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L’Imam Moutawakil Boukari réclame une
loi au sujet des fêtes
Publié le 22 Août 2019 à 17h 56'
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
L'Imam Moutawakil Boukari |
A l’instar de la communauté islamique
du monde entier, les fidèles de la Mosquée Centrale Médine II d’Agori-Plateau à
Abomey-Calavi ont sacrifié dimanche 11 août dernier à la traditionnelle
célébration de la Tabaski, sous la houlette de leur guide spirituel, Imam
Moutawakil Boukari.
Comme à l’accoutumée, l’Imam Boukari a nourri les fidèles
musulmans présents à la place Idi de
l’Ecole Primaire Publique de Zogbadjè, de la parole de vie contenu dans le
Coran. Le partage, la réconciliation, l’attachement, la paix et la
manifestation l’amour fraternel autour de soi et surtout aux malades. Ce sont
les principales recommandations faites par l’Imam à l’endroit des siens.
Après avoir déploré la mauvaise gouvernance des différents Chefs
d’Etats qui se sont succédés depuis les indépendances, il a invité le pouvoir de
la Rupture à une politique pouvant réellement profiter à l’ensemble des Béninoises
et Béninois, sans distinction de bord politique, avant d’adresser une demande
aux autorités du gouvernements et aux députés.
« … Nous suggérons aux honorables députés de voter une
loi allant dans ce sens c’est-à-dire lorsque la fête de Tabaski tombe sur un dimanche,
le lundi sera chômé », a évoqué l’Imam qui estime que la fête de Tabaski
tombant sur dimanche, le lundi devrait être naturellement férié.
Par ailleurs, il a pointé du doigt la gouvernance Talon qui,
à l’en croire, ne permet pas au peuple le mieux-être.
« … Notre pays sombre peu à peu dans le chaos. Partout
la colère et la déception, contre les gouvernements, restés sourds, à la misère
du peuple. Nombreuses sont les familles qui continuent d’avoir de la peine à s’offrir un repas par jour.
Les prix des
denrées de première nécessité continuent d’être
hors de la portée tant des
couches moyennes que les couches défavorisées dont le nombre ne cesse de se multiplier. Le chômage des
jeunes n’est plus chronique, mais endémique. Avec ou sans diplômes, ils sont
des milliers voir des millions à se tourner les pouces toute la journée …
».
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