Quelques minutes après son
élection
Voici l’intégralité du discours
rassembleur prononcé par Louis Vlavonou, pdt de l’Assemblée Nationale
Publié le 18 Mai 2019, à 17 45mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Louis Vlavonou, pdt de l'Assemblée Nationale du Bénin
Honorable doyen de la huitième législature,
Messieurs les plus jeunes députés membres du bureau d’âge,
Mesdames et Messieurs les honorables députés de la huitième
législature,
Monsieur le secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale
et son adjointe,
Messieurs les directeurs techniques,
Mesdames et Messieurs les cadres à divers niveaux du secrétariat
général administratif,
Mesdames et Messieurs,
Mon âme exalte le seigneur, exulte mon Esprit en Dieu
mon sauveur. Il s’est penché sur son humble servante et désormais tous les âges
me diront bien heureuse. Le puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son
nom ; son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la
force de son bas, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs
trônes et il élève les humbles.
Oui, c’est avec une très grande émotion que j’endosse
aujourd’hui, vendredi 17 mai 2019, cet habit de premier responsable de notre
institution. Merci pour la confiance que vous venez de placer en ma modeste
personne. Je voudrais vous rassurer que je mettrai un point d’honneur à mériter
pleinement cette confiance que vous placez en moi. Je continue toujours de
remercier le tout puissant pour cette grâce qu’il m’a faite car, comme le
disent les Ecritures, cela ne dépend ni de celui qui veut ni de celui qui
court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
D’entrée, au nom des membres du bureau, appelés à
m’assister, je remercie sincèrement tous ceux qui ont voulu témoigner de leur
confiance d’abord à mon endroit, puis aux autres membres du bureau, ici
présents à mes côtés. Je voudrais particulièrement saluer le doyen d’âge. Que
dis-je, mon ancien Dg qui me fait l’honneur de m’installer. Il a su diriger les
débats de main de maître avec l’humour qu’on lui connaît. Loin de nous ennuyer,
cet humour dont il a le secret a permis à nos travaux de se dérouler dans une
ambiance bon enfant.
Honorable doyen d’âge, soyez-en remercié.
Je n’oublie pas nos jeunes collègues qui ont soutenu
sans faille le doyen d’âge dans leur mission de secrétaire de séance. L’histoire
a déjà retenu vos noms à l’occasion de cette nouvelle page que le Bénin vient
d’ouvrir. J’associe à mes remerciements le personnel parlementaire dans leur
ensemble et au monde de la presse dont la mission est importante pour nos
assises. Je salue spécialement l’Ortb qui depuis hier, ne ménage aucun effort
pour couvrir tous ces événements.
Honorables collègues, mesdames et messieurs,
Comme vous vous en doutez, je prends les rênes de la
huitième législature dans un contexte assez spécial. Contexte spécial en ce que
l’issue du processus électoral d’avril dernier laisse un arrière-goût à une
certaine frange de notre peuple. Contexte spécial en ce que la peur habite
encore certains d’entre nous. Non pas la peur liée à la sécurité et à
l’intégrité physique, mais celle de ne pouvoir pas remplir correctement la
mission et à donner satisfaction au peuple dont nous sommes les dignes
représentants. Contexte spécial enfin en ce que les défis sont grands et assez
importants. C’est de ce contexte spécial que nous devons tirer nos capacités
intellectuelles et spirituelles pour mériter cette confiance du peuple et
démentir les schémas stéréotypés que notre peuple malheureusement se forge. Nos
délibérations doivent nous rendre témoignages à travers des lois de bonne
facture et un contrôle régulier de l’action gouvernementale. Une proximité avec
notre base est aussi un gage de respect à ce peuple qui a besoin d’être
rassuré. J’ai tout de même foi qu’il n’y à pas d’autorité qui ne vienne de Dieu
et celles qui existent ont été mises en place par Dieu. Le Tout Puissant, le
Miséricordieux, saura nous guider dans l’intérêt supérieur de notre peuple.
Je voudrais vous inviter maintenant à nous tourner
vers l’avenir dans un esprit patriotique en vue de la construction de la cohésion
sociale et de l’unité nationale de notre pays. Ensemble, faisons de notre
parlement, celui de la huitième législature, une assemblée au service de notre
peuple souverain.
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Aujourd’hui, une page est tournée et je tiens à saluer
le travail de qualité accompli par le président Me Adrien Houngbédji au cours
de la législature qui s’achève. Son investissement et son dévouement pour le
rayonnement de notre institution parlementaire mérite et force notre considération
et notre respect. Je ne serai pas plus long car le temps nous presse.
Des tâches nous attendent dans les tout prochains
jours. C’est pourquoi je voudrais vous réitérer mes remerciements en vous
priant de vous tenir prêts à répondre à la sollicitation du bureau pour la mise
en place diligente des autres organes du parlement de la huitième législature.
Il s’agit : des groupes parlementaires, des commissions techniques permanentes
avec leurs différents bureaux, organes qui s’ajouteront au bureau de
l’Assemblée nationale pour former la conférence des présidents. Je dois pouvoir
compter sur votre disponibilité et votre ponctualité pour accomplir cette
mission dans les délais requis.
C’est sur ces mots de détermination et d’espoir que je
voudrais vous renvoyer devant votre devoir, notre devoir, celui que la patrie
vient de nous confier.
Vive le Bénin !
Vive l’Assemblée nationale !
Vive la huitième législature !
Plein succès à nos délibérations.
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