4è pilier de l’Islam, l’observation du carême pendant le «saint
mois du Ramadan», requiert certaines pratiques recommandées, face à des
situations inattendues et/ou non programmées. Quelques jours après le démarrage
du Ramadan par la communauté musulmane, El hadj Boukari Moutawakil, Imam de la
Mosquée Centrale Médine 2 d’Agori-Plateau (Abomey-Calavi) lève un coin de voile
sur ces comportements qui restent pour la plupart, mal interprétés par certains
fidèles et surtout les non-musulmans.
A l’en croire, tout fidèle musulman qui, en période de jeûne,
tombe malade ou qui se voit contraint de faire un voyage sur une distance de
plus de 80 mètres, a le droit de se priver du jeûne pour le nombre de jours que durera cette circonstance inattendue.
Mais, il est contraint de combler le vide, c’est-à-dire, continuer le jeûne après
la célébration du Ramadan, afin de « garder la même ligne » avec les
autres fidèles. Quant aux femmes qui trouvent leurs menstrues pendant le mois
de ramadan, l’Islam leur recommande d’arrêter le carême pendant le nombre de
jour où durera la menstruation, car elles sont considérées comme des êtres
impurs devant Allah. Mais ici, le paradoxe, elles ne sont pas obligées de « rembourser »
le nombre de jours de vide qu’elles ont laissé.
Profitant de l’occasion, l’Imam Boukari Moutawakil a exhorté
le gouvernement à continuer à faire preuve de solidarité à travers ses dons de
vivres au profit de la communauté musulmane en période de carême. Pour lui, « assimiler
ce don auquel le gouvernement défunt s’est attaché à des fins politiques n’est
qu’une mauvaise interprétation de la chose ».
Mieux, le dignitaire religieux qui est depuis quelques
années, le Trésorier Général de l’Union islamique du Bénin, implore la vigilance
des autorités du gouvernement à rester dans l’élan de bonne organisation et à
bonne date du départ des pèlerins béninois pour la Mecque.
Loth HOUSSOU
Imam Boukari Moutawakil
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