Bénin
Un professeur d’université arrêté pour
escroquerie et des notes sexuellement transmises
Publié le 09 Août 2019 à 21h 30’
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Une information peu ordinaire faisant le tour des réseaux
sociaux depuis ce matin fait jaser dans le rang des étudiants Béninois. Il s’agit
d’un professeur d’université en fonction à l’Université d’Abomey-Calavi, à la
tête du département d’Espagnol qui a été mis aux arrêts dans la soirée d’hier
jeudi 08 août 2019.
Présenté au Procureur Spécial de la Cour de Répression des
Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) ce matin, l’homme serait à la
tête d’un vaste réseau d’escroquerie, d’achat de notes par voie sexuelle et ou pécuniaire,
vente de mémoires de soutenance de thèse, d’harcèlement sexuel etc. depuis
plusieurs années.
A l’était civil, Marcel
Houndéfo. Assisté d’une chaîne de collaborateurs qui l’épaulent dans cette
sale besogne restée un secret pendant très longtemps, il a été pris en fragrant
délit puis conduit à la Brigade Economique et Financière dans la soirée d’hier,
lui, son adjoint et une dizaine d’étudiants tous membres du dit réseau.
Coutumier des faits, ce professeur a déjà fait un nombre de
victimes estimées à des centaines, composées de jeunes filles comme de jeunes
hommes étudiants, contraints de payer des dizaines de milles ou à défaut, d’offrir
randonnées sexuelles, avant de se voir attribuer des notes auxquelles ils ont
même parfois droit, en vérité.
Selon nos sources, ce réseau date de plusieurs décennies. En
vérité, le professeur Marcel Houndéfo n’a été que l’héritier de la tête d’une
filière en pleine croissance qui fait d’impressionnantes et incroyables retombées
financières, surtout en fin d’année académique.
Mais hélas ! Le vent a soufflé et l’anus de la poule a
été dévoilé.
D’autres sources nous renseignent qu’en dehors du professeur Houndéfo,
plusieurs autres Professeurs d’université publique d’Abomey-Calavi et de
Parakou (région septentrionale) seraient complices et acteurs de la filière.
Devant le Procureur Spécial de la CRIET, les mis en cause
pourront-ils se défendre pour se sortir d’affaire ?
Oseront-ils dénoncer tous les autres membres de ce vaste
réseau déjà vieux de plusieurs décennies ?
Les jours qui viennent nous édifieront.
Houn !!! Cela me fait peur.
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