vendredi 31 mai 2019

Promotion des valeurs citoyennes pour la conservation de la Paix : Un géant concert live de l'EACE mobilise du monde au campus ce dimanche

Promotion des valeurs citoyennes pour la conservation de la Paix

Un géant concert live de l'EACE mobilise du monde au campus ce dimanche

Publié le 31 Mai, 2019 à 12h 18 mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE



Après le show inédit à la « Rasta Fari » le 11 mai dernier, le campus d’Abomey-Calavi s’ouvre à nouveau au grand public accroc de la bonne musique ce dimanche 02 juin à 19h.
Et pour cause, un géant concert live mobilise la jeunesse, particulièrement le monde estudiantin. C’est autour d’un concept, pour sensibiliser à la culture de la bonne citoyenneté et de la paix en milieu universitaire.

Initié par l’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants (EACE), le concert sera animé par les K-Seurs, l’orchestre de ladite ensemble, avec plusieurs autres artistes de renommée conviés pour la circonstance.
Soutenue par la Maison de la Société Civile et la Coopération Suisse, cette initiative de l’EACE est une invite à une prise de conscience collective surtout à l’endroit de la jeunesse, étant donné que l'université constitue le grand carrefour du développement qui forme la jeunesse connue comme le fer de lance de ce développement.

« Nous avons conçu ce projet dans la dynamique de sensibiliser le monde estudiantin entier, pour les exhorter à la culture de la bonne citoyenneté, pour préserver la Paix…
Pour nous, il s'agira de dire Non à l'instrumentalisation des jeunes qui participent aux scènes de violence comme ce fut malheureusement le cas des 01 et 02 Mai derniers, au lendemain de l’élection législative dernière », nous a confié Jacob Mambou, directeur de l’EACE.

Le rendez-vous est donc pris pour ce dimanche 02 juin à 19 heures, sur le terrain de handball du campus d’Abomey-Calavi, pour un spectacle très riche et plein de surprises, au regard de la horde d’artistes invités.
Mais avant le concert dans la soirée, une grande caravane dans les agglomérations d’Abomey-Calavi, suivie d’une séance de sport-danse, occuperont les organisateurs dans la matinée, en attendant le show.


Jacob MAMBOU, Directeur de l'EACE 2018-2019

jeudi 23 mai 2019

Police Républicaine du Bénin : Nazaire Hounnonkpè et Philippe Houndégnon perdent leurs grades de généraux de police

Police Républicaine du Bénin

Nazaire Hounnonkpè et Philippe Houndégnon perdent leurs grades de généraux de police


Publié le 23 Mai, 2019 à 14h 25mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Les deux ex-généraux Philippe Houndégnon (à g.) et Nazaire Hounnonkpè


L’actuel directeur général de la police républicaine du Bénin, Nazaire Hounnonkpè et l’ancien directeur général de la police Louis Philippe Houndégnon ont été dégradés.
Ils ont été déchus de leurs grades de généraux à eux attribués le 1er août 2015, sous le régime défunt.


L’information a été rendue publique à travers une décision rendue ce jour, jeudi 23 mai 2019 par la chambre administrative de la Cour suprême qui a annulé leur promotion.
Saisie par les généraux Tozé et Agbossaga au lendemain de leur promotion par l’ex-président de la République, la Cour administrative, après plusieurs assises, a délibéré que l’attribution des grades aux deux officiers de police était fantaisiste car, elle était contre les textes en vigueur.
Ils retournent alors à leur grade de commissaire principal, perdant ainsi tous les avantages et attributs auxquels ils jouissaient depuis environs quatre (04) années.

Pour rappel, Nazaire Hounnonkpè était chargé de mission du Président de la République Patrice Talon pour les affaires de sécurité intérieure. Il a été promu au titre de directeur général de la police républicaine le 05 janvier 2018, la nouvelle force de sécurité issue de la fusion de la police et de la gendarmerie nationale.

Coïncidence ?

Le hic dans cette affaire de rétrograde est que la décision soit tombée dans une période où des rumeurs circulant sur la toile depuis plus de deux semaines, font état de ce que le désormais « ex-général » Nazaire Hounnonkpè ne serait plus en phase avec le Président de la République, à cause d’une affaire délicate. Raison de son absence pendant plus d’une semaine du territoire national.
Des rumeurs que « l’ex-général » a nié, dès son come-back à Cotonou, lundi dernier.
We wait and see.




mercredi 22 mai 2019

Assemblée Nationale du Bénin / Après le bureau : Qui sont ces nouveaux personnages désormais aux commandes ?

Assemblée Nationale du Bénin / Après le bureau

Qui sont ces nouveaux personnages désormais aux commandes ?

Publié le 22 Mai, 2019 à 16h 38mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE


Les choses vont vite au cours de la 8è mandature de l’Assemblée Nationale du Bénin. Du bureau jusqu’à la cellule de communication, en passant par le cabinet, le commandement militaire, les groupes parlementaires et les commissions techniques, tout est déjà au point. Et seulement en six (06) jours, de conciliabules, comme des lettres à la poste.


C’est au lendemain de l’installation des députés que la toute première nomination a été prononcée. Il s’agit du chef de bataillon Charles Sounouvou Yédénou, désormais à la tête du commandement militaire de l’Assemblée Nationale. Il remplace ainsi le colonel Rolland Kouton rappelé à d’autres services.
S’en est suivie la nomination du tout nouveau Directeur de cabinet de l’Assemblée Nationale. Il a pour nom, Mathieu Ahouansou.

Dans l’après-midi d’hier mardi 21 mai 2019, la nouvelle équipe de la cellule de communication a, elle-même été connue. Il s’agit de Fiacre Vidjingninou et de Vitali Boton, respectivement chef de la cellule de communication et attaché de presse du président de l’Assemblée.

Quid des groupes parlementaires et des commissions techniques …

Pour le compte de la 8è mandature de l’Assemblée Nationale du Bénin, deux (02) groupes parlementaires seulement ont été créés. Le premier a pour nom « Le Bloc Républicain » et est présidé par l’He Jean-Michel Abimbola.

Quant au second groupe parlementaire, il est intitulé « L’Union progressiste ». Il est présidé par l’He Marcellin Ahonoukoun, l’élu de la 5è circonscription électorale.
Cinq commissions techniques ont été mises en place. C’était à la fin de la plénière d’hier mardi 21 mai 2019. Elles sont présidées par des députés expérimentés, de vrais connaisseurs du rouage du fonctionnement de l’Assemblée Nationale, élus par leurs collègues.

L'honorable Rachidi Gbadamassi préside la commission de défense et des relations extérieures de l'Assemblée Nationale.
L'honorable  Gérard Gbénonchi est élu président de la commission des finances à l'Assemblée nationale.
L'honorable Barthélémy Kassa, quant à lui, préside la commission du plan.
L'honorable Orden Alladatin a été élu président de la commission des lois.

La toute dernière commission, celle de l’éducation, de la culture et des affaires sociales est présidé par l'honorable Aké Natondé.

mardi 21 mai 2019

Bénin : Tous les Ministres élus députés démissionnent du Parlement et maintiennent leurs postes au Gouvernement

Bénin

Tous les Ministres élus députés démissionnent du Parlement et maintiennent leurs postes au Gouvernement


Publié le 21 Mai, 2019 à 17h 45mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE



Au nombre de huit (08) à avoir déposé leurs candidatures, sept (07) Ministres du gouvernement du Bénin ont pu se faire élire lors du scrutin législatif du 28 avril dernier.
 Au nombre des Ministres déclarés élus députés par la Cour Constitutionnelle le jeudi 02 mai 2019, on compte six (06) titulaires et une seule suppléante. Elle, c’est la Ministre de la fonction publique Mathys Adidjatou dont la titulaire Sofiath Schanou est élue membre du bureau de l’Assemblée Nationale.
Officiellement installés le jeudi 16 mai dernier au Palais des gouverneurs, tous les six (06) Ministres ont, à tour de rôle, déposé le tablier pour rejoindre le gouvernement Talon.

D’entrée de jeu, c’est le Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia qui ouvre le bal, 24 heures après son installation, cédant ainsi son siège à sa suppléante Talata Mariama Zimé CHABI qui a été élue Première Vice Présidente de l’Assemblée Nationale.
Vient en 2è position, le Ministre d’Etat, chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané qui démissionne en cédant son siège à son suppléant hier lundi 20 Mai 2019, Assan Séibou.
Et c’est aujourd'hui mardi 21 mai 2019 qu’est intervenue la plus grande vague de démissions.

Du Ministre de la culture, du tourisme et des sports Oswald Homéky  jusqu’au  Ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle Kakpo Mahougnon, en passant par le Ministre des infrastructures et des transports Allassane Seïdou et le Ministre délégué chargé de la défense nationale Fortunet Alain Nouwatin, ils ont respectivement renoncé à leurs titres de députés.
Ils cèdent ainsi leurs sièges à leurs suppléants qui sont respectivement, Étienne Tognigban, Léon Adin Houessou,  Alidou DÉMOLE MOKO et  Gildas Agonkan.


Rappelons qu’en dehors des Ministres qui ont démissionné ce jour, une autre grosse figure de la politique du Zou ne veut pas conserver son titre de député. Il s’agit de Luc Sètondji Atrokpo, Maire de la commune de Bohicon et président de l’association nationale des communes du Bénin (Ancb). Il rejoint ainsi son poste de Maire, laissant son fauteuil parlementaire à son suppléant, Sanny Mama.

Showbiz béninois: Prophétie Dodayi, cet artiste hip hop qui signe un retour en grand

Showbiz béninois

Prophétie Dodayi, cet artiste hip hop qui signe un retour en grand

Publié le 21 Mai, 2019 à 11h 50mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Le DG Kardinal Music (à d.) remettant à Prophétie Dodayi, le contrat qui officialise leur collaboration


Le milieu du showbiz béninois connaîtra une grosse bousculade, les jours à venir. Et pour cause, un talentueux et jeune artiste de la génération hip hop s'apprête à reprendre les manettes de sa carrière artistique lancée à travers un single populaire dont le refrain est connu de tous.

Pour qui connaît et fredonne les paroles du refrain “Dalô wôtinmin.... Yanvi tché tèba... Noubi glo gali sin hanwé aaaa...", il s'agit bien de l'auteur qui, aujourd'hui, signe son grand retour grâce à une maison de production intitulée "Kardinal Misic".

A l'honneur, Prophétie, baptisé désormais ‘’Prophétie Dodayi’’, son nouveau nom d'artiste qui renouera avec ses fans, à travers un nouveau single avant la fin du mois de mai de cette année.

Une collaboration Prophétie Dodayi - Kardinal Music: pour quel rendement ?

En effet, même si la carrure du jeune et talentueux accroc de la pop music ‘’Prophétie Dodayi ’’ n'est plus à démontrer, la toute première interrogation qui hante les esprits des connaisseurs du showbiz, c'est de vouloir se rassurer si la collaboration entre ce talent aux dons naturels du flow et Kardinal Music, une toute nouvelle maison de production, est prometteuse...

Le doute s'accroît davantage lorsqu'on sait que le propriétaire de ladite maison de production, Lionnel AÏSSI, ancien Manager de Wily Mignon est l'actuel manager de Dossi depuis plusieurs années. En clair, quel résultat probant un véritable consommateur et mercantiliste de la musique populaire, peut-il offrir avec un jeune artiste de la pop music ?

Tout compte fait, la sortie du nouveau single qui officialise le retour du jeune artiste signé Kardinal Music, pourrait davantage réorienter les esprits vers  la confiance.
Et ce serait, sans doute, pour le jeune producteur Lionel AÏSSI, le premier coup d'essai qui dresse le lit à un coup de maître.


We wait and see.

lundi 20 mai 2019

Tension sociopolitique nationale : Voici l'intégralité du discours de Patrice Talon à la Nation béninoise

Tension sociopolitique nationale

Voici l'intégralité du discours de Patrice Talon à la Nation béninoise

Publié le 20 Mai 2019, à 23h15mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Patrice Talon, Président de la République du BENIN


Mes chers compatriotes,

Le processus électoral relatif à la 8ème législature de notre pays vient de s’achever.

Il aura été l’aboutissement d’une réforme majeure, difficile, à la fois souhaitée et redoutée : la réforme du système partisan.

Cette réforme était souhaitée parce qu’elle était attendue de vieille date, autant par les citoyens, la société civile, que par les acteurs politiques, pour redonner confiance aux uns et crédibilité aux autres, quant à l’importance de l’impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays.

Elle était redoutée parce que, inévitablement, elle remettrait en cause les acquis des acteurs d’un multipartisme débridé que nous avons cultivé depuis bientôt 30 ans, et qui est la cause principale d’une mauvaise gouvernance, source de notre sous-développement.

C’était donc en soi une réforme risquée.

Fallait-il l’engager au risque de générer toutes controverses ?

Fallait-il, au contraire, y renoncer, la renvoyer sinon à plus tard, du moins aux calendes grecques, alors que l’impérieuse nécessité d’accélération du développement socioéconomique de notre pays en dépend aussi ?



Mes chers compatriotes,

Depuis trois ans, convaincu que nous ne pouvions continuer à nous satisfaire de notre situation critique à bien des égards, je vous ai invités à l’effort et vous ai engagés sur la voie de réformes indispensables à notre développement.

Elles paraissent parfois impossibles, inopportunes, mais sont nécessaires au progrès.

Elles sont difficiles, oui, mais à force de courage nous les réussissons progressivement et nous finissons par en reconnaître la pertinence et l’opportunité.


Les résultats déjà obtenus sont évocateurs à plus d’un titre.

Je n’ai jamais eu de cesse de les considérer comme des victoires collectives, car je sais la part importante que chacun de vous y prend. Je sais quels sacrifices chacun consent.

Notre pays n’a, en réalité, pas d’autre choix.

Il est tenu et doit se révéler à lui-même par la rigueur dans la gestion et la soumission à ses lois.

En cela, la classe politique a un rôle majeur à jouer et doit servir de modèle.

C’est mû par cette conviction et porté par cette foi fervente que j’ai soutenu l’initiative de la réforme de nos pratiques partisanes et électorales, rassuré qu’à force de persévérance dans l’action, nous parviendrons à des résultats durables.

Cette réforme, je la savais délicate.

Je sais cependant qu’elle est nécessaire à notre progrès économique et social durable, car, si nous ne risquons rien, nous n’aurons rien de mieux.

J’avais conscience que parce qu’elle a vocation à bousculer nos acquis et habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes.

Nous nous y sommes courageusement engagés mais certains d’entre nous n’ont pas su faire preuve de sagesse, de mesure et de patriotisme.

Leurs actions ont été d’une violence inédite.

Cette épreuve-là, autant elle aura été rude, autant elle devra nourrir la naissance d’un nouvel idéal.

En effet, nos incompréhensions, nos heurts, nos contradictions et même nos dérapages ne doivent pas avoir pour conséquence de nous ancrer dans l’immobilisme et dans nos travers.

Tout ce qui nous est arrivé doit être utilement mis au crédit d’une crise de croissance de notre processus démocratique.

Car, si personne ne conteste la justesse du diagnostic qui a conduit à la réforme du système partisan, peut-être n’étions-nous pas suffisamment préparés pour franchir cette étape.

Aussi, n’importe-t-il pas très peu de chercher à savoir qui a raison ou qui a tort ?

Ainsi que je l’ai dit le 27 décembre 2018 devant l’Assemblée nationale, lors de mon message sur l’état de la nation, ce qui est attendu de nous, ce n’est pas d’avoir raison individuellement, mais plutôt collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation.



Mes chers compatriotes,

C’est le lieu pour moi, au nom de la nation tout entière, de déplorer que pour une controverse parmi tant d’autres, pour quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, nous ayons pu en arriver à une telle manifestation de violence.

Cela est très regrettable.

Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines.

Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées.

De même, j’ai une pensée affective pour les agents des Forces de Défense et de Sécurité agressés ou blessés, et je salue leur sens du devoir et du sacrifice au service de la République et pour la protection des personnes et des biens.

Je n’oublie pas ceux qui ont perdu des biens de toutes natures.

En somme, notre pays aura payé un lourd tribut et cela ne doit plus jamais se reproduire.

Cette épreuve-là, elle doit nous unir davantage et nourrir notre marche vers le développement.

C’est pourquoi je remercie chaleureusement tous ceux qui, individuellement ou collectivement, ont œuvré au retour de la paix.

C’est aussi là la preuve que nous sommes un grand peuple, le peuple du Bénin, capable de surmonter nos difficultés.

Ainsi sommes-nous restés unis face au drame survenu le 1er mai dernier dans le parc de la Pendjari, avec la mort d’un de nos compatriotes et l’enlèvement de deux touristes français libérés plus tard sur le territoire voisin du Burkina Faso au sacrifice de deux officiers français.


Notre indignation collective est profonde.

Elle n’est ni de l’Opposition, ni de la Mouvance.

Elle n’a pas de religion et n’est d’aucune région.

Elle est simplement celle du Bénin tout entier.

Je veux ici, au nom de tous, rendre un vibrant hommage à notre compatriote assassiné, aux soldats français tués, et saluer la libération des deux touristes.

Je veux surtout vous rassurer qu’en attendant les résultats des enquêtes, mon Gouvernement a promptement pris la mesure de la situation.



C’est pourquoi, bien que le parc soit déjà aux normes internationales grâce au savoir-faire de notre partenaire African Parks, nous avons décidé de renforcer davantage le dispositif de sécurité aussi bien en effectif qu’en moyens logistiques ultra modernes.

Ceux-ci seront mis en place à très court terme.


Mes chers compatriotes,

Des difficultés, il y en aura sans doute encore sur notre parcours, pour rythmer notre quête légitime de progrès et éprouver notre détermination à y parvenir.

Mais comme à chaque fois, nous saurons puiser en nous les ressources pour être à la hauteur des attentes.

A ce propos, je voudrais inviter le nouveau Parlement qui vient de se doter de son bureau, à se mettre résolument au service du Bénin entier.

Je l’invite à jouer son rôle avec panache pour démentir les suspicions légitimes qui ont pu naître à son égard et apaiser les craintes qu’il suscite.


Il doit, au nom du peuple, voter des lois qui renforcent la démocratie et soutiennent le développement socioéconomique, procéder au contrôle méthodique et rigoureux de l’action du Gouvernement pour l’amener à faire mieux et toujours plus au service de l’Etat et des populations.

Je l’invite tout particulièrement à rassurer l’Opposition politique en procédant à la relecture responsable de la Charte des partis et du Code électoral, pour les actualiser en tenant compte des réalités de l’évolution de notre pays.

Il devra en être autant pour la loi portant statut de l’Opposition, afin de lui créer les conditions les meilleures pour sa libre expression, l’accomplissement de son rôle démocratique dans les formes indiquées et, en définitive, pour sa contribution au développement économique et social de notre pays.

Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j’inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin.


D’ores et déjà, je veux ici vous redire, chers compatriotes, ma détermination à bâtir avec vous, notre société dans laquelle la démocratie sera plus que jamais un réel instrument de développement socioéconomique, où chacun est libre de ses opinions mais responsable de ses actes, et où les lois sont les mêmes pour tous.

Une société de plus en plus moderne où chacun, au service de la communauté, dans la sphère d’action qui est la sienne, n’a qu’une seule obsession : faire grandir le Bénin chaque jour un peu plus.

Vive le Bénin,

Je vous remercie

samedi 18 mai 2019

Quelques minutes après son élection : Voici l’intégralité du discours rassembleur prononcé par Louis Vlavonou, pdt de l’Assemblée Nationale

Quelques minutes après son élection

Voici l’intégralité du discours rassembleur prononcé par Louis Vlavonou, pdt de l’Assemblée Nationale

Publié le 18 Mai 2019, à 17 45mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE



Louis Vlavonou, pdt de l'Assemblée Nationale du Bénin


Honorable doyen de la huitième législature,

Messieurs les plus jeunes députés membres du bureau d’âge,

Mesdames et Messieurs les honorables députés de la huitième législature,

Monsieur le secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale et son adjointe,

Messieurs les directeurs techniques,

Mesdames et Messieurs les cadres à divers niveaux du secrétariat général administratif,

Mesdames et Messieurs,

Mon âme exalte le seigneur, exulte mon Esprit en Dieu mon sauveur. Il s’est penché sur son humble servante et désormais tous les âges me diront bien heureuse. Le puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son nom ; son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bas, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes et il élève les humbles.

Oui, c’est avec une très grande émotion que j’endosse aujourd’hui, vendredi 17 mai 2019, cet habit de premier responsable de notre institution. Merci pour la confiance que vous venez de placer en ma modeste personne. Je voudrais vous rassurer que je mettrai un point d’honneur à mériter pleinement cette confiance que vous placez en moi. Je continue toujours de remercier le tout puissant pour cette grâce qu’il m’a faite car, comme le disent les Ecritures, cela ne dépend ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.

D’entrée, au nom des membres du bureau, appelés à m’assister, je remercie sincèrement tous ceux qui ont voulu témoigner de leur confiance d’abord à mon endroit, puis aux autres membres du bureau, ici présents à mes côtés. Je voudrais particulièrement saluer le doyen d’âge. Que dis-je, mon ancien Dg qui me fait l’honneur de m’installer. Il a su diriger les débats de main de maître avec l’humour qu’on lui connaît. Loin de nous ennuyer, cet humour dont il a le secret a permis à nos travaux de se dérouler dans une ambiance bon enfant.

Honorable doyen d’âge, soyez-en remercié.

Je n’oublie pas nos jeunes collègues qui ont soutenu sans faille le doyen d’âge dans leur mission de secrétaire de séance. L’histoire a déjà retenu vos noms à l’occasion de cette nouvelle page que le Bénin vient d’ouvrir. J’associe à mes remerciements le personnel parlementaire dans leur ensemble et au monde de la presse dont la mission est importante pour nos assises. Je salue spécialement l’Ortb qui depuis hier, ne ménage aucun effort pour couvrir tous ces événements.

Honorables collègues, mesdames et messieurs,

Comme vous vous en doutez, je prends les rênes de la huitième législature dans un contexte assez spécial. Contexte spécial en ce que l’issue du processus électoral d’avril dernier laisse un arrière-goût à une certaine frange de notre peuple. Contexte spécial en ce que la peur habite encore certains d’entre nous. Non pas la peur liée à la sécurité et à l’intégrité physique, mais celle de ne pouvoir pas remplir correctement la mission et à donner satisfaction au peuple dont nous sommes les dignes représentants. Contexte spécial enfin en ce que les défis sont grands et assez importants. C’est de ce contexte spécial que nous devons tirer nos capacités intellectuelles et spirituelles pour mériter cette confiance du peuple et démentir les schémas stéréotypés que notre peuple malheureusement se forge. Nos délibérations doivent nous rendre témoignages à travers des lois de bonne facture et un contrôle régulier de l’action gouvernementale. Une proximité avec notre base est aussi un gage de respect à ce peuple qui a besoin d’être rassuré. J’ai tout de même foi qu’il n’y à pas d’autorité qui ne vienne de Dieu et celles qui existent ont été mises en place par Dieu. Le Tout Puissant, le Miséricordieux, saura nous guider dans l’intérêt supérieur de notre peuple.

Je voudrais vous inviter maintenant à nous tourner vers l’avenir dans un esprit patriotique en vue de la construction de la cohésion sociale et de l’unité nationale de notre pays. Ensemble, faisons de notre parlement, celui de la huitième législature, une assemblée au service de notre peuple souverain.

Chers collègues députés,

Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui, une page est tournée et je tiens à saluer le travail de qualité accompli par le président Me Adrien Houngbédji au cours de la législature qui s’achève. Son investissement et son dévouement pour le rayonnement de notre institution parlementaire mérite et force notre considération et notre respect. Je ne serai pas plus long car le temps nous presse.

Des tâches nous attendent dans les tout prochains jours. C’est pourquoi je voudrais vous réitérer mes remerciements en vous priant de vous tenir prêts à répondre à la sollicitation du bureau pour la mise en place diligente des autres organes du parlement de la huitième législature. Il s’agit : des groupes parlementaires, des commissions techniques permanentes avec leurs différents bureaux, organes qui s’ajouteront au bureau de l’Assemblée nationale pour former la conférence des présidents. Je dois pouvoir compter sur votre disponibilité et votre ponctualité pour accomplir cette mission dans les délais requis.

C’est sur ces mots de détermination et d’espoir que je voudrais vous renvoyer devant votre devoir, notre devoir, celui que la patrie vient de nous confier.

Vive le Bénin !

Vive l’Assemblée nationale !

Vive la huitième législature !

Plein succès à nos délibérations.


Je vous remercie pour votre aimable attention.

vendredi 17 mai 2019

8è mandature de l’Assemblée Nationale du Bénin : Voici les noms des sept (07) membres du bureau élus ce jour

8è mandature de l’Assemblée Nationale du Bénin
Voici les noms des sept (07) membres du bureau élus ce jour

Publié le 17 Mai 2019 à 22h35mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE


Louis Vlavonou, nouveau Président de l'Assemblée Nationale du Bénin

Proclamés élus le jeudi 02 mai dernier par la Cour Constitutionnelle, suite au scrutin du 28 avril avec un faible taux de 27 % de participation de votants, les 83 députés de la 8è mandature de l’Assemblée Nationale du Bénin sont officiellement installés hier jeudi 16 mai 2019, au palais des gouverneurs dans la capitale Porto-Novo.
Comme l’indique la Constitution et la Charte de l’Assemblée Nationale, ils devront élire le nouveau bureau devant coordonner les travaux pendant les quatre années de leur mandature, 24 heures après ladite installation. Chose effective ce jour, depuis quelques heures.
Ainsi, après les tractations qui ont duré quelques heures, les noms des membres du bureau sont dévoilés. Ceci, suite à une liste unique sans challenge proposée qui a été validée par les députés, de par leurs votes, à tour de rôle.
Voici la composition du bureau de l’Assemblée Nationale, 8è mandature.

Président : VLAVONOU Louis
1ère Vice Présidente : CHABI Galata Mariama Zimé
2è Vice Président : GBIAN Robert
1 er Questeur : YEHOUETOMEY Boniface
2è Questeur : OKOUNLOLA Biaou André
1er Secrétaire Parlementaire : SCHANOU Sofiath
2è Secrétaire Parlementaire : KOGBLEVI Djimèko Délonix

Rappelons que depuis l’entame du processus déroulé pendant plusieurs heures ce jour sous la coordination du doyen d’âge Walys Zoumarou et des deux plus jeunes députés, la surprise a été totale. La liste proposée n’était pas celle attendue par les uns et les autres.
Nous y reviendrons dans notre prochaine publication, celle de demain samedi matin.

Election du bureau de l’Assemblée Nationale/8è mandature : Aucun enjeu ! Les dés sont déjà pipés

Election du bureau de l’Assemblée Nationale/8è mandature
Aucun enjeu ! Les dés sont déjà pipés

Publié le 17 Mai 2019 à 16h00’
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE


Contrairement aux difficiles conciliabules qui se font observer comme d’habitude avant l’élection du bureau d’une nouvelle mandature de l’Assemblée Nationale au Bénin, les choses semblent ne pas se dérouler comme telles cette fois-ci en 2019, pour plusieurs raisons.

D’entrée de jeu, le fait que la 8è mandature soit composée que de deux (02) partis politiques soutenant le Chef de l’Etat devrait faciliter les tractations. Et si tractations il devrait avoir, rien de devrait être décidé sans l’accord du Chef de l’Etat Patrice Talon, fondateur des deux partis représentés à l’Assemblée Nationale.

L’autre raison fondamentale qui devrait faciliter les choses, c’est le principe d’expérience parlementaire auquel semble tenir l’actuel locataire de la Marina, selon les indiscrétions, car n’est pas deuxième personnalité de l’Etat qui veut, mais qui en a les expériences.
Ce qui donne d’office favori, des figures politiques à commencer par Louis Vlavonou, membre du parti Union Progressiste, proposé au poste du président de l’Assemblée Nationale.

Chose étonnante, les 83 députés de la 8è mandature n’ont proposé qu’une seule liste, coiffée par Louis Vlavonou, contrairement au principe de l’équilibre régional estimé par les uns et les autres.

On y revient.

Assemblée Nationale / 8è mandature : Sacca Lafia renonce à son titre de député

Assemblée Nationale / 8è mandature
Sacca Lafia renonce à son titre de député

Publié le 17 Mai 2019 à 14h16’
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE



Directeur de campagne du parti « Union Progressiste » de la mouvance présidentielle et élu député le 28 avril dernier, l’actuel Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique Sacca Lafia a renoncé à son titre de député.
Alors qu’il était l’une des personnalités pressenties pour occuper le perchoir de l’Assemblée Nationale, titre de la deuxième personnalité du pays, l’homme n’a visiblement pas encore fini sa mission de sécurité de la Nation.

Il cède son statut de député à sa suppléante, dame Mariam Tchabi Zimé qui, elle aussi, occupait deux autres postes qu’elle devra céder à d’autres compatriotes qualifiés.
En effet, en tant que professeur de philosophie, la désormais député de la 8è circonscription électorale Mariam Tchabi Zimé qui a déjà été investie devant ses collègues ce matin, est conseillère communale et directrice départementale de l’enseignement secondaire.

Ainsi donc, Sacca Lafia quitte le carré d’As des personnalités telles que Abdoulaye Bio Tchané et Allassane Seydou pressentis pour occuper le perchoir.


samedi 11 mai 2019

Concert live 100 % Reggae en hommage à Bob Marley : Kwamy Mensah sera aux côtés des K-Seurs de l’EACE, pour un show inédit (Un spectacle sans tabac, un hommage sans la dépravation)

Concert live 100 % Reggae en hommage à Bob Marley

Kwamy Mensah sera aux côtés des K-Seurs de l’EACE, pour un show inédit

(Un spectacle sans tabac, un hommage sans la dépravation)

Publié le Samedi 11 Mai, 2019 à 16h 56 mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE



‘’11 Mai’’ 2019. C’est le jour ‘’J’’ de la fameuse célébration et d’hommage au légendaire Bob Marley, précurseur de la célèbre musique « reggae ». A l’occasion de la 38è édition cette année, les K-Seurs, l’orchestre de l’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants (EACE) d’Abomey-Calavi se feront accompagner d’un artiste Béninois pas des moindres.
Héritier d’une figure emblématique de la musique moderne, Kwamé Mensah, fils du regretté Gnonnas Pédro s’accorde avec l’EACE pour un spectacle pas comme les autres.

L’homme vivant en Espagne a déjà pris son vol et est déjà au bercail depuis 72 heures, pour accompagner le mouvement, à travers deux reprises exceptionnelles de son feu père, pour mettre le feu ce soir à partir de à partir de 20 heures.

Au nombre des chansons programmées pour être exécutées en live, « Ne tuez pas la liberté », version reggae de la chanson, comme pour véhiculer un message d’incitation à la culture des principes de paix, au regard des derniers événements observés au Bénin depuis des semaines.

Un hommage dans la discipline …

Le bureau directeur de l’EACE coiffé par Jacob Mambou a, cette année, pris des mesures idoines pour un « 11 Mai » bien différent et mieux organisé.

D’abord, c’est le contenu du répertoire qui impressionne. A la dernière répétition déroulée hier vendredi 10 Mai 2019, les alentours de la salle de répétition de l’EACE étaient pris d’assaut par un impressionnant public visiblement attiré par les chansons programmées qui défilaient, à tour de rôle.


L’autre défi lancé et qui se convertira en exploit, c’est la décision d’un « 11 Mai sans TABAC » qui devrait s’observer lors du déroulement du concert ce soir. Ceci, pour enfin, un « 11 Mai » désormais largement ouvert aux personnes non-accrocs et allergiques au tabac.

jeudi 9 mai 2019

Hommage à Bob Marley : Les K-Seurs de l’EACE annoncent un spectacle sans tabac ce samedi

Hommage à Bob Marley

Les K-Seurs de l’EACE annoncent un spectacle sans tabac ce samedi

Publié le 10 Mai, 2019 à 7h 10 mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE


Devenu un rendez-vous incontournable depuis des décennies, l’ultime concert live 100% Reggae déroulé en hommage à l’illustre Bob Marley  va mobiliser davantage du monde ce samedi 11 Mai 2019, au campus de la plus vaste des Universités du Bénin. A la manette, les K-Seurs de l’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants d’Abomey-Calavi (EACE), l’un des plus vieux orchestre du Bénin qui annonce un contenu impressionnant pour le compte de cette 38è édition.

Pendant plusieurs heures d’horloge, Les étudiants et accrocs de la musique Reggae qui viendront de plusieurs autres villes en dehors d’Abomey-Calavi seront plongés dans la vraie ferveur musicale des grandes figures telles que Lucky Dube, Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy, etc. sans oublier Bob Marley, le précurseur et créateur de ce rythme musical devenu une doctrine dans le monde.

Un « 11 Mai Sans Tabac »

Demain samedi, sur le terrain de handball du campus d’Abomey-Calavi, lieu où se tiendra le spectacle et dans toute l’enceinte de l’université d’ailleurs, la consommation de la cigarette et du tabac est rigoureusement interdite.

A cette cause, des centaines d’hommes en uniforme (policiers et militaires) sont déjà mobilisés pour maintenir cet ordre qui apparait comme le grand défi de l’actuel bureau directeur de l’EACE dirigé par le pragmatique Jacob Mambou.

« Le Village du 11 Mai » en ébullition…

En prélude au géant concert prévu pour demain samedi soir à 20 heures, le campus d’Abomey-Calavi draine déjà du monde depuis hier jeudi 09 Mai et ce, jusqu’au samedi à 19 heures, au rythme de la ferveur favorisée par le « Village du 11 Mai ».
Erigé à côté du studio de répétition de l’EACE, « Le Village du 11 Mai » offre des opportunités de détente sous plusieurs formes : exposition d’œuvres d’arts ; des prestations artistiques ; des jeux ; promotion de la bière Cintra ; barbecue ; maquis à l’air libre, etc.
Tout y est pour se relaxer et « s’enjailler » à son goût et exigences.

Rappelons que Kwamy Mensah, fils héritier de l’icône Gnonnas Pédro, artiste béninois vivant en Espagne, sera aux côtés des K-Seurs pour apporter son grain de sel dans la savoureuse sauce artistique qui sera servie au public demain.


Jah....! Rasta faraye !


mardi 7 mai 2019

Tension socio-politique au Bénin : L’analyse-réflexion d’un universitaire qui interpelle

Tension socio-politique au Bénin

L’analyse-réflexion d’un universitaire qui interpelle

Publié le 07 Mai 2019, à 19h 30 mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE


Ex-directeur du développement des médias du Bénin (sous le régime de la Rupture), Expédit Ologou fait bouger la toile depuis 72 heures, par sa toute dernière publication.
Intitulée “Crise électorale 2019 : sortir de la passion de l’illimité “, le Docteur en Sciences politiques et président du Think tank Civic Academy for Africa’s future (CIAAF) dont le siège est basé à Cotonou, fait plonger la classe politique, la société civile et même le citoyen lambda dans une réflexion approfondie sur la crise sociopolitique que traverse le Bénin. Loin d’être un récit d’un partisan ou d’un opposant, c’est un véritable miroir qui devrait inciter les Béninois d’ici et d’ailleurs à refaire une vue rétrospective que la ligne sociopolitique a entreprise depuis plus d’une décennie, qui ont eu comme conséquences, le regrettable scénario actuel qui ne fait que grincer les dents.
Lisez plutôt.

Crise électorale 2019 : sortir de la passion de l’illimité.

Et maintenant, tirons un trait et dressons l’addition : un massif de curiosités sidérantes en lois ; des traumatismes, pertes matérielles et symboliques incalculables ; une mer de honte toute bue à la face du monde ; des meubles et immeubles en feu, quelques-uns d’entre nous transformés en bêtes, puis immolés, un peu de leur sang aspergé, ça et là, qui bénit le sol et salue les Ciels, le geste sacrificiel est exemplaire ! Certains en sont repus. D’autres, peut-être, en demandent encore ! « Plaise le Ciel qu’aucun bain de sang, qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots… », Monseigneur de Souza est mort une deuxième fois… ! Mais, touchons du bois, c’est pour que vive la Patrie !
C’est vrai, il y a très longtemps que nous ne sommes plus apparus en boucle sur des chaînes internationales. Nous vendions au monde tant bien que mal ce bout de démocratie, de dignité et d’honneur… Mais l’envie de « révéler » en « star » le Bénin au monde aurait été mieux assouvie à l’aide de spécialistes de marketing plus à l’avenant… Car, la copie finale, que l’on voulait originale, est certes mâle mais pâle, sale et folle. Elle révèle la « face ombreuse » et obscure de nous-mêmes, balafrée de sang, parfois d’innocents. Nous étions si différents, pensaient les autres. Au fond, non. Nous avons mis juste du temps à être qui nous sommes… Et notre démocratie rayonne, comme jamais ! Bravo à nous ! Et surtout bravo aux-maîtres-de-toutes-choses-jamais-accomplies-par personne-sur-la-Terre-des-Hommes ! Illuminés éternels !
Au vrai, la production de la copie fut habitée de la passion de l’illimité. Passion qui postule qu’il n’y a de limite à rien ni à personne : tout, tout au-delà de tout ce qui est permis, est possible. La passion de l’illimité est jumelle du désir d’ignorance et du désir d’éternité. Le désir d’ignorance est inconnaissance et méconnaissance. Il est cette forme d’élan obsessionnel qui ignore et/ou méprise tous les autres savoirs qu’on ne maîtrise pas et tous les autres savants, experts, sages ou honnêtes citoyens qui savent mieux que soi mais qui ne pensent pas comme soi. Le désir d’ignorance est clôture de soi et volonté illimitée d’entraîner dans sa tour d’ignorance, par tous les moyens tous les autres qui pensent autrement que soi.
Quant au désir d’éternité, il est une ensorcelante illusion de se croire Dieu. En cela, le désir d’éternité fait de la passion de l’illimité une orgie. Orgie de la morgue. Orgie de la drogue. Morgue : comme il se croit Dieu, le sujet ne s’épanouit que dans l’arrogance contre les hommes et les choses, contre la Vie. Drogue : comme il se croit Dieu, le sujet se crée un univers où la vie des autres ne vaut quelque chose qu’autant qu’elle peut servir à l’assouvissement de ses seules envies par-delà-la-raison … La passion de l’illimité est la pornographie du pire…, dans la cécité et la surdité du sujet, comme il se croit Dieu !
La crise actuelle n’est pas qu’électorale. Elle est la crise de quelque de chose de plus profond dont il faut trouver le nom, le nom juste. Règne de l’argent en tout ? Crise des valeurs ? Crise de la société entière ? En attendant meilleure formulation, j’avance que cette crise est une crise de nous-mêmes.
C’est pourquoi, c’est en nous et en nous tous, sans exclusive, que réside la solution. Mais avant tout, elle passe par un point central :  il faut freiner, calmer la Passion de l’Illimité ou du moins il faut qu’elle se calme. Elle doit lire, en silence, dans la pondérance, et avec l’Histoire, les résultats du scrutin du 28 avril 2019. Dans l’abstention record d’environ 80%, il y a la colère des pauvres déguerpis, des licenciés, des étudiants ; la colère des cadres de l’administration, des enseignants ; la colère des médecins, des professeurs d’université et des magistrats ; le malaise de certains opérateurs économiques ; le sentiment de nombre d’entre eux d’être humiliés à tour de rôle ; la résignation d’honnêtes gens condamnés au sort du jetable, qui ne souhaitent plus rien, n’espèrent plus rien, épaves humaines en errance qui attendent juste la dernière heure… Dans les bulletins nuls, il y a le silence opposant des obligés par les positions professionnelles, administratives et politiques. Ces colères étaient démocratiquement patientes parce qu’elles attendaient le moment par excellence de s’exprimer en dignité : les élections libres, inclusives et transparentes. Mais la passion de l’illimité les en prive.
Faire semblant de ne pas avoir cerné ces colères et poursuivre dans la rectitude actuelle ne feraient que reporter à brève ou plus ou moins longue échéance le pire. Au Dahomey, au Bénin comme ailleurs, hier comme aujourd’hui, c’est peu, trop peu de contrôler et de mater les corps quand on n’a pas les faveurs des cœurs et des esprits... Mieux, en situation critique, tout est fluide, tout se liquéfie vite. Et surtout, les faucons ne sont pas toujours meilleurs aux cons. La Passion de l’Illimité doit le savoir et s’ouvrir aux autres, à tous les représentants authentiques de la totalité sociale.
La passion de l’illimité a l’illusion d’avoir maîtrise sur le temps, d’avoir tous les leviers en mains et fonce. Elle a l’illusion qu’elle cerne tout, qu’elle vaincra tout et tous. Car, pour elle, tous les autres pensant autrement qu’elle, sont cons, plus cons que les faucons qui pourtant ne sont pas toujours meilleurs aux cons. Mais l’Histoire dit : « C’est beau, mais c’est faux » !  L’art d’être chef n’est pas l’art d’avoir toujours raison et force sur tout et sur rien… On ne plie pas l’Histoire à soi, on négocie avec Elle sa voie…
A ceux que les basses jouissances de petits strapontins éphémères enivrent, et qui se sont rendus complices de ce qui nous terrifie aujourd’hui ;
A ceux qui, hier, étaient, par nous et par presque tous respectés, objets de nos admirations et de nos prières mais qui, aujourd’hui, étranges et méconnaissables, au-delà de nous avoir trahis, nous font peur, et nous font avoir honte et peur de nous-mêmes ; à ceux-là, prière, prière encore, prière toujours… !
A ceux qui sont tourmentés, en sang, en deuil, en larmes, en peur, en questions, par le terrible inhabituel qui nous assaille, qu’ils s’accrochent, debout, à l’espérance active, soutenue et généreuse pour la paix. Mais la paix inclusive…


Expédit B. OLOGOU, Abomey-Calavi, le 04 mai 2019.

dimanche 5 mai 2019

Post-election violences in Benin : A heavy record of seven (07) deads, with several serious casualties The opponents are conducting an investigation through international bodies to situate the responsibilities

Post-election violences in Benin

A heavy record of seven (07) deads, with several serious casualties

The opponents are conducting an investigation through international bodies to situate the responsibilities

Published on 05/05/2019 at 10:47 AM
By Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE




The clashes known on  May 1rst and 2nd, 2019, in the aftermath of the legislative elections of April 28th, which occurred after the supposed "attempted arrest of former head of State Boni Yayi" recorded a heavy balance sheet.
Apart from the material damage that could be quantified to several millions of CFA francs (the break and fires of the new vehicle sales fleet; gas station, electric poles, etc.), many losses in human lives make unfortunately the balance sheet.
According to the opposition forces in front of the media professionals last Friday May 3rd, 2019 at the headquarters of "Vidolé" now called "national siege of resistance", seven (07) Benineses civilians were killed by bullets, including 05 in Cotonou and then 02 in other localities of the country.

Among these victims, there is a pregnant woman who was shot, while being cut off in front of the portal of the former President of the Republic, as many other citizens. To these citizens who died for the homeland, there are several wounded between life and death, in emergency care in several hospitals including the National Hospital University Centre (CNHU) in Cotonou.

According to Eric Houndété, first Vice-President of the National Assembly of Benin and spokesman for the occasion, the opposition forces had not foreseen any demonstrations on Wednesday, May 1rst, contrary to what the Minister of the Interior and public safety said, because of the presence of law enforcement in the vicinity of the private domicile of the former head of State of Benin, Boni Yayi.

After expressing their deepest condolences to the families of the victims, the opposition forces denounced the use of firearms on civilian populations with bare hands, real acts of barbarism to never wish in Benin known throughout the world as a country in which a lasting peace reigns.

"We are demanding an investigation into the oversight of international bodies, on the death of compatriots who have fallen on the bullets of Patrice Talon's power," said spokesman Eric Houndété, in order to situate the responsibilities.


We'll get back on it.