mercredi 28 novembre 2018

Cérémonie de clôture du Fitheb 2018 : Les propositions thérapeutiques de Eric-Hector Hounkpè (Vers un Fitheb plus vivifiant à l’avenir)

Pendant neuf (09) jours, la 14è édition de la plus grande messe théâtrale d’Afrique de l’Ouest (Fitheb) déroulée du 16 au 24 novembre 2018 a fait vibrer Parakou, Natitingou, Abomey, Lokossa, Porto-Novo et Cotonou. Devant acteurs, partenaires, autorités, hommes de média au cours de la cérémonie de clôture samedi dernier, Eric-Hector Hounkpè, le Directeur du festival en fin de mandat, a énuméré d’importantes propositions pour un Fitheb plus entreprenante, populaire, vivifiante à l’avenir.


Eric-Hector Hounkpè, Directeur du Fitheb 

D’abord, à l’en croire, il est temps d’instaurer une nouvelle politique de célébration du Festival International de Théâtre du Bénin, afin de la rendre véritablement populaire. Continuer à célébrer le Fitheb dans les salles en espérant que le public va venir, il faudra travailler cela pendant de longues décennies encore. « Nous devons démocratiser le théâtre. Nous devons aller vers les gens », soutient-il.
L’autre grand défi qui a constitué la plus grande difficulté du Fitheb de tous les temps, c’est son financement. Pour le directeur Eric-Hector Hounkpè, une solution durable existe. Cette solution, c’est la mobilisation de ressources de la part du public. « Si nous ne le faisons pas, d’autres viendront le financer pour nous et exigeront des types de spectacles qui ne conviendront pas forcément avec notre culture » ; relève-t-il. Dix mille francs Cfa (10.000F) par personne et par année de la part de tous les fonctionnaires d’Etat, aiderait à sortir le festival des carcans de financement, selon le directeur. Cette contribution, poursuit-il, pourrait même aider à aider d’autres projets culturels nationaux. Mieux, d’autres cibles de la population telles que les étudiants peuvent eux-aussi, contribuer à hauteur de 500 F ou 1.000 F par an, afin que plus que jamais, le Fitheb,  tel dans les grands pays d’Europe et d’Asie, vive, tourne et roule à grand flot.
En effet, « il s’agit de faire en sorte pour que les innovations s’installent, et que tous les compartiments du public s’approprient le FITHEB, pour qu’en retour, et c’est le plus grand défi, qu’il y ait une rentabilité économique », a fait savoir le directeur.
Les regards sont donc tournés vers le Fitheb 2020, pour la 15è édition de son parcours, sur un nouveau chemin rassurant.

Loth HOUSSOU

mardi 27 novembre 2018

Spectacle au Village du Fitheb - « Wouétché, ou le Bénin en transe » : Quand les réalités socioculturelles du Bénin s’exposent

Jeudi 22 novembre 2018, sur le somptueux podium érigé au « Village du Fitheb » sur l’esplanade du stade Gl Mathieu Kérékou à Cotonou, un spectacle inédit a retenu à l’unanimité, l’attention du public. Intitulé « Wouétché, ou le Bénin en transe », ce fut soixante minutes d’une prestation accrochante composée de chants, de danses, de conte mimé et de théâtre.

Les acteurs en pleine démonstration scénique


Devant un public excité et bluffé, 16 acteurs professionnels, dynamiques et intrépides, exécutent avec poigne, un véritable cocktail de chants, de danses cultuels et culturels du Bénin. Ce fut d’abord avec comme introduction, de la danse contemporaine exécutée à partir d’un fond sonore qui illustre bien le thème du spectacle. « Pourquoi sommes-nous ici et non ailleurs et pour y faire quoi? De questionnement  en questionnement », l'Homme se dévoile, découvre en lui des potentialités: autant d'éléments qui influenceront et rythmeront sa vie sur terre.



Du Bolodjo au Blékété, en passant par le Guidafokpê, le Sinsninnou, le Agbadja, le Sakpata, le Guèlèdè, le Dan, le Massè, le Djègbé et autres, les poulains de Orphée Eric Gnikpo (chorégraphe et metteur en scène du spectacle), avec une dizaine de différents costumes, ont fait transporter dans leur voyage des centaines de spectateurs devenus hébétés, dans les réalités rythmiques et d'expressions diversifiées. Ce voyage mythique d’une heure d’horloge a pris toute son allure lorsqu’on sait qu’il a été  conduit par un moteur originel propre au Dahomey : le Vodoun. Cette religion identitaire qui se sert parfois de la transe pour rester en communion avec nous, les Hommes. Ainsi, dans ce spectacle, le Vodoun et la transe ont concomitamment été explorés dans une démarche artistique bien liée et complice.



En guise de chœur aux démonstrations rythmiques des acteurs sur le podium, le public fortement mobilisé au Village du Fitheb ne manquait sans cesse, de saluer à travers des applaudissements, le génie de cette création originale concoctée par Orphée Eric Gnikpo, fondateur de la troupe 3L Ifêdé. Sans doute, ce fut un grand moment de fierté patriotique rehaussé par des danses sacrées, des danses de réjouissances et des danses de création qui permettent d’illustrer et de peindre des faits de société comme des scènes de ménages et autres. Rappelons que ce spectacle a été présenté pour la toute première fois au Togo, à l’occasion de la 1ère édition du festival «Le Mois de la Culture Béninoise à Lomé », en octobre dernier.

Loth HOUSSOU

lundi 26 novembre 2018

14è édition du Fitheb : De grands acteurs honorés, deux icônes consacrées


Outre les spectacles d’attraction et les activités qui ont meublé le déroulement de la 14è édition du Festival International de Théâtre du Bénin (Fitheb), de grands acteurs locaux et étrangers ont été distingués, pour leurs engagements, dévouements et sacrifices divers au service d’un théâtre de développement. C’était le vendredi 23 novembre 2018 dans la grande salle du siège du Fitheb.

Le Directeur du festival (à g.) remettant un trophée à un récipiendaire étranger


Ils sont de grands acteurs comédiens, réalisateurs, metteurs en scène et des promoteurs incontestés de la scène théâtrale ici et ailleurs, ces grandes figures ciblées puis honorées par le Fitheb cette année, sous la houlette de son directeur, Eric-Hector Hounkpè.
Entre autres, Ignace Yétchénou, principale figure de la 14 édition du Fitheb, Alougbine Dine, ex-directeur du Fitheb ; Koffi Gaou, Tola Koukoui, José pliya, Florisse Adjanohoun. A ces récipiendaires, s’ajoutent d’autres acteurs de la sous région à savoir Zié Coulibaly de la Côte-d’Ivoire et Hamadou Mandé, professeur d’art dramatique et de la politique culturelle à l’université de Ouagadougou. Aussi, on y compte puis des personnes morales à savoir l’Institut Français du Bénin(Ifb) et le Centre Culturel Chinois (dirigé par Wei Jun), tous distingués pour leur contribution à la création et à la diffusion du théâtre d’origine béninoise depuis des décennies. A en croire le directeur Erick-Hector Hounkpè, cette initiative a été la bienvenue pour éviter de reconnaitre leur vie après leur mort. « Il vaut mieux les célébrer pendant leur vivant. » soutient-il.

Oscar Kidjo et Antoine Dadélé, consacrés ...

Dans ce fleuron des acteurs culturels distingués, deux icônes du monde artistique et culturel ont été consacrées à titre posthume. Il s’agit de Oscar Kidjo et de Antoine Dadélé. Le premier fut artiste musicien, grand accroc de l’arrangement d’œuvre phonographique, décédé le 13 juillet 2018. Le second fut co-fondateur du Fitheb. Sous la bénédiction des personnalités présentes avec l’onction des parents des deux défunts, leurs noms sont officiellement gravés dans les anales du Fitheb car désormais, deux salles du siège du Fitheb ont été baptisés à travers leurs noms.


Loth HOUSSOU

vendredi 23 novembre 2018

Echos-FITHEB 2018 : Voici les 07 spectacles au rendez-vous ce vendredi

Oswald HOMEKY, Ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport


Vendredi 23 novembre 2018 ; veille de la clôture de la 14è édition de la plus grande messe théâtrale au Bénin, sept (07) spectacles (gratuits) d’attraction mobiliseront les spectateurs. Il s’agit des pièces d’origine béninoise et étrangères qui se joueront sur des espaces de quatre (04) différentes villes à savoir Porto-Novo, Cotonou, Abomey et Parakou.
Lire dans le tableau ci-dessous, la liste complète des spectacles par ville.

SPECTACLES

VILLES / ESPACES
HEURES
Yèkou, le Conte chez Nous               (Bénin)
Porto-Novo
Espace Ouadada
19h
Palabre du cordonnier                       (Togo)
Cotonou
Fitheb
16h
L’humanité plage                    (Burkina Faso)         
Cotonou
Institut Français
20h
La fin du monde évidemment (Suisse/ France/ Bénin)
Cotonou
Ecole Internationale de Théâtre du Bénin
16h
Mon père est un comique                (Bénin)
Cotonou
Artistik Afrika
20h
Touch my body, don’t touch my body
ABomey
Lycée Houffon
16h
L’écrivain public                                (France)
Parakou
Institut français
20h

Avant l’animation gigantesque prevue tous les soirs au village du Fitheb à partir de 19h, une cérémonie de distinction honorifique de grands acteurs de théâtre est prévue au siège du Fitheb, à partir de 17 heures (16h Gmt).
On y revient.


Loth HOUSSOU

mercredi 21 novembre 2018

Echos - FITHEB 2018 : 09 spectacles au rendez-vous dans 05 villes ce jeudi

Eric Hector HOUNKPE, Directeur du Fitheb


Démarrées depuis le vendredi 16 novembre 2018 à Cotonou, les activités marquant la 14è édition du Festival International du Bénin (Fitheb) se poursuivent bon train. Au nombre des 35 spectacles programmés pendant les neuf (09) jours de la messe du théâtre, neuf (09) spectacles (libres et gratuits) auront lieu ce jour jeudi 22 novembre 2018.
Voici le tableau programme des spectacles par ville


TITRES DES SPECTACLES

VILLES/ ESPACES
HEURES
Tache noire sur le cœur                                (Bénin)
Porto-Novo
Espace Ouadada
      16h
Touch my body, don’t touch my body      (Bénin)
Cotonou
Siège du Fitheb
10h
Qui es-tu, toi qui m’entraines ?      (Côte d’Ivoire)
Cotonou
Siège du Fitheb
16h
Chemins de fer                                                (Haïti)
Cotonou
Institut Français
20h
La fin du monde évidemment (Suisse/France/Bénin)
Cotonou
Ecole Internationale de Théâtre du Bénin
16h
25 Décembre
Cotonou
Artistik Africa
20h
L’humanité plage                               (Burkina Faso)
Lokossa
Esplanade de la Maison du Peuple
16h
Les voix de……                                     (Madagascar)
Abomey
Lycée Houffon
16h
Tache noire sur le cœur                                (Bénin)
Parakou
Institut Français
19h


Rappelons qu’en dehors des spectacles programmés, une autre scène gigantesque s’offre au grand public à Cotonou tous les jours. Elle s’ouvre à partir de 18h, et ce, jusqu’à 1h du matin, au « Village du FITHEB » implanté sur l’esplanade intérieur du stade Gl Mathieu Kérékou. Sur scène, des artistes musiciens confirmés et ceux en herbe, avec la complicité d’humoristes et des groupes de danse traditionnelles.


Loth HOUSSOU

Maouloud : L'Imam Moutawakil retrace les signes divins annonciateurs de la naissance du Prophète Mouhammad



Fils de `Abdou l-Lâh, le Prophète Muhammad (SAW) naquit l’année de l’éléphant, le lundi 12 du 3ème mois lunaire (Rabî`ou l-‘awwal). Après Jésus-Christ, il fut et demeure le plus grand Prophète qui a marqué l’humanité jusqu’à nos jours. Dans son sermon prononcé à l’occasion de la célébration de sa naissance, l’Imam de la Mosquée Centrale Médine 2 de Agori Plateau, El hadj Moutawakil Boukari a retracé les grands signes annonciateurs de la naissance d’un envoyé de Dieu.
Extraits.

Portrait du Prophète Mouhammad



… Lorsque ‘Aminah fut enceinte du Messager de Allâh (SAW), paru alors la clarté de sa conviction, et la lumière de Muhammad (SAW) se manifesta sur son visage. Chaque mois de sa grossesse venait à elle un prophète. Les prophètes lui annonçaient la bonne nouvelle de la naissance du Messager de Allâh (SAW). Elle a vu le premier mois le prophète ‘Adam, `alayhi s-salâm, le deuxième mois le prophète Chîth, le troisième mois, elle a vu le prophète Idrîs, le quatrième, le prophète NôuH, le cinquième, le prophète Hôud, le sixième le prophète Ibrâhîm, le septième, le prophète Ismâ`îl, au huitième mois, elle a vu le prophète Môuçâ et au neuvième mois, elle a vu le prophète `Içâ -Jésus- qui lui a annoncé la bonne nouvelle de la naissance du prophète Muhammad (SAW) au cours de ce mois-là …

… Elle a dit : Je suis restée là et j’ai entendu un bruit entre le ciel et la terre ; j’ai vu un ange immense qui portait trois drapeaux. Il a mis le premier sur l’Orient, le deuxième sur l’Occident et le troisième sur Al-Baytou l-Harâm, la Ka`bah …
…‘Âminah a dit : Je n’ai pas ressenti ce que ressentent les femmes lors de l’accouchement…

El Hadj Moutawakil BOUKARI, Imam de la Mosquée Centrale Médine 2 de Agori Plateau, Abomey-Calavi


… ‘Âminah a dit : Quand il sorti, ce fut avec lui une lumière qui a éclairé de l’Orient à l’occident. Le Prophète (SAW) est né avec du kouhl. La poudre qu’on met dans les yeux-, il était oint, le cordon ombilical sectionné. Lorsqu’il est né, trois anges se sont précipités auprès de lui. L’un avait un récipient d’or, le deuxième une cruche d’or et le troisième une serviette de soie verte. Ils l’ont lavé avec une eau parfumée ...

… ‘Aminah a dit : Lorsque j’ai accouché du Messager d’Allâh (SAW), je l’ai vu la tête levée vers le ciel, y dirigeant son doigt. Jibrîl l’a pris, les anges se sont envolés en le portant avec eux. Mîkâ’îl l’a enveloppé dans un drap blanc du paradis et l’a donné à Ridwân qui lui a donné à manger dans la bouche tout comme un oiseau donne à manger à son petit. Je le regardais, c’était comme s’il disait : Ajoute-moi. Et Ridwân lui disait : Cela te suffit, ô bien-aimé d’Allâh, il n’y a pas de science ni d’indulgence qui ait été accordée à un prophète sans que cela te soit accordé. Attache-toi alors à la voie de droiture. Celui qui suivra ce que tu dis et ta Loi sera rassemblé dans ton groupe. C’est alors que quelqu’un a dit : Tournez avec lui aux orients de la terre et à ses occidents, et faites-le passer aux endroits où sont nés les prophètes ...

… Donnez-lui la sérénité de ‘Adam, la connaissance de Chîth, la douceur de NôuH, la proximité due à l’agrément accordée à Ibrâhîm, la satisfaction de Is-Hâq, l’éloquence de Ismâ`îl, la sagesse de Louqmân, la patience de ‘Ayyôub, la belle voix de Dâwôud, la force de Môuçâ, l’ascétisme de `Îçâ, la compréhension de Soulaymân, la médecine de Dânyâl, le respect qu’inspirait Ilyâs, la préservation de YaHyâ, l’acceptation de Zakariyyâ, et enveloppez-le des caractères des prophètes et couvrez-le ...

Les oiseaux ont dit : Nous nous chargerons de le nourrir. Les anges ont dit : Non, nous sommes prioritaires. Les fauves ont dit : Nous l’allaiterons. Allâh a dit : « Je suis prioritaire sur Mon prophète Muhammad (SAW). J’ai réservé que ne l’allaitera que Mon esclave Halîmah »….

… De nombreux signes sont apparus à la naissance du Prophète (SAW), et parmi eux, il y a ce qu’a rapporté Al-Bayhaqiyy et Ibnou `Açâkir et d’autres qu’eux encore avec leurs chaînes de transmission jusqu’à Hâni’ Al-Makhzôumiyy, qu’il a dit : « Quand ce fut la nuit durant laquelle est né le Messager d’Allâh (SAW), le palais de Chosroês a tremblé et quatorze de ses balcons se sont effondrés, le feu de Perse s’est éteint alors qu’il n’avait cessé de brûler depuis mille ans et la lagune de Sâwah (ville de Perse) s’est asséchée… »….

… Quant au feu que les perses adoraient au lieu d’adorer Allâh, qu’ils approvisionnaient et attisaient nuit et jour, il s’est éteint. Pour ce qui est de la lagune de sâwah, où les bateaux se déplaçaient jusqu’alors, elle s’est asséchée ...

… Les démons furent lapidés. Ils reçurent des projectiles de feu à partir du ciel et les nouvelles qu’apportent les anges du ciel leur devinrent inaccessibles, conformément à ce que certains savants ont cité. Toutefois, ce qui est plus connu et retenu, c’est que la lapidation des démons par les flammes a eu lieu lors de l’avènement de sa mission (SAW) ...

… Parmi les signes encore, il y a que les nouvelles du ciel furent voilées à ‘Iblîs, qui a alors crié et a poussé un cri terrible identique à celui qu’il avait poussé lorsqu’il avait été maudit, lorsqu’il a été chassé du paradis, lorsque le Prophète (SAW) est né et lorsque Al-Fâtihah a été descendue par révélation. Cela a été rapporté Par le HâfiDH Al-`Irâqiyy dans Al-Mawridou l-Haniyy d’après Baqiyy Ibnou Makhlad …

… Et encore parmi ces signes, il y a ce que l’on a entendu provenant à l’intérieur des statues et les voix annonçant la bonne nouvelle de l’apparition de la vérité dans le temps du déclin …

Loth HOUSSOU

mardi 20 novembre 2018

35 spectacles, 75 représentations pour 06 villes du Bénin : Le Fitheb « de la renaissance » sous les feux de la rampe


L'affiche officielle du Fitheb 2018


Pour la 14è édition de son histoire, le Festival International de Théâtre du Bénin (Fitheb) est déjà au rendez-vous cette année. Lancée officiellement le samedi 17 novembre 2018 sur l’esplanade intérieur du stade Gl Mathieu Kérékou de Cotonou, ce grand rendez-vous du théâtre africain et d’Europe offre 35 spectacles dans 06 villes du Bénin.



 « Théâtre et engagement civique et social pour un développement durable au Bénin, en Afrique et dans le monde » ; c’est le thème autour duquel a été déroulée la table ronde, la première activité qui a lancé la 14è édition du festival, les vendredi 16 et samedi 17 novembre dans la grande salle de son siège à Cotonou.
Dans une ferveur plus ou moins festive et devant un public visiblement motivé et accroché, le Ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport Oswald Homéky, de concert avec le Directeur du Festival International du Théâtre du Bénin (Fitheb) Eric Hector Hounkpè, a donné le top de cette grande messe du 6è art devant acteurs et un parterre d’hommes de médias. Pour Oswald Homéky, cette 14è édition est une édition de retour, de renaissance.
Au programme, 35 spectacles d’attraction dans 17 espaces de représentations à travers 06 villes à savoir Porto-Novo, Lokossa, Abomey, Parakou, Natitingou puis Cotonou où est implanté le « Village du Fitheb ». A travers ces 35 riches spectacles, les accrocs de la scène qui feront le déplacement savoureront les délices du théâtre de forum, le théâtre de développement, le théâtre de tout monsieur, le théâtre de tout le monde et le théâtre filmé ; le conte chanté ; le conte mimé  et l’humour.
A cette grande messe, plusieurs personnalités seront distinguées, annonce le Directeur du festival. Il s’agit des figures de ce domaine artistique qui ont contribué à la valorisation du théâtre, des hommes et des femmes qui ont dédié leur vie tout le temps à l’émergence de nouvelles idées à travers le théâtre. Entre eux, Alougbine Dine, José Pliya, Tola Kokoui. Dans un autre registre, Oscar Kidjo et bien d’autres à titre posthume.

Loth HOUSSOU