Cameroun : ‘’Trace Africa’’ coupée et remplacée par ‘’DBM TV’’

Cameroun

 ‘’Trace Africa’’ coupée et remplacée par ‘’DBM TV’’

Publié le 26 Juillet 2019 à 13h 24''

Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Au Cameroun, pays bilingue d’Afrique centrale d’environs 25 millions d’habitants, une importante décision fait jaser les grands acteurs et accrocs du showbiz, depuis environ un mois : la coupure de distribution de la télévision musicale française « TRACE AFRICA » des ménages, par les câblo-opérateurs. Ainsi, depuis fin juin 2019, il n’y a plus aucune trace de la chaîne française sur les écrans des milliers de consommateurs et acteurs de ce pays qui connaît une ascension fulgurante dans le showbiz africain.

Et pour mieux satisfaire leurs compatriotes, une solution qui est déjà la bienvenue fait applaudir ces derniers : la distribution de la chaîne panafricaine DBM TV dans les ménages pour combler si bien le vide.

Selon le site camerounais d’informations www.afriquepremiere.net, cette décision de la part des câblo-opérateurs camerounais serait due à un désaccord entre les responsables de CANAL+ qui ont coupé la chaîne DBM (Digital Black Music) de leur réseau.
C'est donc une véritable « revanche » de la part des autorités camerounaises, pour hisser davantage la chaîne musicale panafricaine qui fait la fierté du continent depuis sa création en juin 2017.

En effet, pendant que CANAL+ évoque un manque d’audience de la chaîne DBM TV, afin de trouver un alibi pour rompre son contrat avec la chaîne dirigée par le compatriote Kodjo Houngbémè, d’autres sources révèlent plutôt un contrat d’exclusivité signé entre CANAL+ et Trace Africa. Un accord voilé entre deux promoteurs français, pour dégager le concurrent potentiel DBM TV de leur bouquet.

Pourtant, aujourd’hui, en dehors de l’Afrique, DBM TV est suivie partout dans le monde entier, grâce à la création de l’application mobile de la chaîne.

Mieux, d’autres démarches sont en gestation pour que, plus fort qu’hier, DBM TV prenne la position numéro 1 des chaînes musicales suivies dans chaque pays d’Afrique.

Nous y revenons.