être aidé … »

Publié le 25/12/2018
Par Loth HOUSSOU, LA TEMPETE

Pélagie La Vibreuse


Devenue l’une des grandes figures de « Maman Noël » au Bénin depuis six (06) années, l’artiste Pélagie La Vibreuse s’apprête déjà ce jour mardi 25 décembre 2018, à répondre au rendez-vous la 6è édition du déroulement de son projet caritatif « Noël au Bénin ». De grandes innovations ont permis, depuis l’année dernière, de redonner une autre couleur au projet, avec un déroulement qui reflète la bonté du cœur.
Lisez plutôt.

La TEMPETE :
Est-ce par manque de projet que Pélagie La Vibreuse s’investit-elle aussi à fond dans cette initiative depuis 06 années, alors que plusieurs figures pas des moindres le faisaient déjà ?

Pélagie La Vibreuse :
Vous savez, pour le staff de ‘’ES LA HORA Productions’’ et moi-même particulièrement, l’idéologie n’est pas d’organiser un événement pour en tirer un profit, encore moins, bénéficier de la promotion pour être à la cote. Non. Bien au contraire… L’idée première est d’abord de partager un instant de bonheur avec les âmes qui, depuis plus d’une décennie de carrière, continue de tenir le flambeau haut avec nous. Dieu a donné son fils en sacrifice au monde entier un 25 décembre, pour qu’il soit sacrifié un jour, afin de nous délivrer. Voilà ma manière à moi, sous la coupole de la maison de production du légendaire Alain Vigan, d’apporter la joie dans les cœurs des autres.

Depuis l’édition 2017, le concept a changé de figure. C’est désormais vous qui allez vers les bénéficiaires, les bras chargés de cadeaux. Pas de spectacle grand public qui réunit les enfants et les fans cette année. Mieux, Cotonou a été amis de côté au profit d’Abomey-Calavi. Qu’est-ce qui s’est passé ?

(Sourires…) En tant qu’artiste, c’est un péché de demeurer dans la routine. Il faut innover. Tout comme au cours de l’édition dernière, nous resterons dans Abomey-Calavi car dit-on, ‘’il faut balayer ta maison, avant de vouloir balayer celles des autres’’. Je vis à Abomey-Calavi et Abomey-Calavi m’a vue grandir. Et ce sera à travers une tournée riche de trois grands gestes dans trois (03) centres à savoir : le centre de santé de Calavi Kpota pour des dons aux nouveaux nés ; le centre des handicapés et le centre St Camille de Tokan pour des dons aux malades mentaux. Ceci, afin de contribuer au bonheur de ces âmes comme l’esprit du projet.

Comment Pélagie La Vibreuse réussit-elle à mobiliser les moyens pour cette œuvre caritative  déjà en passe d’être une marque déposée au Bénin ?

J’ai eu la chance d’avoir un homme (mon conjoint depuis 13 années) qui est devenu pour moi, l’exemple à suivre. Ma force, c’est mon mari. Outre la casquette de producteur, il est également le sponsor numéro 1 qui appuie ce noble projet. Je vais vous avouer, depuis le déroulement de ce projet, je me sens vraiment en train d’exister, car je sais ce que ça fait si on n’as pas la chance d’être aidé.
Aussi, plusieurs bonnes volontés, ayant ressenti l’énergie positive que dégage ce projet, nous ont apporté plein de vivres, de quoi nous ragaillardir davantage.

A la loupe/ Carlos Wilfred AGUESSY : au-delà de la fierté d’une génération…

Publié le 24/12/2018
Par Loth HOUSSOU, LA TEMPETE


Carlos Wilfred AGUESSY, un véritable engagé pour le développement



Parfois, même la puissance des mots et expressions du Grand Larousse ou encore du riche Robert ne suffissent guère pour décrire la grandeur des œuvres et l’énergie produite par la détermination de certaines figures bénies envoyées de Dieu. En tout cas, le Bénin, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest a enfanté des valeurs dont les ambitions interpellent les esprits qui, encore, accordent un vrai sens au développement de leur cité, de leur monde.

La quarantaine révolue, un digne fils du Bénin, originaire de la cité historique (Ouidah) impressionne son entourage depuis peu, à travers ses engagements et déterminations. Son nom, Carlos Wilfred AGUESSY. Après un quart de siècle passé dans l’Hexagone, l’homme qui a déjà posé ses valises au bercail depuis l’année dernière est au cœur d’un gigantesque empire pour apporter son grain de sel au développement de son pays.

Jeune opérateur économique et accroc du commerce import-export, il s’investit pour offrir aux Béninois, de grandes opportunités encore rares ici, à travers des services dans le domaine de divertissement, de la promotion artistique, l’événementiel, l’approvisionnement des produits d’origine européenne et bien d’autres.

Et visiblement, ce qu’il a déjà concrétisé n’est pas moins immense. En effet, lorsqu’en 2017, l’homme s’annonçait avec la kyrielle de ses projets, beaucoup de Béninois étaient sceptiques. Mais il a fallu attendre juste quelques mois, pour se rendre à l’évidence que Carlos Wilfred AGUESSY est un homme rigoureux avec sa conscience vis-à-vis de ses rêves et ambitions.

Aujourd’hui, il est le propriétaire de l’une des grandes boîtes de nuit les plus huppées de Cotonou : le 236 Night Club.
Située à Ganhi, en face de la cimenterie ‘’Ciment Bouclier’’, elle offre aux Cotonois, le plaisir de vivre de l’ambiance glamour grâce aux soirées inédites organisées aux goûts de vrais connaisseurs du divertissement, chaque vendredi, samedi et dimanche de la semaine.

Mieux, le 29 décembre 2018, Carlos AGUESSY est propriétaire d’un nouveau coin de divertissement de haut standing et au design européen, qui ouvre ses portes juste à côté du 236 Night Club. Et c’est sans compter « Le Colisée », situé à St Michel (Cotonou), un incroyable coin de vente de parfums de class, de déodorants et de savons d’origine Européenne et quelques deux autres coins qui seront inaugurés avant 2019.

Sans doute, et quoi qu’on dise, cette grande figure de la Diaspora béninoise est en phase avec les ambitions d’un vrai développeur né. Son prochain chantier de taille, la promotion artistique à travers le domaine de l’événementiel  avec des projets qui s’annoncent en grand dans les coulisses.

We wait and see.

« Noël aux orphelins de Hèvié » : La Miss Hèvié 2017 Marie Michelle Adjanohoun, gratifie 100 orphelins de Hèvié de cadeaux

Publié le 24/12/2018
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Le père Noël remettant des cadeaux aux enfants orphelins de Hèvié


Sacrée Miss de la localité lors d’un concours de beauté en août 2017, Marie Michelle ADJANOHOUN a concrétisé un de ses grands rêves en faisant parler son cœur aux côtés des orphelins. C’était dans le cadre de la célébration de la nativité, à travers un événement déroulé le samedi 22 décembre 2018, sur le terrain municipal de l’arrondissement de Hèvié. Intitulé « Noël aux orphelins de Hèvié », cette première édition a permis de gratifier une centaine d’enfants déshérités et orphelins provenus des villages de Hèvié.
                                           

Des jouets de toutes sortes, des tissus, des vêtements, une enveloppe financière de 200.000 F cfa, le tout dans une ambiance très festive avec un éclat digne d'une circonstances de bonheur. Les neuf villages de l'arrondissement de Hèvié et l'orphelinat ont vibré à la chaleur intense d'une cérémonie qui a impressionné et mobilisé les grandes figures de la localité.
Grande mission accomplie par cette digne fille autochtone de Hèvié, le moment consacré pour semer de la joie dans les cœurs de ces enfants répondait à une mission divine, celle de ne jamais être heureux tout seul, car à l'en croire, les œuvres de charité ont un pouvoir de réconfort sur la vie des enfants démunis. « Ces petits enfants ont bien besoin de ces petites choses que nous foulons aux pieds chaque jour dans nos maisons », renchérit-elle avant d'exhorter les bonnes volontés de toute la localité de Hèvié à bien vouloir la considérer comme un point focal disponible pour collecter les dons à la faveur des orphelins des 09 villages de Hèvié.
Tous habillés en T-Shirts blancs à l'éfigie de la Fondation GBEDJEKAN, avec l'image de la promotrice de l'événement, les 100 enfants, garçons et filles ont eu droit à un déjeuner sur les lieux, avant de recevoir individuellement, leur cadeau de la part du Père Noël.

Une vue d'ensemble des enfants, heureux du jour


L'événement a reçu le soutien de plusieurs figures de proue de Hèvié telles que le Chef de l'arrondissement Nathanaël SOKPOEKPE, le conseiller communal et président des affaires domaniales Patrice Hounyèva, Dieu donné Gbèdjèkan, La Reine de Hèvié, Rabbi Tan, Touss de l'or, et bien d'autres. Rappelons qu'un orchestre et plusieurs autres artistes ont fait émerveiller les spectateurs et les invités de cet événement qui se veut être pérenne, à en croire la promotrice Marie Michelle ADJANOHOUN qui a reçu le soutien financier de son époux, pour la concrétisation de ce rêve de développement salué.

jeudi 20 décembre 2018

Fayolart’s International Festival, Acte 2 : Au nom de l’économie de l’art pour l’épanouissement des artistes

Publié le 20/12/2018
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Une affiche du festival


Du vendredi 21 au dimanche 23 décembre 2018, un rendez-vous international jamais déroulé au Bénin regroupe de grands acteurs culturels à Bohicon. Venus de la France, du Burkina Faso, du Congo, du Niger, du Togo et du Bénin, ils réfléchiront autour d’une initiative axée sur l’épanouissement et les clés de l’économie des arts, avec sa contribution au développement d’une Nation, à travers l’acte 2 du Fayolart’s International Festival.

Peut-on parler de développement d’une Nation sans la culture ?
Pourquoi la majorité des artistes se plaignent-ils malgré qu’ils possèdent un potentiel de richesse ?
Quelles sont alors les clés de richesse artistiques et culturelles ignorées par les acteurs eux-mêmes ?
Pourquoi même ceux qui réussissent sont-ils réduits à une vie de misère au soir de leur vie ?
Pourquoi les décideurs (politiques) n’intègrent-ils pas l’art dans leurs plans prioritaires pour le développement ?

Eric Orphée GNIKPO, Directeur du festival 


A toutes ces problématiques, le Fayolart’s International Festival de Eric Orphée Gnikpo se veut des solutions concrètes, pour sortir le monde artistique des ténèbres qui ont déjà trop plombé son éclosion, surtout en Afrique. L’initiative qui date de 2015 vient de l’association Fayolart’s Culture, une filiale de la troupe artistique « 3L Ifèdé » fondée et dirigée de main de maître par le directeur du festival.
« L’Economie de l’art, Economie créative face au marché local et international ». C’est le thème principal autour du duquel se déroulera pendant deux jour (21 et 22 déc.) ce forum africain, grand creuset de réflexion où ces ambassadeurs des arts et de la culture mettront à table les divers obstacles qui freinent le développement du bonheur que devrait générer la pratique de l’art et la culture à divers niveaux.
Comme résultat attendu, ce grand rendez-vous sera sanctionné par de grandes résolutions qui seront baptisées « l’ACEBA » soit, « l’Appel Culturel de Bohicon pour l’Afrique », une sorte de Bible ou de Constitution à porter à la connaissance du public et des décideurs. Rappelons que le thème principal sera corroboré par à d’autres sous-thèmes qui meubleront ce festival qui fera descente sur deux autres villes à savoir Abomey-Calavi et Cotonou le 23 décembre 2018.
On y revient.

mardi 18 décembre 2018

Show presentation of the album “Egolo”: Kèmy ensures, the public exults

Posted on 18/12/2018
Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Oluwa Kèmy on the stage


With a fiery energy, a visibly conquering vocal timbre, star Oluwa Kèmy presented the titles of her new album, the fifth of her career, entitled "Egolo". It was through an atmosphere of intense fervor of a show worthy of name, held in the premises of CONCERTO at Akpakpa, last Sunday, December 16th, 2018.


It is 15:00 GMT, the first fans and spectators get their tickets to the CONCERTO, to live the musical show at the rendezvous. At the entrance of the premises, the technical booth is already in focus, distilling some sounds of taste. By far, the podium was already shinning at thousand of lights, under the influence of the lights installed here and there, embellished with two giant led screens, enough to ensure the live broadcast of the show.
At the beginning, a budding young artist is announced to open the ball, then another; and so on, before one of the stars on the bill arrives to raise the stakes.
From Emecy to Yvan, through Sergie, Galaxy, Charly Charlot, Dean Weezi, Nikanor, Belmonde-Z Metok, etc., the heat produced by the audience (to just follow the guide) was strong and impressive, even if visibly, one could read in their eyes, an impatience displayed to accommodate their star in the spotlight. And it is precisely after Yvan's performance that Edwige Klutse, the main impresario of the evening announces the entry of Noëlie Adotin, called Oluwa Kèmy, accompanied by her dancers. With the famous sounds like « Ma beauté », « Evolution », « Je t’aime à la folie », « Merci mon Roi », Kèmy detonated the premises of the Concerto, before stringing up some titles of the repertoire of the new album : « I love you », « Sounou tchigan », « Africa dancer », « Nou vivi », « Je l’aime », « Molo molo », « Critiquer », « Aguété » « A non fôdji », «Egolo », for almost two (02) clock hours.



Eraste Feridjimi Agossou, Aliou Le Jaguar, Rabbi Tan, Kéta Paul and several other producers supported the artist during his rich performances. According to Efoé La Joie, Manager of the artist, a giant show is in sight, for the actual launch of the album, before a national tour in eight (08) cities of the Benin country.

Spectacle de présentation de l’œuvre « Egolo » : Kèmy assure, le public exulte

Publié le 18/12/2018

Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Oluwa Kèmy sur scène


Avec une énergie de fougue, un timbre vocal visiblement conquérant, la vedette Oluwa Kèmy a fait découvrir les titres de son nouveau livre sonore, le 5è de sa carrière, intitulé « Egolo ». C’était à travers une ambiance de ferveur intense d’un spectacle digne de nom, déroulé dans les locaux du CONCERTO à Akpakpa, le dimanche 16 décembre 2018.


Il est 15heures Gmt, les premiers fans et spectateurs s’offrent leurs tickets d’entrée au CONCERTO, pour vivre la démesure musicale au rendez-vous. A l’entrée des lieux, la cabine technique est déjà au point, distillant certaines sonorités d’avant-goût. A loin, le podium brillait déjà de mille feux, sous l’emprise des jeux de lumières installées ça et là, embelli de deux écrans led géants, de quoi assurer la diffusion en direct du spectacle.
D’entrée, un jeune artiste en herbe est annoncé pour ouvrir le bal, puis un autre ; et ainsi de suite, avant que l’une des vedettes à l’affiche n’arrive pour faire monter les enchères.
De Emecy à Yvan, en passant par Sergie, Galaxy, Charly Charlot, Dean Weezi, Nikanor, Belmonde-Z Métok, etc., la chaleur produite par le public (pour ne faire que suivre le guide) était forte et impressionnante, même si visiblement, on lisait dans leurs yeux, une impatience affichée pour accueillir leur vedette à l’honneur. Et c’est justement après la prestation de Yvan que Edwige Klutse, le principale impresario de la soirée annonce l’entrée de Noëlie Adotin, alias Oluwa Kèmy, accompagnée de ses danseurs. Avec les célèbres sonorités à savoir « Ma beauté », « Evolution », « Je t’aime à la folie », « Merci mon Roi », Kèmy fait exploser les locaux du Concerto, avant d’enchaîner quelques titres du répertoire du nouvel album : « I love you », « Sounou tchigan », « Africa dancer », « Nou vivi », « Je l’aime », « Molo molo », « Critiquer », « Aguété » « A non fôdji », «Egolo », pendant près de deux (02) heures d’horloge.



Eraste Féridjimi Agossou, Aliou Le Jaguar, Rabbi Tan, Kéta Paul et plusieurs autres producteurs ont soutenu l’artiste, pendant ses riches prestations. A en croire Efoé La Joie, Manager de l’artiste, un géant spectacle est en vue, pour le lancement proprement dit de l’album, avant une tournée nationale dans huit (08) villes du Bénin.

dimanche 16 décembre 2018

« Egolo » : Cette nouvelle étoile de Oluwa Kèmy qui fait monter les adrénalines

Oluwa Kèmy


Vous avez dit adrénalines ? Hmmmmmm… ! Vous n’en croirez pas à vos yeux.
Annoncée il y a quelques semaines à travers une conférence de presse, la naissance de la toute nouvelle étoile « Egolo », la 5è de l’artiste aux talents éclectiques et à la voix mielleuse Oluwa Kèmy, fait monter le zèle et mieux, les enchères.

Nos radars mis en branle tôt ce matin dimanche 16 décembre 2018, jour ‘’J’’, dans les coulisses Showbiz de Cotonou et des villes environnantes nous font découvrir des conversations incroyables.
WhatsApp, Facebook, Messenger, Instagram,… Plus de 145 groupes parcourus sur les réseaux sociaux nous plongent dans un sujet unanime : le géant spectacle de lancement du 5è album de Oluwa Kèmy, prévu pour ce jour dimanche 16 décembre 2018.

Top Secret, personne n’a envie de se faire conter l’événement. Tout de même, l’événement pend une autre envergure lorsque Nikanor, Don Métok, Yvan, Dean Weezi, Belmonde-Z et le chouchou des scènes traditionnelles Sèmevô alias « Orisha Oké » se sont annoncés pour de vrai sur le spectacle de lancement.

De part et d’autres, le grand Rendez-vous est pris et débattu aujourd’hui au CONCERTO (Akpakpa, non loin de La Roche) à 16heures 00, par des « Associations de Fans Clubs des Artistes de musique modernes du Bénin » à commencer par le Fan Club officiel de l’artiste dénommé « Les Ambassadeurs Bénis de Oluwa Kèmy (ABOK) fondé et présidé par Onès le Saoudien » ; les promoteurs d’œuvres artistiques modernes ; les Mécènes culturels ; les Journalistes culturels ; les promoteurs d’entreprises de Showbiz et les milliers de fans et d’accrocs de la bonne musique, pour ne faire qu’hisser le drapeau du 229 au-delà des frontières …

On y revient.

Loth HOUSSOU

jeudi 13 décembre 2018

ICC-SERVICES case: The trial will be in live broadcast on radios next Monday




From Monday, December 17th, 2018, a strong and generalized socio-political fever will set off all the Benin. And for good reason, the official return of a scandal which marked thousands of Benineses.

Indeed, after 10 years of calvary and lamentations, the biggest swindle that shook the Benineses economy, the case ICC-SERVICES resurfaced. After seizing the file that is already running a lot of ink and saliva, the Economic and Terrorism Offenses Repression Court (ETORC) announces the holding of the trial. It will be on Monday, December 17th 2018, at the headquarters of the judicial institution in the capital (Porto-Novo), on the occasion of the first criminal session for the year 2018. In order to give unto this case its public importance, Gilbert Togbonon, Special Prosecutor of the institution, informs in a press release that, the conduct of the very first hearing of the trial will be in live broadcast on our radiostations.

Read the Statement.


COMMITTEE OF THE SPECIAL PROSECUTOR OF THE ETORC (CRIET)


On December 17th, the first criminal session of the Economic and Terrorism Offenses Repression Court (ETORC) will be held in Porto-Novo in 2018.


On the list of this session, several cases are relating to crimes of an economic nature, in particular those called ICC SERVICES.


Due to the nature of the case and the numerical importance of the victims, some of whom could not be reached by the convocations, the President of the ETORC (CRIET) ordered, in accordance with the legislation in force, the retransmission in direct broadcasting to ensure a better publicity of the debates. I appeal, therefore, to the civility and discipline of all to allow the conduct of such debates in the calm and serenity required by the circumstances.


Done at Porto-Novo on December 13th, 2018.


The Special Prosecutor

Gilbert Ulrich TOGBONON

Affaire ICC-SERVICES : Le procès sera en retransmission en direct sur nos radios lundi prochain

 Me Gilbert TOGBONON, Procureur Spécial de la CRIET


A partir du lundi 17 décembre 2018, une forte fièvre sociopolitique généralisée va embraser tout le Bénin. Et pour cause, le retour officiel d’un dossier-scandale qui a marqué des milliers de Béninois.
En effet, après 10 ans de calvaire et de lamentations, la plus grande escroquerie qui a secoué l’économie des Béninois, le dossier ICC-SERVICES refait surface. Après s’être saisie du dossier qui fait couler déjà beaucoup d’encre et de salive, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) annonce la tenue du procès. Ce sera lundi 17 décembre prochain (2018), au siège de l’institution judiciaire (CRIET) dans la capitale (Porto-Novo), à l’occasion de la première session criminelle au titre de l’année 2018. Dans le but de donner à cette affaire son sens d’envergure publique, Gilbert Togbonon, Procureur Spécial de ladite institution, informe à travers un communiqué que le déroulement de la toute première audience du procès sera en retransmission en direct sur nos radiodiffusion.
Lire le Communiqué.


COMMUNIQUÉ DU PROCUREUR SPÉCIAL DE LA CRIET

Le 17 décembre s’ouvrira au siège de la juridiction, à Porto-Novo, la première session criminelle de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) au titre de l’année 2018.

Sont inscrits au rôle de cette session, plusieurs affaires relatives à des crimes à caractère économique dont en particulier celles dites ICC SERVICES.

En raison de la nature de l’affaire et de l’importance numérique des victimes, dont certaines n’ont pu être atteintes par les convocations, le Président de la CRIET a ordonné, en se conformant à la législation en vigueur, la retransmission en direct par radiodiffusion en vue d’assurer une meilleure publicité des débats.

J’en appelle par conséquent au civisme et à la discipline de tous afin de permettre la conduite desdits débats dans le calme et la sérénité que requièrent les circonstances.

Fait à Porto-Novo, le 13 décembre 2018.

Le Procureur Spécial

Gilbert Ulrich TOGBONON

samedi 8 décembre 2018

Condamnation de Sébastien Ajavon à 20 ans de prison : La CRIET déboulonnée

Sébastien Ajavon


Publié le 08/12/2018
La TEMPETE

Annoncée tel un gros coup de massue sur la tête du président du patronnât Sébastien Ajavon et les milliers de partisans de son parti politique Union Sociale  Libérale (Usl), la décision de condamnation à 20 ans d’emprisonnement ferme de l’homme dans l’affaire « 18 Kg de Cocaïne » vient d’être déboutée par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ». C’était hier vendredi 07 décembre 2018 au siège de l'institution judiciaire en Tunisie, en présence des avocats des deux parties, soit l’Etat Béninois face au sieur Sébastien Ajavon contraint en exil depuis plus octobre 2018 en France.
Dans son ordonnance, la ‘’Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples’’ demande à la ‘’Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme’’ (CRIET) de faire rapport à la Cour, au plus tard quinze (15) jours après la date de réception de ladite ordonnance.
C’est dire que l’homme d’affaire devenu homme politique en 2015, veille de l’élection présidentielle de mars 2016, désormais opposant principal au régime en place, pourra mettre fin à son exil dans le pays d’Emmanuel Macron.
Qu’adviendra-t-il si réellement, et comme cela se dessine, le leader de l’opposition au Bénin Sébastien Ajavon (tout comme l’ancien Président de la République Boni Yayi) rentrait au bercail à cette veille des législatives de mars 2019, où les blocs politiques de la mouvance sont en pleine constitution ?
Comme le dirait l’autre, « lorsque les tonalités du tambour changent, la chorégraphie change aussi ». Eh bien, le combat des Gladiators ne manquera pas d’avoir lieu.
On attend de voir.


Loth HOUSSOU



Voici l’intégralité de l’ordonnance.

UNION AFRICAINE


COUR AFRICAINE DE L'HOMME ET DES PEUPLES

DES COUR AFRICAINE Droits de l'Homme ET DES PEUPLES




L'AFFAIRE


SEBASTIEN AJAVON GERMAIN
V.
REPUBLIQUE DU BÉNIN   

APPLICATION N ° 013/2017

ORDRE DES MESURES PROVISOIRES

7 décembre 2018



La Cour composée de: Sylvain ORÉ, Président; Ben KIOKO, vice-président; Gérard Niyungeko,El Hadji Guissé, Rafaâ BEN ACHOUR, Ângelo V. Matusse, Suzanne MENGUE, M-Thérèse MUKAMULISA, Tujilane R. CHIZUMILA, Chafika Bensaoula, juges; et Robert ENO, greffier,


En ce qui concerne:

Sébastien Germain AJAVON

représenté par:

Avocat Marc Bensimhon, Avocat au Barreau de Paris;

Avocat Yaya POGNON, avocat au barreau de Cotonou; et

Avocat Issiaka MOUSTAPHA, avocat au barreau de Cotonou;


contre


REPUBLIQUE DU BÉNIN


représentée par:

Avocat Cyrille DJIKUI, avocat au barreau de Cotonou, l'ancien président du barreau;

Avocat Elie Vlavonou KPONOU, avocat au barreau de Cotonou; et

Avocat Charles BADOU, avocat au barreau de Cotonou;


après délibération


émet l'ordre suivant:

LES PARTIES

Le demandeur est M. Sébastien Germain AJAVON (ci-après dénommé « le requérant »), un homme d'affaires et homme politique de la République du Bénin.


L'Etat défendeur est la République du Bénin (ci-après dénommée « l'Etat défendeur») qui est devenu partie à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples (ci-après dénommée « la Charte ») le 21 Octobre 1986 et à la Protocole à la Charte africaine des droits humains et des droits des peuples (ci-après dénommé « le Protocole ») le 22 Août 2014. l'Etat défendeur a également déposé le 8 Février 2016, la déclaration prévue à l'article 34 (6) du Protocole acceptant la compétence de la Cour pour recevoir les requêtes directement auprès des personnes et des organisations non gouvernementales.


OBJET DE LA DEMANDE


La Cour a été saisie de la demande le 27 Février 2017. La requérante soutient que, entre le 26 et le 27 Octobre 2016, la gendarmerie du Port autonome de Cotonou et les autorités douanières Bénin ont été alertés de la présence d'une grande quantité de cocaïne dans un conteneur à bord du navire « MSC Sophie » le transport de produits surgelés.


D'après les informations fournies par le Département du renseignement et de documentation du Bureau du Président de la République du Bénin, le bureau du ministère public et des douanes du Bénin, en date du 28 Octobre 2016, engagé une procédure judiciaire contre le requérant et ses trois employés pour le trafic dix-huit (18) kilogrammes de cocaïne pure trouvés dans un conteneur de produits surgelés importés par la Société Comptoir Mondial de Négoce (COMON SA) dont il est le chef de la direction.


Le 4 Novembre 2016, la Chambre criminelle de Cotonou Tribunal de Première classe de tribunal de première instance, par arrêt n ° 262 / IFD-16, acquitta le requérant et l'un de ses employés faute de preuves et pour le bénéfice du doute. Les deux autres employés ont été libérés sans inculpation.


Le requérant allègue que, dans le processus, l'Administration des douanes a suspendu le terminal à conteneurs du transport et consignations Brokerage Company (SOCOTRAC) et a retiré sa licence de courtage en douane. La Haute Autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), par deux décisions à la fois en date du 28 Novembre 2016, déconnecté les signaux de la station de radio FM et le SOLEIL chaîne de télévision SIKKA TV. Le requérant allègue qu'il est l'actionnaire majoritaire dans toutes ces entreprises.

Dans sa demande du 27 Février 2017, le requérant a indiqué qu'il a porté l'affaire devant la Cour dans la conviction que l'affaire international de trafic de drogue et la procédure subséquente faisaient partie d'un complot orchestré contre lui et a violé ses droits de l'homme garantis et protégés par des organisations internationales instruments relatifs aux droits de l'homme.

De plus, en Octobre 2018, le demandeur a signalé la création par l'Etat défendeur, en Juillet 2018, d'un tribunal spécial pour le juger encore une fois pour le même cas de trafic de drogue, et en fait l'a condamné à vingt ans de prison.

Le requérant soutient que les peines prononcées contre lui par CRIET le 18 Octobre 2018 violent les conventions internationales ratifiées par l'Etat défendeur et le placent dans une situation précaire et extrêmement grave. Il a également soutenu que l'Etat défendeur essentiellement violé son droit à un procès équitable à plusieurs égards, en citant les violations suivantes: le droit d'être informé des accusations portées contre lui; le droit d'accès au dossier de la procédure; le droit d'avoir sa cause soit entendue par les juridictions nationales compétentes; le droit au respect du principe de délai raisonnable; le droit au respect du principe de l'indépendance du pouvoir judiciaire; le droit à l'assistance d'un avocat; le droit au respect du principe de non bis in idem et le droit au respect du principe de compétence à deux niveaux.


RÉSUMÉ DE LA PROCÉDURE DEVANT LA COUR


La demande a été reçue au greffe le 27 Février 2017 et a été signifiée à l'Etat défendeur le 31 Mars 2017. Par une lettre datée du 29 mai 2017 reçue au greffe le 1er Juin 2017, l'Etat défendeur a déposé son mémoire sur les exceptions préliminaires.

Dans une lettre en date du 17 Juillet 2017 reçue par le greffe le 19 Juillet 2017, la requérante a déposé sa réplique aux exceptions préliminaires soulevées par l'Etat défendeur; et le 29 Août 2017, l'Etat défendeur a déposé sa réplique sur les exceptions préliminaires.

Le 9 Octobre 2017, le requérant a répondu à la réplique; et le 14 Novembre 2017, l'Etat défendeur a soumis sa réponse aux observations sur la réplique de la requérante.

Le 27 Novembre 2017, le Greffe a informé les parties qui a été fermé la procédure écrite dans le cas.


Dans une lettre en date du 6 Novembre 2017 parvenue au greffe le 11 Décembre 2017, le requérant alléguait de nouvelles attaques contre sa personne, l'utilisation de nouvelles méthodes par l'Etat défendeur pour étouffer ses entreprises et, pour cette raison, a sollicité une audience publique. Il a réitéré cette prière le 26 Mars ici 2018.

Le 9 mai 2018, la Cour a tenu son audience publique, placé l'affaire en délibéré et a permis à l'Etat défendeur l'autorisation de déposer sa réponse aux nouvelles observations de la requérante dans les trente (30) jours. La réponse a été présentée au greffe le 13 mai 2018.

Dans une lettre en date du 15 Octobre 2018 a reçu le 16 Octobre 2018, le demandeur a présenté de nouvelles allégations sur la question devant la Cour, en faisant valoir dans ses mémoires que, si la décision de la Cour était attendu par les parties, l'Etat du Bénin, par une loi en date du 2 Juillet 2018, créé pour entendre une nouvelle fois le cas du trafic de drogue international dans lequel il a été impliqué un tribunal spécial nommé « crimes antiéconomiques et de la Cour du terrorisme (ci-après dénommé « CRIET »). Alléguant que cette nouvelle procédure implique plus violations de ses droits, le requérant a demandé que la question Cour une ordonnance demandant à l'Etat défendeur de surseoir à statuer avant CRIET.

Le 24 Octobre 2018, le Greffe a notifié à l'Etat défendeur de nouvelles allégations du requérant.

Le 26 Octobre 2018, la requérante a déposé une lettre dans laquelle il a fait référence à l'arrêt n ° CRIET 007 / 3C.COR du 18 Octobre 2018 le déclarant coupable, et a prié la Cour d'émettre, à titre provisoire, une ordonnance de sursis à l'exécution dudit arrêt. Cette lettre a été inscrite au registre le 31 Octobre ici 2018.
Le 31 Octobre 2018, le Greffe a reçu du requérant une lettre datée du même jour, par laquelle le requérant a remis le compte rendu des délibérations de l'Assemblée générale des magistrats de Cotonou en soulignant l'illégalité de CRIET, et a demandé à la Cour de prendre toutes les mesures appropriées, y compris un sursis à l'exécution de l'arrêt rendu par CRIET jusqu'à l'examen du pourvoi en cassation.

Le 5 Novembre 2018, le requérant a adressé à la Cour un rectificatif à la lettre datée du 31 Octobre 2018, demandant à la Cour d'envisager un sursis d'exécution du jugement du CRIET jusqu'à sa décision et non jusqu'à l'examen du pourvoi en cassation. Ladite lettre a été reçue au greffe le 20 Novembre 2018 et a servi à l'Etat défendeur le même jour.

Le 7 Novembre 2018, le Greffe a notifié à l'Etat défendeur des lettres du requérant en date du 26 et 31 Octobre 2018, respectivement.


Le 12 Novembre 2018, le requérant a réitéré sa demande de sursis d'exécution du jugement CRIET dans une lettre reçue au greffe le 19 Novembre 2018 et a servi à l'Etat défendeur le 20 Novembre ici 2018.


Le 13 Novembre 2018, l'Etat défendeur a présenté ses observations sur la recevabilité des nouvelles allégations présentées par le demandeur. a reçu les observations de l'Etat défendeur le 14 Novembre 2018 au Greffe, qui a servi le même au requérant le même jour.

Le 20 Novembre 2018, le Greffe a reçu les observations de l'Etat défendeur, tel qu'il figure dans sa lettre du 19 Novembre 2018, en ce qui concerne le sursis d'exécution du jugement CRIET. Le Greffe a transmis ces observations à la requérante le même jour.

Le 21 Novembre 2018, le requérant a versé au dossier devant la Cour un ensemble de documents à l'appui des allégations de violation de ses droits, composé d'un rapport d'étude menée par l'Association du Barreau Bénin sur CRIET, la transcription de la déclaration du Président de la Union nationale du Bénin magistrats et une copie de l'arrêt rendu par CRIET. Ces documents ont été transmis à l'Etat défendeur le même jour.

Le 5 Décembre 2018, la Cour a rendu une ordonnance provisoire d'annuler la délibération et la réouverture de la procédure écrite. Il a également admis la nouvelle preuve présentée par les parties après que la question a été placée en délibéré.

ON FACIE PRIMA JURIDICTION

Le traitement d'une requête déposée devant elle, la Cour doit déterminer qu'elle a compétence en vertu de l'article 39 de son règlement et les articles 3 et 5 (3) du Protocole.

Cependant, l'examen d'une demande de mesures conservatoires, la Cour n'a pas besoin d'établir qu'il a compétence sur le fond de l'affaire, mais simplement s'assurer qu'il a à première vue juridiction.

L'article 3 (1) du Protocole stipule que: « La compétence de la Cour s'étend à tous les cas et les litiges qui lui sont soumis concernant l'interprétation et l'application de la Charte, le présent Protocole et d'autres instruments des droits de l'homme ratifiées par les États concernés « .


En termes de l'article 5 (3) du Protocole, « La Cour peut donner droit pertinentes organisations non gouvernementales (ONG) ayant le statut d'observateur auprès de la Commission, et d'introduire des requêtes directement devant elle, conformément à l'article 34 (6) ce protocole « .


Comme il est précisé au paragraphe 2 du présent arrêté, l'Etat défendeur est partie à la Charte et au Protocole, et a également déposé la déclaration acceptant la compétence de la Cour pour recevoir les demandes des particuliers et des organisations non gouvernementales conformément à l'article 34 ( 6) du protocole lu conjointement avec l'article 5 (3) de celui-ci.


En l'espèce, les droits dont le requérant allègue la violation sont protégés par les dispositions des articles 3 (2), 5, 6, 7, 14 et 26 de la Charte.  


Compte tenu de ce qui précède, la Cour conclut qu'il a compétence prima facie pour entendre la demande.


V. SUR LES MESURES PROVISOIRES DEMANDEES


Le demandeur prie la Cour d'ordonner un sursis d'exécution du 18 Octobre 2018 Jugement n ° 007 / 3C.COR rendu par CRIET.


Il soutient que, malgré son pourvoi devant la Cour de cassation, l'Etat défendeur peut à tout moment procéder à l'exécution du jugement de CRIET; ajoutant que les décisions de CRIET ne sont pas l'objet d'appel et que le recours devant la Cour de cassation est un recours extraordinaire.


La requérante fait valoir en outre que l'exécution du jugement n ° 007 / 3C.COR du 18 Octobre 2018 rendu par CRIET, aurait des conséquences imprévisibles pour lui, et prie la Cour de prendre la décision d'un sursis à l'exécution dudit arrêt, à titre d'urgence.


L'Etat défendeur soutient que le requérant ne peut demander à la Cour un sursis à l'exécution d'un jugement d'un tribunal Bénin en vertu du droit positif du Bénin et les lois déclarées par la Cour constitutionnelle comme étant conforme à la Constitution du Bénin.


Il soutient en outre qu'il est de jurisprudence constante que les tribunaux communautaires ne sont pas compétentes pour émettre des injonctions aux États membres en ce qui concerne leurs lois et procédures internes; ajoutant que ces injonctions à admettre conduirait à l'effacement des décisions judiciaires internes. L'Etat défendeur se réfère également à l'appel en cassation du requérant, décrivant même comme prématurée et sans fondement.


Enfin, l'Etat défendeur prie la Cour de rejeter les prétentions du requérant comme prématurée et sans fondement.


***

La Cour relève que l'article 27 (2) du Protocole prévoit que:

« Dans les cas d'extrême gravité et de l'urgence, et lorsque cela est nécessaire pour éviter des dommages irréparables aux personnes, la Cour adopte les mesures provisoires qu'il juge nécessaires ».


En outre, l'article 51 (1) du Règlement prévoit que la Cour peut:

« [A] la demande d'une partie, la Commission ou de son propre chef, prescrire aux parties toute mesure provisoire qu'il juge nécessaire d'adopter dans l'intérêt des parties ou de la justice. »


La Cour relève qu'il est avec elle de décider pour chaque cas, que ce soit à la lumière des circonstances particulières de l'affaire, il doit exercer la compétence conférée par les dispositions susmentionnées.


La Cour constate que, bien qu'en termes de l'article 19 paragraphe 2 de la loi portant création CRIET, ses jugements font l'objet d'un pourvoi en cassation, L'article 594 du Code de procédure pénale Bénin déclare invalide l'appel des condamnés qui ne sont pas en détention ou n'ont pas obtenu l'exemption de l'exécution de la peine.


Dans les circonstances de l'espèce, dans lequel le demandeur n'est pas en détention et n'a pas obtenu l'exemption de l'exécution de la sentence, la Cour estime qu'il ya encore le risque que la peine d'emprisonnement sera exécutée nonobstant appel possible en cassation.


Compte tenu de ce qui précède, la Cour estime que les circonstances de l'espèce mettent en évidence une situation d'une extrême gravité et présente un risque de préjudice irréparable au demandeur, si la décision du CRIET du 18 Octobre 2018 devait être exécutée avant la décision de la Cour dans la en attendant la matière devant elle.


La Cour estime donc en conclure que ces circonstances l'exigent d'ordonner des mesures provisoires, conformément à l'article 27 (2) du Protocole et de l'article 51 de son règlement, de manière à préserver le statu quo.


La Cour précise que cet ordre est nécessairement provisoire et ne préjuge en rien des conclusions de la Cour pourrait faire en ce qui concerne sa compétence, recevabilité de la requête et le bien-fondé de cette question.



VI. DISPOSITIF


Pour ces raisons,


Le tribunal,


à l'unanimité


Ordres l'Etat défendeur à:


rester exécution du jugement n ° 007 / 3C.COR du 18 Octobre 2018 délivré par les crimes économiques et Cour terrorisme créé par la loi n ° 2018/13 du 2 Juillet 2018, en attendant la décision finale de la Cour dans la présente demande rapport à la Cour dans les quinze (15) jours suivant la réception de la présente ordonnance sur les mesures prises pour mettre en œuvre le même.



Signé:

Sylvain Métallifères, président;

Ben KIOKO, vice-président;

Gérard Niyungeko, juge

El Hadji Guissé, le juge

Rafaâ Ben Achour, le juge

Ângelo V. Matusse, juge

Suzanne MENGUE, juge

M-Thérèse MUKAMULISA, juge

Tujilane R. CHIZUMILA, juge

Chafika Bensaoula, juge;

et Robert ENO, greffier.



Fait à Tunis, ce septième jour de Décembre dans l'année 2018, en anglais et en français, la version française faisant foi.


LA TEMPETE

Contacts : 00229 97146801/ E-mail : lothhoussougmail.com
Cotonou- BENIN