samedi 30 mars 2019

Production d’œuvres artistiques urbaines : KEYZIT s’ouvre officiellement aux artistes Béninois

Production d’œuvres artistiques urbaines
KEYZIT s’ouvre officiellement aux artistes Béninois

Publié le 30/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Le Pdg de Keyzit (au milieu) entouré des directeurs Keyzit Bénin (à g.) et Maroc (à d.)


Une grosse maison de disque s’installe officiellement au Bénin. Son nom : KEYZIT.
Implantée dans près d’une vingtaine de pays du monde dont onze (11) en Afrique, cette maison qui, depuis plus d’un an, produit les œuvres du célèbre artiste hip-hip Béninois à savoir Blaaz, a posé désormais ses valises dans le 229.
Au détour d’une conférence de presse déroulée le mercredi 27 mars dernier dans les locaux d’un hôtel à Cotonou, le fondateur et Pdg de la boîte, Moussa Wagué (malien)h, entouré des directeurs de Keyzit Maroc et de Keyzit Bénin, a présenté la colonne vertébrale de ce véritable éclectisme musical déjà connue comme un rival de taille des plus grandes maisons de production du monde dont Universal Music et Sony Music.
De la production jusqu’au publishing, en passant par la promotion, la communication, l’édition, la distribution physique et digitale (streaming), KEYZIT qui a déjà engrangé de grands succès ici et ailleurs grâce à ses nombreux services pose des balises d’une nouvelle exploration : les médias. « Nous avons comme objectif de créer une chaîne de radiodiffusion et de télévision, afin d’accroitre notre champs de promotion des œuvres des artistes qui ont déjà et vont signer chez nous ».
Son leitmotiv, accompagner étape par étape, les artistes à concrétiser leurs rêves et projets artistiques dans les meilleures conditions, pour garantir le succès.
Ainsi, après Blaaz, la section africaine de la boîte, « KEYZIT Africa » a officiellement ouvert ses portes pour le bonheur des artistes Béninois de la musique urbaine, après le Mali, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Burkina Faso, la Guinée, la Gambie, le Maroc, le Gabon, la Rdc et le Cameroun.
Omar B, Floby, Willy Baby, Adiouza, Mohamed Diaby, Memo All Star, Tal B, Gaspi, Young Pô: voici la liste de talentueux artistes qui jouissent avec aisance depuis des années, de la protection et des efforts de l’empire musicale KEYZIT.
Rappelons que KEYZIT est également présent en France, en Angleterre, au Canada, aux USA et au Brésil.

jeudi 28 mars 2019

« Gala du Kanvô » 2019 : Tous les yeux rivés sur le Bénin Royal Hôtel le samedi 13 avril prochain pour une soirée d’envergure

« Gala du Kanvô » 2019

Tous les yeux rivés sur le Bénin Royal Hôtel le samedi 13 avril prochain pour une soirée d’envergure

Publié le 28/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE


La prestigieuse soirée de célébration dédiée à la vulgarisation du patrimoine vestimentaire du Bénin, « le Gala du Kanvô », est de retour avec élégance. Précédemment prévu pour se dérouler à Saint Charbel à Akpakpa, ce sera désormais les locaux de Bénin Royal Hôtel qui accueillent l’événement, le samedi 13 avril 2019, à 20 heures précises.
Noble initiative d’un cercle de jeunes intitulé ‘’ PJAT ‘’, le GALA du KANVÔ a été concoctée dans une perspective novatrice d’inciter véritablement la relance de la vulgarisation nationale et internationale du pagne tissé d’origine béninoise. Ceci, pour le déclic de plusieurs opportunités favorables à la croissance de l’économie nationale.
Au menu, un prestigieux défilé de mode en tenue « Kanvô » ; une exposition des produits locaux grâce au génie créateur des compatriotes souvent inconnus de la masse ; des prestations artistiques assurées par plusieurs icônes à savoir Don Métok, Miss Espoir. Le tout, autour d’un précieux dîner royal digne du nom.
L’instant qui va emballer plus d’un lors du déroulement de la soirée, ce sera l’offre spéciale, le cadeau offert par le comité d’organisation présidé par un jeune aux visions futuristes, ambitieux et discret, Renaldo Houangni.
Il s’agira, en effet, d’un jeu tombola qui consistera à effectuer un tirage au sort, à partir des billets d’entrée des participants, pour une offre onéreuse au profit d’un gagnant : tout un Week-end de séjour gratuit au Bénin Royal Hôtel (Cotonou), avec tous les services nécessaires.
Trois (03) différents types de places sont disponibles, pour prendre part à cette soirée d’envergure qui s’annonce avec grand éclat.
Pour le comité, lesdites places sont disponibles à partir de 30.000 F cfa.
Contacts : +229  69737172

Le rendez-vous est donc pris pour le samedi 13 avril prochain au Bénin Royal Hôtel, pour l’envol d’une mission de relance et de revalorisation du patrimoine vestimentaire de chez nous.


Crise pré-électorale au Bénin : Candide Azannaï accuse le régime Talon et invite le peuple à contrer un complot suicidaire

Crise pré-électorale au Bénin

Candide Azannaï accuse le régime Talon et invite le peuple à contrer un complot suicidaire

Publié le 28/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Candide Armand AZANNAI


Dans une déclaration rendue publique hier mercredi 27 mars 2019 dans une salle de conférence du Bénin Marina hôtel, l’ancien Ministre de la Défense du régime de la Rupture et président du parti de l’opposition Restaurer l’Espoir a, à nouveau, vitriolé ouvertement le mode de gouvernance « anti-démocratique » du Président Patrice Talon qu’il accuse d’être le responsable de l’impasse électorale au Bénin.
Lisez plutôt l’intégralité de ladite déclaration lue devant un parterre de professionnels des médias et des représentants de la classe politique de l’opposition.

« IMPASSE ÉLECTORALE ET CRISE PRÉÉLECTORALE : LIMITES INTERDITES PAR L’ARTICLE 66 DE LA CONSTITUTION DE DÉCEMBRE 1990 »

Mesdames et Messieurs,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Militantes et militants,
Permettez-moi, d’engager cette séance de déclaration politique commentée avec Karl MARX:
« L’histoire se répète tout d’abord comme une tragédie, après comme une farce. »
K. MARX.
Notre pays est face à son destin.
Je voudrais avant tout propos, saluer votre présence ici cet après-midi.
J’ai pris l’habitude de m’adresser à vous chaque fois que je pressens la nécessité de le faire au nom de l’intérêt général.
Notre pays amorce un virage délicat et ceux qui le gouvernent en ce moment, ne me paraissent pas entrain de mesurer toute la gravité de leurs propensions suicidantes à se croire au nom de la prétendue toute puissance de l’argent, tout permis en système de démocratie moderne fondé sur les exigences de l’Etat de droits.
La corruption des lois par abus de la vénalité pathologique des législateurs soumis par l’ignorance, la nécessité et la couardise expose à suffisance comment le pouvoir de la rupture fait basculer la Démocratie et l’Etat de droits en un régime despotique de type ploutocratique par l’instauration d’un État de lois caractéristiques d’un pouvoir autocratique.
Il y a une confusion entre État de lois et État de droits qu’il convient de dénoncer afin de nous en prémunir. Lorsque les lois nuisent aux valeurs, aux principes, et aux droits fondamentaux de la personne humaine, l’Etat qui s’en prévaut cesse d’être un État de droits. Un tel État qui se fonde sur des lois iniques, injustes, incongrues et inapplicables perd dans cette condition le statut de Démocratie moderne et d’Etat de droits.
Nous sommes dans un tel cas actuellement en République du Bénin.
C’est face à cette évidence suite à la déclaration faite par le Chef de l’Etat Monsieur Patrice TALON le 06 mars 2019, et après l’évaluation de la stratégie du pourrissement que déploie actuellement les relais parlementaires du pouvoir de la rupture, que je voudrais m’entretenir avec vous sur l’impasse électorale et la crise politique conséquente.
J’évoquerai les limites interdites de franchissement par l’article 66 de la Constitution de la République .
Je réitérerai l’appel à la rencontre de l’ensemble de la classe politique en vue de solutions consensuelles pour une sortie de crise apaisée.
Je finirai par nous rappeler que le choix de ce jour 27 mars 2019 est pour marquer l’an 2 de mon retrait volontaire du Gouvernement et de l’équipe de la rupture. J’inscris mon action de ce jour comme un nouvel avertissement dans la même ligne sacrificielle du 27 mars 2017.
LE CONTEXTE ACTUEL :
La majorité parlementaire soutenant le pouvoir de Patrice TALON a poussé aux votes les « yeux fermés », de lois inopérantes, gorgées d’incongruités donc inapplicables.
Ainsi, la mise en œuvre de la loi sur la réforme du système partisan et de celle sur le Code électoral a conduit à une situation d’impasse électorale.
L’opposition appelle à une concertation de la classe politique en vue de solutions consensuelles le 19 février 2019.
Le Président Patrice TALON esquive le 25 février 2019.
Un complot de retour à un parlement de type ANR  ( Assemblée Nationale Révolutionnaire ) est ourdi par le pouvoir de la rupture avec Patrice TALON lui - même à la manette.
La CENA a été contrainte visiblement à prêter faveurs aux seules deux formations politiques de Patrice TALON érigées par obscurantisme d’Etat en partis politiques. Et par enchantement ces deux seuls désormais partis - le bloc républicain ( br ) et l’union progressiste ( up ) - sont qualifiés pour prendre part aux élections législatives du 28 avril 2019.
Toute l’Opposition est exclue.
Tous les partis politiques estimés hostiles à Patrice TALON sont disqualifiés.
Une crise politique s’installe.
La communauté Économique des États de l’ Afrique de l’Ouest CEDEAO est saisie.
Le 06 mars 2019, le Président Patrice TALON reconnaît l’impasse et appelle dans une déclaration publique à une sortie de crise.
Mais dans les faits, il choisit la voie du pourrissement et de l’enlisement :
- Il confie au Président de l’ Assemblée Nationale Me Adrien HOUNGBEDJI, le dénouement de cette crise  ( feignant d’ignorer le rôle de celui-ci dans le vote des lois inapplicables qui plombent actuellement l’organisation apaisée des élections législatives du 28 avril 2019 );
- Il ne rappelle à l’ordre ni les membres de son Gouvernement qui continuent de déclarer que seuls les deux partis politiques du Président TALON prendront part aux élections législatives du 28 avril 2019, ni ses députés du bmp qui se déclarent avec véhémence hostiles à toute solution consensuelle de sortie de crise.
Et ça traîne depuis le 06 mars 2019. Pourtant, il y a urgence à agir. 
L’Opposition depuis le 18 février 2019, ne cesse d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le coup de force planifié et en cours d’exécution au BÉNIN contre la première démocratie issue de la première Conférence Nationale pacifique en Afrique.
La responsabilité personnelle de Patrice TALON est engagée contre l’ordre républicain et démocratique hérité de la Conférence Nationale de 1990.
LA PRÉCONISATION :
1 - Méthodologie :
• Concertation de la classe politique en configuration Opposition / Mouvance à l’effet de la réalisation d’un large consensus sous la médiation d’une personnalité indépendante et crédible.
• Traduction à l’ Assemblée Nationale du consensus obtenu en actes législatifs par l’adoption de nouvelles lois garantissant des élections inclusives et dans un climat apaisé.
• Prise d’actes réglementaires conformes aux exigences du consensus obtenu.
• Mise en place d’un mécanisme de suivi et de facilitation de mise en œuvre des mesures arrêtées par la feuille de route du consensus qui a force exécutoire.
2- Éléments excluants:
• Le risque de retour à la pensée unique par l’initiative de deux partis politiques par le Président de la République Monsieur Patrice TALON :
Les partis bloc républicain ( br ) et union progressiste ( up ) sont la création du Président de la République Monsieur Patrice TALON. En réalité, il s’agit de deux sections figurées d’un parti unique déguisé et fantôme érigé sur le socle politique du BMP. Nous sommes dans le cas d’un parti - Etat de type nouveau.
Il faudra interdire de telle pratique visant à la falsification du système partisan et à une fausseté du jeu démocratique.
Aucune individu ne doit ni promouvoir, ni créer plus d’un parti politique. Le br et l’up doivent être dissouts. En ne le faisant pas, le risque est le contrôle par une seule fraction politique et de l’espace réservé à majorité et de l’espace réservé à l’Opposition au profit d’un seul homme - le promoteur - ici Patrice TALON.
Nous sommes dans le cas d’une confiscation du pouvoir législatif par Patrice TALON,  par le truchement d’une parodie électorale  en perspective et nous devons tous, nous dresser contre.
• Le certificat de conformité :
Le certificat de conformité est inventé pour aider les formations BR et UP à franchir le cap de l’article 19 de la Charte des partis politiques et pour confisquer le récépissé des partis politiques de l’Opposition bénéficiaires des dispositions transitoires de l’article 56 de la même loi.
Le 14 février 2019, le Ministre de l’Intérieur s’en justifiait avec peine.
Les réformes projetées sous le couvert de la Charte des partis politiques et du Code électoral sont des alibis pour ourdir la décapitation du pluripartisme et pour l’instauration du monolithisme politique de tristes mémoires; tous nous devons nous lever contre ce complot, cette dérive despotique.
Le certificat de conformité doit être dénoncé, interdit et supprimé.
• Les alliances entre partis politiques :
La politique est essentiellement fondée sur le couple alliance /mésalliance. La dialectique entre les combinaisons d’idées, de visions est fonction des rapports de forces à travers les équilibres entre jeux et enjeux politiques sur l’échiquier politique. Les alliances constituent un facette existentielle de la liberté d’association, fondement et présupposé majeurs de la démocratie moderne et il est une incongruité de vouloir les interdire. Nous devons nous dresser contre toute ruine du substrat de la politique en démocratie moderne que constitue le couple alliance/mésalliance.
• L’article 242 et la falsification de la représentativité:
Hormis l’illisibilité de cette article par ceux-là mêmes qui l’ont inspiré, c’est l’illogisme du seuil de 10% au plan national qui vide le Code électoral des exigences que sont l’équité et la justice sans lesquelles aucune disposition ne saurait acquérir le statut de loi.  L’imposition du seuil de 10% est une source potentielle du vol aux électeurs concernés du suffrage exprimé par eux dans leurs circonscriptions électorales, avec le risque de l’instauration d’une démocratie à représentation injuste, tronquée et faussée.
• L’indécence de la caution de 249 Millions :
Il s’agit d’une indécence ridicule et avilissante. Il convient de ne pas nous divertir sur cette singularité béninoise, inexistante nulle part au monde qui renseigne sur la psychologie pathologique des auteurs de la sélection du droit électoral par la discrimination censitaire. Ici, c’est l’intrusion de la perversion de l’argent avec le risque de l’instauration de l’apartheid électoral sans aucun compte tenu du pouvoir d’achat très faible, caractéristique du béninois dans sa larges diversité d’une région à une autre, d’une catégorie sociale à une autre et même au sein des mêmes classes sociales ou des mêmes communautés...
Nous devons nous dresser contre une telle moquerie envers les plus pauvres porteurs pourtant de plus grande probité envers l’intérêt général.
3 - Rencontre SOGLO/TALON :
Il se dégage un contraste entre optimisme du Président SOGLO et pessimisme du double langage du clan TALON. TALON a accordé de recevoir SOGLO à la demande de SOGLO. Quel est le bilan de cette rencontre ?
La piste HOUNGBEDJI montre ses limites et échoue. Le pourrissement continue de plus bel avec les thuriféraires de Patrice TALON retranchés au sein du BMP et sous l’armure prédatrice de la dictature de la majorité parlementaire.
Qu’en est-il de l’engagement fait par  Patrice TALON et rapporté Nicéphore SOGLO ?
Je cite :
« Deux points majeurs méritent d’être soulignés :
1- Il mettra tout en œuvre, malgré les difficultés prévisibles, pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu’il soit besoin de toucher à la Constitution de 1990.
2- Il est aussi disposé à examiner favorablement, et dans les meilleurs délais, la proposition de Monseigneur GANYE, d’une loi d’amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil. »
Nicéphore D. SOGLO, Déclaration sur la crise de la Démocratie au Bénin le pays des Conférences Nationales Souveraines en AFRIQUE, Cotonou ,21 mars 2019.
Même si pour être bien vu dans ce pays, nous devons nous résoudre à la sagesse des trois singes et que je dois laisser chacun à son examen de conscience, nous devons exiger de la Présidence de la République une déclaration officielle sur ces engagements qui auraient été pris par le Président Patrice TALON tel que rapporté par le Président Nicéphore SOGLO.
4 - Comprendre ce qui est en jeu et quel est l’enjeu :
Nous sommes dans un coup d’Etat mafieux au Bénin. Ici, sous le pouvoir de la rupture, l’argent remplace le kalachnikov. Une excessive vénalité a ruiné toute dignité, tout sérieux et toute crédibilité à la plupart des acteurs politiques. La déchéance du politique a atteint un pourrissement tel que l’impression me ronge de me résoudre à suspecter que chacun attend son prix pour rompre l’identité entre sa conscience, son être et son paraître.  A la limite, parmi le peu de crédibilité qui existe encore, beaucoup ne comprennent pas ce qui se joue ( le coup de force en cours ) et ce qui est l’enjeu ( le pluralisme politique, la Démocratie et l’Etat de droits ).
Certains esprits réducteurs ne s’efforcent par d’examiner les faits sans les œillets des préjugés. D’autres épargnent les faits au profit d’égarements  fixés sur l’ignorance et l’inconscience. Il y en existe qui ont fait le choix de n’orienter leur libre-arbitre que sur le soutien 100% aveugle à tel ou le dénigrement 100% aveugle à tel autre.
La politique est discours. Mais pas n’importe quel discours. Le discours politique est exigence de pertinence. La pertinence en politique est éprouvée par la résistance aux exigences des valeurs et des principes inscrits dans le marbre constitutionnel.
Qu’est-ce qu’un coup de force ?
« Un coup de force consiste, in globo,  en une opération qui vise sans tenir compte des principes ou des procédures mises en place, à prendre le pouvoir ou à le renforcer». Me DORLEAN Jean Fritz Noldy.
Nous avons cette expression de coup de force dans l’article 66 de la Constitution, article 66 qui évoque en le réprimant  le « cas de coup de force quelconque »
Le concept « coup de force est également utilisé dans le domaine administratif précise l’auteur de cette signification.
Qu’est-ce qu’un coup d’Etat ?
C’est « un acte d'autorité consistant dans une atteinte réfléchie, illégale et brusque, aux règles d'organisation, de fonctionnement ou de compétence des autorités constituées, atteinte dirigée, selon un plan préconçu et pour des raisons diverses, par un homme ou par un groupe d'hommes réunis en un parti ou un corps ; dans le but soit de s'emparer du pouvoir, soit d'y défendre ou d'y renforcer sa position, soit d'entraîner une simple modification de l'orientation politique du pays ». ( Source : Wikipedia ).
« Un coup d'État se définit seulement comme étant un coup de force dans le but de s'accaparer du pouvoir politique en utilisant des procédés illégaux », ajoutera
Me DORLEAN .
Dans le cas qui nous intéresse, c’est la corruption qui abuse de la cupidité et de la vénalité de la quasi - totalité de la classe politique de notre pays.
Mais je n’occulte pas que le coup d’Etat peut - être armé; on parlera de putsch ou coup d’Etat militaire.
Ce qui est en cours est le vol des législatives de 2019, des présidentielles de 2021 en passant par la mise à sac de la Constitution de décembre 1990, le vandalisme des élections communales, municipales et locales de l’année prochaine.
Nous sommes devant un hold-up mafieux et rocambolesque sur la Démocratie moderne, sur l’Etat de droits, sur les Acquis du Renouveau démocratique.
Je vous l’avoue, nous sommes entrain de vivre les derniers moments d’un Bénin, État de droits et de Démocratie moderne.
5 - Les limites interdites par l’article 66 de la Constitution de la République :
La Constitution a prescrit à chaque citoyen ce qu’il doit faire en de pareilles circonstances. Nous avions en 1990, prévu qu’un jour des délinquants d’un type crapuleux, une fois le sommet de l’Etat atteint, pourraient être atteints de la folie de l’érosion et de la remise en cause du pacte républicain.
Quelle est la nature du régime politique de la République du Bénin ?
Rappelons que c’est la République du Dahomey  ( 1958 ) entre temps appelée République Populaire du Bénin  ( en 1975 ) qui est devenue le 1er mars 1990, la République du Bénin. Elle a pour fondement, la Démocratie moderne, l’Etat de droits, le pluralisme politique.
Chacun devra retenir cette caractéristique de la République du Bénin.
Ces trois clôtures de notre pays ne sauraient être démolies par l’un quelconque d’entre nous.
Ne pas le retenir amènera à croire et à faire croire qu’au Bénin, tout est permis impunément.
6 - Limites interdites :
A l’examen de la situation que nous vivons, et que nul n’ignore nous avons décidé de rappeler à chacun le libellé de l’article 66 de notre Constitution qui fixe des limites politiques infranchissables en République du Bénin.
« Article 66:
En cas de coup d’Etat, de putsch, d’agression par des mercenaires ou de coup de force quelconque, tout membre d’un organe constitutionnel a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimé constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants.
Dans ces circonstances, pour tout Béninois, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs ».
Nous invitons tous le peuple et tous les démocrates indépendants et libres à rester mobilisés, engagés et prêts pour empêcher toute forfaiture et toute remise en cause de la profession de foi de la République telle consignée dans le préambule de la Constitution de 1990.
7 - Appel à la mobilisation générale
Mesdames et Messieurs,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Militantes et Militants,
Notre pays, à grand pas fonce vers un désastre despotique et un déni de démocratie à travers le complot qui se prépare minutieusement contre les élections législatives du 28 avril 2019.
Nous avions avec les FCBE et avec les partis politiques qui partagent notre engagement libre de défendre la Démocratie et l’Etat de droits quoiqu’il peut nous en coûter, donné l’alerte le 18 février 2019. Le 19 février 2019 nous avions appelé le Chef de l’Etat Monsieur Patrice TALON à sa responsabilité en lui indiquant la voie prévue par la Charte Africaine sur les élections, les accords de BAMAKO, de DAKAR, de LOMÉ et surtout les exigences de la CEDEAO : la réunion de l’ensemble de la classe politique en vue de solutions consensuelles pour l’organisation dans climat apaisé des élections législatives inclusives, crédibles.
Le 06 mars 2019, date à laquelle le Président de la République a reconnu l’impasse électorale, tout devrait être mis en œuvre, afin que la recherche du consensus, se fasse simultanément avec l’arrêt du processus électoral.
Hélas!
Nous assistons à une comédie politique, qui n’est rien d’autres que la carte du pourrissement.
Au cours de la plénière du vendredi 22 mars 2019 à l’Assemblée Nationale, le Député André OKOUNLOLA dans son intervention a dit :
« si le consensus pour vous de la minorité, c’est que nous puissions remettre en cause ce que nous avons voté dans le code électoral, alors vous ne l’aurez jamais, car nous n’allons jamais vous le concéder ».
Distraire les acteurs politiques nationaux, souffler le chaud et le froid avec la communauté internationale et sous-régionale, faire du dilatoire à l’Assemblée Nationale, tenir un double langage d’une part avec le médiateur imposé, Maître Adrien HOUNGBEDJI et d’autre part radicaliser les positions de sa majorité mécanique à l’Assemblée Nationale, voilà le tableau lugubre et pas sincère sur lequel jouent le régime actuel et ses soutiens au parlement.
L’opposition joue la carte de la franchise et du dialogue dans un contexte où la mouvance présidentielle ruse et prépare le pire pour notre démocratie.
Des appels et des mots d’ordre populaires de résistance nationale seront lancés sans autorisation en fonction de notre appréciation de l’évolution de cette impasse électorale et de cette crise préélectorale occasionnée de toute pièce par le pouvoir dit de la rupture.
Enfin, aujourd’hui 27 mars 2019, il y a deux ans que redoutant les conséquences dommageables de ce qui se complote, j’ai décidé non seulement de m’en séparer mais également de le combattre.
Mon combat n’est dirigé contre la personne de qui que ce soi.
Certains pensent que je suis contre la personne de Patrice TALON. Il ne s’agit pas de sa personne mais je ne suis pas d’accord avec le troc de la Démocratie moderne, de l’Etat de droits, des Acquis de la Conférence Nationale auquel s’adonne sa politique contre le retour à un despotisme grégaire au profit d’intérêts particuliers.
Mon combat est un combat pour la préservation des engagements de la Conférence Nationale de février 1990 tels que consignés dans la Constitution de la République surtout en son préambule.
Mon combat est pour l’amélioration des conditions de vie de nos communautés.
Je ne cours derrière ni grade, ni poste encore moins derrière aucun avantage, aucune matérialité. 
Ce dont il est question, est plus grand que les calculs particuliers - logos et egos, petits sièges de députés serviles, strapontins politiques et affairisme... -   il s’agit de la préservation de la Démocratie moderne, de l’Etat de droits et du pluralisme politique, de l’observance de la profession de foi de la République du Bénin telle que consignée dans le préambule de la Constitution de 1990.
Je voudrais m’acquitter d’une promesse faite tout au début de cet entretien, vous offrir un mot d’espoir avec Conficius :
« Notre plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de nous relever à chaque fois que nous tombons.»
CONFICIUS.
Je vous remercie.
Vive le Bénin;
Vive la Démocratie;
Vive les Forces politiques de l’Opposition libre, indépendante et crédible;
Dieu bénisse le Bénin.


Nb: Déclaration lue et commentée devant la presse - BÉNIN MARINA HÔTEL ( ex-SHERATON HÔTEL ) - COTONOU, 27 mars 2019 )- Présentation : Candide Armand Marie AZANNAÏ, Ancien Ministre de La Défense Nationale, Président du Parti « RESTAURER L’ESPOIR » ( RE ).

vendredi 22 mars 2019

Dénouement de la crise pré-électorale : Voici le contenu de la loi dérogatoire et complétive envoyée pour étude à la Commission des Lois

Dénouement de la crise pré-électorale

Voici le contenu de la loi dérogatoire et complétive envoyée pour étude à la Commission des Lois

Publié le 22/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Me Adrien Houngbédji, président de l'Assemblée Nationale du Bénin


Suite aux vives tensions qui ont caractérisé les débats hier jeudi 21 mars 2019 à l’Assemblée Nationale, le président de l’institution, Me Adrien Houngbédji a, dans une démarche engagée pour une sortie rapide de l’impasse électorale, transmis à la Commission des lois, la loi dérogatoire et complétive à la Charte des Partis Politiques.
Lisez plutôt.

Article 1er : Nonobstant les dispositions de la loi N°2018-023 du 17 septembre 2018 et pour compter de la date de promulgation de la présente loi, les partis politiques dûment enregistrés conformes à la loi N°2001-21 du 21 février 2003 et en cours d’enregistrement en vertu de la loi N°2018-023 du 17 septembre 2018 portant Charte des Partis Politiques en République du Bénin continuent d’exister. Le certificat de conformité leur est délivré dès leur présentation au Ministère chargé de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes. Ils sont autorisés à compléter leurs dossiers après les élections législatives de 2019.


Article 2 : Nonobstant les dispositions de l’article 56 de la loi N°2018-23 du 17 septembre 2018, les partis politiques nouvellement créés en cours d’enregistrement en vertu de ladite loi, disposent d’un délai de 5 jours à compter de la promulgation de la présente, pour leur mise en conformité avec la loi 2018-23 du 17 septembre 2018.
Le Ministère chargé de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes dispose d’un délai de 5 jours pour faire procéder à toute étude utile, à toute recherche et à toute enquête nécessaire au contrôle de conformité administrative de constitution des partis politiques nouvellement créés en cours d’enregistrement.


Article 3 : Dans le cas où le dossier de déclaration administrative de constitution d’un parti politique nouvellement créés en cours d’enregistrement n’est pas conforme à la loi, le Ministère chargé de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes notifie par écrit ses observations en une fois au parti politique concerné. Il est tenu d’assister le parti politique concerné, sur sa demande en vue de la régulation dans un délai de 3 jours.
Pour les partis politiques ayant fait l’objet de notification de non-conformité, aucune observation nouvelle ne peut leur être notifiée.
Aux termes de ce délai des 3 jours, le Ministère chargé de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes est tenu de délivrer au parti politique concerné un récépissé de conformité qui lui permet de se présenter aux législatives de 2019.



Article 4 : La présente loi n’est applicable qu’aux élections devant aboutir à l’installation de la 8ème législature, et entrera en vigueur dès sa promulgation et sa publication au Journal officiel.

Après la rencontre des deux Chefs d’Etat : Voici ce qu’a dit Nicéphore Dieudonnée Soglo


Après la rencontre des deux Chefs d’Etat béninois

Voici ce qu’a dit Nicéphore Dieudonnée Soglo

Publié le 22/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Nicéphore Dieudonnée SOGLO

La crise pré-électorale a connu plusieurs médiations ces derniers jours, dans la perspective d'un dénouement heureux et consensuel. Au nombre de celles-ci, un tête-à-tête entre le tout premier Président élu après l'historique Conférence des forces vives de la Nation béninoise, Nicéphore Dieudonnée Soglo et l'actuel Chef d'Etat Patrice Talon.
Au sortir de cette rencontre qui a duré plusieurs heures d'horloge, une déclaration a été prononcée par l'ancien Président Nicéphore Soglo, pour éclairer l'opinion publique des sujets débattus.
En voici l'intégralité.


Béninoises, béninois,
Chers compatriotes,

J’ai pris à la conférence nationale souveraine de février 1990, où notre pays était dans le chaos et au bord de la guerre civile, l’engagement que je ne mentirai jamais à la nation béninoise ; car je prends notre peuple pour un peuple d’adultes majeurs et responsables.
J’ai aussi prêté, dans ce pays, mon unique serment de Président de la République entre la vie et la mort, après un court et dramatique séjour à l’hôpital du Val-de-Grace à Paris. Les plus anciens s’en souviennent.
Je crois donc être assez bien placé pour dire qu’il n’y a pas de compromis entre la dictature et la démocratie, quel qu’en soit la définition ou le contenu.
Aussi, faut-il être clair, ouvert et vigilant dans les solutions à la crise de la démocratie que connait en ce moment le Bénin. Et dire sans équivoque, qu’il n’y aura pas d’élection crédible et pacifique au Bénin que si tous les citoyens, riches ou pauvres y participent librement. Je suis personnellement prêt – je l’ai prouvé – à mourir, s’il le faut pour cela. Car, comme le dit un grand homme, on ne met sa vie en jeu que pour son propre pays.
Pour l’heure, il nous faut simplement et avec fierté, revenir aux lois démocratiques issues de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 qui ont fait leur preuve. Elles sont depuis 1991, le socle de toutes les élections, notamment celle de 2016, qui a vu le succès du Président Patrice TALON chaleureusement félicité par le Premier Ministre Lionel ZINSOU son adversaire du second tour. Et ce geste a été un honneur pour notre pays.
La réforme du système partisan et du code électoral qui nous a conduit dans une dangereuse impasse doit être gelée et discutée après ces élections dans un climat apaisé et consensuel après un référendum ; c’est-à-dire une consultation de toute la nation comme en 1990. Et ce sera alors une victoire collective. Sinon, c’est la voix ouverte à l’incertitude, à la violence et qui sait (souvenons-nous de Kolwezi), à l’intervention étrangère. Et les exemples du Libéria et de la Sierra Léone des diamants du sang doivent hanter nos esprits. Et nous savons tous que le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu, absolument fou.
C’est ce qui a conduit, le philosophe français Montesquieu, dans son célèbre ouvrage : L’Esprit des lois, à recommander qu’ ‘’il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir’’. La nécessité en d’autres termes d’un contrôle, d’une séparation des pouvoirs. Et depuis la Grande Charte du 15 juin 1215 née de la révolte contre Jean Sans Terre, un roi anglais dégénéré, le Parlement, le censeur des gouvernants, ne peut être un paillasson, une télécommande, un mentor, encore moins, un arroseur arrosé.
La liste des pouvoirs dressés par Montesquieu comprenait : l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. C’était notre crédo à la conférence nationale souveraine de février 1990, après dix-huit ans d’un régime militaire né dans le camp capitaliste et qui avait migré, un an plus tard dans le camp socialiste. C’était l’époque de la guerre froide.
Après l’écroulement du mur de Berlin, le pays fut mis sous perfusion du FMI et de la Banque Mondiale. Car, les universités et les écoles étaient fermées, les fonctionnaires n’étaient plus payés depuis environ 8 à 12 mois, les cas de mort, de prostitution, de suicide étaient devenus un spectacle quotidien. Sept mille fonctionnaires, avec les fameux départs volontaires, avaient été licenciés et la dette de l’Etat s’élevait à six cent milliards de francs non dévalués. Les statistiques sont là. Le Bénin se trouvait en situation de catastrophe, de déliquescence totale d’un Etat. Il n’y avait plus de banques ; les hôpitaux, les écoles, les routes, bref, toute l’infrastructure sociale et économique était en ruine.
Le souvenir de cette période de désespoir reste à jamais gravé dans la mémoire de tous les béninois. Aussi, la conférence nationale aboutit-elle à un feu d’artifice. N’avions-nous pas vaincu la fatalité ? À nous la liberté : séparation des pouvoirs, multipartisme intégrale après le parti unique, alternance, limitation à cinq ans renouvelable une fois de la durée du mandat présidentiel, liberté d’opinion et d’association, en un mot, l’état de droit.
Après un quart de siècle, le moment est peut-être venu de faire un bilan, réclamé d’ailleurs depuis longtemps. Mais faisons-le dans l’esprit de la conférence nationale souveraine de février 1990 qui avait permis à une nation divisée de retrouver son unité, sa vigueur et sa dignité et s’insérer harmonieusement dans le quadrilatère Nigéria, Dahomey, Togo, Ghana de la CEDEAO.
J’ai rencontré le Chef de l’Etat et comme disait le Président ZINSOU, le Bénin n’a pas fini d’étonner et de s’étonner. Au bout d’une longue discussion, le Président Patrice TALON est disposé à faire baisser la tension dans le pays et à renouer avec les acquis de la conférence nationale. Deux points majeurs méritent d’être soulignés :
1.        Il mettra tout en œuvre, malgré les difficultés prévisibles, pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu’il soit besoin de toucher à la constitution de 1990.
2.        Il est aussi disposé à examiner favorablement, et dans les meilleurs délais, la proposition de Monseigneur GANYE, d’une loi d’amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil.
C’est là, le résultat des médiations de la CEDEAO, des Nations Unies, des nombreuses ambassades, de toutes les composantes de la nation et naturellement, du dynamisme de l’opposition. Je souhaite pour ma part, qu’en cette période pascale, le Dieu des chrétiens, Allah, Mahou, les mânes de nos ancêtres, bénissent tous nos efforts et inspirent le Chef de l’Etat.
Bonne fête,
Vive le Bénin,
Vive la Démocratie,
Je vous remercie.


Le Président Nicéphore Dieudonné SOGLO.
Ancien Président de la République
Ancien Maire de la ville de Cotonou
Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique,

Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA

jeudi 21 mars 2019

Deuil dans l’église catholique : Monseigneur Paul Vieira nous a quittés !


Deuil dans l’église catholique

Monseigneur Paul Vieira nous a quittés !

Publié le 21/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Monseigneur Paul Vieira s'en est allé pour le repos éternel


L’église catholique du Bénin est en deuil.
L’évêque de la commune de Djougou, Monseigneur Paul Vieira a rejoint les cieux. L’information qui a circulé sur les réseaux sociaux dans l’après-midi d’aujourd’hui nous a été confirmée par un prêtre catholique du Bénin. A l’en croire, il est décédé tôt dans la matinée de ce jour jeudi 21 mars 2019, dans la cité vaticane de Rome en Italie, suite à un cancer de sang.
En effet, dans le cadre du traitement de cette maladie dont il souffre depuis 14 années (2005), le regretté Monseigneur Paul Vieira était contraint à un périple pour lequel il séjournait pendant trois (03) mois en Italie chaque année.
Malheureusement, au cours de cette 14è saison sanitaire, il a plu à l’Eternel de le rappeler à ses côtés.
Nous vous reviendrons pour le programme éventuel de ses obsèques.

Condoléances …

L’équipe de Rédaction du quotidien LA TEMPÊTE présente ses profondes condoléances aux alliés parentaux et à la famille religieuse de l’illustre disparu qui a, pendant des décennies, réussi à graver son nom dans les cœurs des milliers de Béninois d’ici et d’ailleurs, de par le service eucharistique qu’il s’est assigné pendant plus d’un demi-siècle.
Paix à son âme.

Crise pré-électorale au Bénin: Voici les propositions de l’opposition pour une porte de sortie consensuelle

Crise pré-électorale au Bénin
Voici les propositions de l’opposition pour une porte de sortie consensuelle

Publié le 21/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE



Alors que la majorité parlementaire projetait une Révision « à polémiques » de la Constitution du Bénin avant de sortir de l’impasse électorale qui ne fait que durer, les principales figures de l’opposition ont pensé à une autre trouvaille pour le retour de la paix. Au détour d’une déclaration de presse déroulée hier mercredi 20 mars 2019 dans les locaux des FCBE, des représentants des partis politiques de l’opposition à savoir les FCBE, l’USL et RE ont d’abord fustigé  et rejeté l’idée de réviser la loi constitutionnelle pour le dénouement, avant de faire des propositions idéales, concrètes et démocratiques.
Morceaux choisis.

« Le 06 mars 2019, le Chef de l’Etat a donné l’impression de revenir sur la proposition de l’opposition faite depuis le 18 février 2019, en confiant la recherche de ce consensus au Président de l’Assemblée nationale ».

« L’opposition, tout en dénonçant le caractère biaisé de la démarche du Chef de l’Etat a, jusque-là, continué de prendre part aux discussions tout en rappelant ses préalables et la démarche qui convient en pareilles circonstances conformément au protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et autres textes dont le Bénin est signataire ».

« Mais curieusement depuis quelques heures, circule sur les réseaux sociaux un document  faisant état d’un consensus retrouvé avec la classe politique et qui projette même la révision de notre Constitution. Ce document qui serait le fruit des réflexions d’un groupe de travail dont les travaux sont en cours ne constitue pas un consensus retrouvé avec la classe politique et témoigne par la même occasion du manque de sincérité des auteurs et commanditaires de telles manipulations ».

« Dans une correspondance adressée au chef de l’Etat ce lundi 17 mars, l’opposition a rappelé au chef de l’Etat en quoi devrait consister la recherche du consensus … »

« Au regard de tout ce qui précède, l’Opposition propose que :
- la recherche du consensus soit élargie au-delà de l’Assemblée nationale conformément au protocole additionnel de la CEDEAO dans un format de médiation assurée par une personnalité neutre » ;

« - le  Chef de l’Etat instruise son Ministre de l’intérieur à l’effet de libérer les documents de formalisation et de mise en conformité aux partis politiques dont les dossiers de déclaration de constitution ont déjà été étudiés » ;

« - le Directeur général des impôts soit instruit à l’effet de libérer immédiatement les quitus fiscaux confisqués par ses services »;

« - les propos du genre de ceux tenus par le Ministre de la Justice Monsieur Séverin QUENUM sur une station radio internationale qui contredit tant dans la forme que dans le fond les déclarations du Chef de l’Etat du 06 mars 2019, le mettant ainsi dans une posture de duplicité soit condamnés »;

« - que des instructions claires soient données à la majorité parlementaire réunie au sein du BMP, afin que la perception de double jeux qui est actuellement projetée des déclarations du Chef de l’Etat du 06 mars 2019, cesse d’être des obstacles préjudiciables à une sortie consensuelle et apaisée de cette crise et de cette impasse électorale qui commencent à trop agacer l’ensemble des béninois épris de paix et d’élections inclusives. Cette situation commence également par désoler l’opinion nationale et internationale »;

« - que le processus électoral soit suspendu pour témoigner de la bonne foi du Chef de l’Etat  dans la recherche du consensus prôné ».

mercredi 20 mars 2019

MISS CREPUE BENIN 2019: Célébrer la fierté de la beauté féminine aux vestiges naturels

MISS CREPUE BENIN 2019

Célébrer la fierté de la beauté féminine aux vestiges naturels

Publié le 20/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Vue d'ensemble des candidates présélectionnées


Dans la pléthore des diverses initiatives de distinction et de révélation de la beauté féminine au Bénin, se révèle au nouveau concept hors du commun. Son nom, MISS CREPUE BENIN.
Initié par Fleurette d’Alméida, directrice de « Be Natural Cosmétiques », une structure de production, de promotion et de commercialisation des produits cosmétiques naturels locaux, la grande finale de ce concours de beauté qui valorise la fierté de la femme africaine à l’état originale est à sa 3è édition cette année.
Il est prévue pour le samedi 13 avril 2019 au CONCERTO, à Cotonou, avec la collaboration de plusieurs autres entreprises dont AYO Empÿr, spécialisée dans l’événementiel et la communication.
Conçu pour sensibiliser les femmes sur les dangers de l’utilisation des produits cosmétiques chimiques importés, c’est-à-dire les dégâts sanitaires à partir des cheveux et la peau, le concours MISS CREPUE BENIN vise à amener la femme africaine à s’accepter, à aimer son état naturel, à s’aimer tout simplement car même avec des cheveux naturels, on peut être belle et coquette.

Combien de femmes ont-elles déjà perdu la vie et toutes leurs ressources à cause des maladies cancérogènes occasionnées par les produits chimiques dont elles s’en raffolent par naïveté ?

Pour le président du comité d’organisation, Gaël Gbessovi, il est temps que la beauté africaine à l’état naturel soit désormais celle qui inspire fierté aux Béninois, aux Africains d’ici et d’ailleurs, vis-à-vis du monde entier. « D’ailleurs, si les cheveux constituent les caractéristiques phares pour identifier l’origine ethnique d’un individu, les dénaturer pour vouloir davantage plaire aux standards internationaux de beauté, est un dangereux jeu de suivisme qui traduit l’acte de reniement de notre origine, de notre Afrique noire », poursuit-il.
En challenge, onze (11) candidates originaires de plusieurs départements présélectionnées vont exhiber les points forts de leur splendeur à l’état naturel, pour remporter la prestigieuse couronne.
Le rendez-vous est donc pris pour le samedi 13 avril prochain au CONCERTO, pour le signal d’un véritable encrage, afin de révolutionner autrement la magnificence de la beauté naturelle africaine, à partir du Bénin.

On y revient.




mardi 19 mars 2019

Sébastien Dadji, président de l’Association ‘’Evasion Planète’’, à propos de la JIF 2019: « Il y a encore assez de problèmes qui bloquent l’épanouissement de la femme béninoise »

Sébastien Dadji, président de l’Association ‘’Evasion Planète’’, à propos de la JIF 2019

« Il y a encore assez de problèmes qui bloquent l’épanouissement de la femme béninoise »

Publié le 19/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE
Sébastien Dadji (à gauche) aux côtés des récipiendaires et femmes invitées


Dimanche 17 mars dernier, les locaux du siège du centre de formation pour le leadership et le développement CLAPES à Cotonou ont servi de cadre à une initiative entrant dans le cadre de la commémoration en différée de la Journée Internationale de la Femme. Organisée par l’Association Evasion Planète, l’événement a permis à plusieurs couches de la gent féminine présentes d’acquérir de nouvelles orientations, pour les bases d’une réussite et d’un épanouissement durable.

Connu pour ses 23 ans d’œuvres sociales, le président de l’Association Evasion Planète, Sébastien Dadji vient encore de faire parler son cœur. Pour lui, « il y a encore assez de problèmes qui bloquent l’épanouissement de la femme béninoise ; surtout au niveau de la jeunesse ».
Face à cet état de chose qui constitue le frein de développement de la Nation à divers niveaux, il est impérieux de continuer à apporter sa pierre à l’édifice. C’est pourquoi depuis plusieurs années, en collaboration avec plusieurs partenaires, il réunit et oriente les femmes affligées autour de divers creusets tels que « la journée du 08 mars » de chaque année.
Loin d’une occasion de réjouissance dimanche dernier, la circonstance était consacrée à un défi majeur : forger le mental des femmes, pour faire face aux vicissitudes sociales de la vie, afin de garantir un avenir rassurant et radieux. A l’honneur, des jeunes élèves et des femmes adultes venues de divers horizons et structures telle que le centre SOS Village d’Enfants d’Abomey-Calavi.
A travers un exposé-communication de Laurence Kiki invitée pour la circonstance, les dizaines de femmes présentes ont reçu des rudiments pour renforcer leur équilibre au sein de la société, gage de leadership au sein de la société.
Un tableau concocté pour la circonstance, en guise de souvenir, a été officiellement remis à la délégation des élèves venues du centre SOS Village d’Enfants d’Abomey-Calavi.

Témoignages …

« … La femme doit prendre son destin en mains, désormais. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, il faut que la femme se réveille de son sommeil, se secoue pour faire partir des bâtisseurs de ce pays… », nous a confié Julienne Yérima Zimé, ancienne directrice de la Direction de l’Alimentation Scolaire du Bénin qui a dégagé tout son enthousiasme pour l’organisation de cette initiative de l’Association EVASION PLANETE.
Léontine Houngbo, une autre invitée de l’événement a à son tour, témoigné de sa gratitude pour la volonté manifeste dont a fait preuve l’association. « Nous avons été orientées pour bâtir de nouvelles directives pleines d’avenir. Grâce à cette association, nous avons notifié que la détermination et l’engagement constituent les clefs de la réussite », a-t-elle poursuivi.


lundi 18 mars 2019

Processus de sortie de l’impasse électorale au Bénin : La session extraordinaire reportée au jeudi prochain


Processus de sortie de l’impasse électorale au Bénin

La session extraordinaire reportée au jeudi prochain

Publié le 18/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE



Alors que tous les yeux sont rivés vers les députés ce jour lundi 18 mars 2019, pour aborder la phase pratique du dénouement de la crise électorale qui secoue tout le peuple depuis des semaines, la session parlementaire vient d’être reportée pour le jeudi 21 mars prochain.
Convoquée pour 10 heures par le président de l’Assemblée Nationale qui est en charge des tractations, la session n’a été ouverte qu’à 18 heurs 40 mn. Et pour cause, le quorum n’avait pas été atteint. Il a fallu qu’il sonne 18H 40 mn avant que 43 députés ne soient présents.
A sa prise de parole, Me Adrien Houngbédji a expliqué à ses collègues députés la principale raison liée à ce grand retard. A l’en croire, les différentes tractations des coulisses d’avant démarrage. A peine démarrée, la session a été suspendue et reportée pour le jeudi prochain.
Quelles sont les principales raisons de ce report ?
Et pourquoi le quorum n’avait-il pas été atteint ?
Nous vous reviendrons pour plus de détails, dans nos prochaines parutions.

lundi 11 mars 2019

Quatre (04) incidents d’avions du samedi nuit à hier dimanche: 157 morts, 30 blessés, 33 pays endeuillés

Quatre (04) incidents d’avions du samedi nuit à hier dimanche

157 morts, 30 blessés, 33 pays endeuillés

Publié le 11/03/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

  
Une image de l'épave de l'avion


Pathétique ! L’ange de la mort était-il présent dans les airs samedi et dimanche ?
Quatre (04) incidents d’avions de différentes compagnies aériennes ont été malheureusement été enregistrés le week-end écoulé. Bilan, 157 morts de 33 nationalités différentes et 33 blessées.
Il s’agissait des compagnies Air France, Air Turkish Airlines, Air Transat et Ethiopian Airlines, le plus catastrophique du lot.
En partance de la capitale Addis Abeba pour Nairobi hier matin, le vol d’un Boeing pourtant neuf livré à la compagnie Ethiopian Airlines en 2018 a disparu des radars, juste six (06) minutes après le décollage, malgré les bonnes conditions météorologiques confirmées. Après les recherches qui ont duré un court moment, le crash est confirmé. Tous les 149 passagers à bord et les huit (08) membres d’équipage (157 personnes) ont péri.

Un peu avant cet incident, un autre Boeing turque, Turkish Airlines en partance d’Istanbul pour New York avait déjà occasionné 33 blessés. Selon les recoupements, l’appareil qui contenait 347 personnes à bord avait traversé une zone de turbulence et a été terriblement secoué avant de se poser.

Samedi nuit, l’un des moteurs d’un Boeing de la compagnie Air France transportant 500 passagers a explosé en plein vol, au-dessus du Niger. Le vol était en partance d’Abidjan pour Paris et le pilote a dû faire demi-tour sur Abidjan. Plus de peur que de mal, aucun dégât majeur n’a été enregistré.

Au même moment, le crash d’un avion de la compagnie canadienne Air Transat transportant 189 passagers a été évité de justesse, en partance de la capitale  Montréal pour la Floride. Le pilote a dû faire un atterrissage d’urgence sur un aéroport de Newark. Et pour cause, l’appareil indiquait la présence de fumée.

La miraculée de la Zambie …

Carole Jilombo, une ressortissante de nationalité zambienne a changé son vol d’Ethiopian Airlines ET302 en partance d’Addis Abeba pour Nairobi à la dernière minute. Cette décision hasardeuse lui a donc sauvé la vie car tous les 157 passagers du vol ont péri.
Comme quoi, quand votre heure n’a pas encore véritablement sonné, il y a toujours quelque chose qui vous épargne du danger, à un doigt près.