Délivrance
du récépissé provisoire au parti de l’opposition FCBE
Entre
méfiance, suspicion et accusation, les responsables sortent de leurs gongs
Publié
le 23 Sept. 2019 à 10h 25’
Par
Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Deux (02) jours
après l’information annonçant la supposée « obtention de leur récépissé
provisoire » avec à la clé, son enregistrement au « Journal
Officiel », les principaux membres fondateurs du parti de l’ancien
Président de la République du Bénin Boni YAYI, sont montés aux créneaux pour
dévoiler leur opinion. Réunis au siège national de leur parti politique devant
la presse nationale et internationale, ils ont craché sur le récépissé octroyé
à leur parti, dans un complot ourdi orchestré de concert avec un trio du parti qui
n’inspire guère confiance, depuis un moment.
Lisez plutôt.
PARTI
FORCE CAURI POUR UN BENIN EMERGENT (FCBE) AU SUJET DU PRETENDU CONGRES AYANT
CONDUIT A LA DESIGNATION DE PAUL HOUNKPE COMME SECRETAIRE EXECUTIF NATIONAL DU
PARTI
Chers amis de la
presse ;
Militantes et
militants du parti FCBE.
Les masques sont
définitivement tombés. Les rumeurs circulaient sur certains camarades qui
auraient été pris en compte par le pouvoir de
la rupture pour lui livrer pieds et poings liés notre parti force cauri
pour un Bénin émergent (FCBE).
Nous n’avons pas
voulu croire, tant nous faisons confiance à la probité, l’amour du parti et de
la patrie de ces camarades : Théophile Yarou, 1er Sena, Paul Hounkpè 5ème Sena
et le député Issifou Amadou. Hélas, c’était ne pas compter avec les moyens
abjects de persuasion dont la rupture et singulièrement son chef ont coutume
d’user.
Rappelons
succinctement les faits aux militantes et militants de notre grand parti
politique, FCBE, parti de masse.
Lors de la
rencontre avec certains partis politiques le 15 juillet le président patrice
talon a promis leur délivrer le récépissé et les a renvoyé à son ministre de
l’intérieur. Lors de la réunion que ce dernier a tenue avec les responsables
FCBE, il a formulé principalement deux exigences notamment.
Qu’il vous
souvienne que les exigences du pouvoir de la rupture pour notre reconnaissance
officielle étaient :
1- Tenir un congrès
constitutif, alors que nous étions constitués en parti politique au congrès
historique de Parakou 2018.
2- exclure de la
direction du parti, tous les camarades en exil ou supposés avoir maille à
partie avec la justice.
A plus de quatre
reprises, le bureau politique, en présence des camarades auteurs du présent
coup de force, s’est réuni et a clairement rejeté les injonctions du ministre
de l’intérieur. Une correspondance du parti lui a été envoyée en bonne et due
forme le 25 juillet 2019. La dernière tentative de ces camarades pour inverser
la décision du bureau politique a définitivement échoué avions nous pensé lors
de la dernière rencontre avec le ministre de l’intérieur le mardi 03 septembre
2019 où ce dernier, qui campait sur ses
injonctions, a été fermement invité par le parti à lui délivrer sans autre
forme de procès, le récépissé vu que notre parti a rempli toutes les exigences
de la charte.
Cependant, force
est de constater aujourd’hui que le trio Yarou, Hounkpè et Issifou, fidèles aux
engagements souscrits devant la rupture, ne s’est pas avoué battu. Dans la
traitrise et en catimini, il s’est réuni pour répondre aux injonctions du
ministre de l’intérieur. Ce faisant, ils ont tenu un pseudo congrès à combien
et sur quelles bases ? Ils ont exclu les responsables élus à l’historique
congrès de Parakou. Hounkpè serait devenu secrétaire exécutif national, Yarou
Théophile n’ayant pas eu le courage d’assurer jusqu’au bout sa traîtrise.
Incroyable. Sont-ils conscients de leur acte ?
Depuis quand c’est
le pouvoir qui organise FCBE et qui choisit ses dirigeants en lieu et place de
ses militants ? Cet acte posé par ces camarades est inqualifiable et d’une
extrême gravité. La mort programmée de notre parti par le pouvoir de la rupture
et ses agents en notre sein ne passera pas. Le faux assorti de ruse est voué à
l’échec.
En tout état de
cause, nous, membres du bureau politique restés fidèles à la ligne du parti :
- Fustigeons et désavouons cet acte
ignoble et honteux des camarades Yarou,
Hounkpè, Issifou et consort
- Recommandons au secrétaire exécutif,
DjènontinAgossou Valentin de convoquer en urgence le bureau politique pour
examiner cet incident à la lumière de nos textes
- Invitons les militants et militantes à
garder la sérénité et la cohésion et à défendre le parti. La rupture et ses
agents ont échoué dans leur dessein machiavélique d’en finir avec notre parti
et par conséquent de mettre définitivement à genoux le peuple béninois
- Réaffirmons l’appartenance de FCBE à
l’opposition qui mène la lutte pour la restauration de la démocratie, de l’Etat
de droit et le respect des droits de l’homme au Bénin, notre belle patrie
commune.
Vive la démocratie
!
Vive notre grand
parti FCBE !
Que Dieu Bénisse le
Bénin !
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