jeudi 21 février 2019

Tentative d’exclusion des partis de l’opposition des prochaines législatives : Le président du PLP réagit depuis Paris

Publié le 21/02/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Léonce Houngbadji, président du PLP, candidat sur la liste USL


Branlebas dans les états-majors des partis de l’opposition béninoise depuis ce matin. Et pour cause, les demandes de conformité des partis FCBE (Force Cauris pour un Bénin Emergeant), USL (Union Sociale Libérale) et RE (Restaurer l’Espoir) dans le processus de participation aux élections législatives ont été rejetées par le Ministre de l’Intérieur. Et déjà, les réactions ne se font pas attendre.
De sources concordantes, l’on apprend qu’une concertation de crise a réuni les dirigeants de l’opposition dans les locaux du parti Restaurer l’Espoir de l’ancien Ministre de la Défense Candide Azannaï. Réunion qui a débouché sur une conférence de presse, tard dans la soirée. Mais avant, Léonce Houngbadji, président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP) et candidat sur la liste USL a, depuis Paris où il est exilé depuis quelques mois, fait savoir son amertume face à la situation, à travers un communiqué de presse que voici.

COMMUNIQUE DE PRESSE SUR LE COMPLOT DE TALON CONTRE LA DEMOCRATIE ET L’OPPOSITION


Le pouvoir affameur et prédateur de la « Rupture » a peur des élections. Patrice Talon a peur de la compétition électorale, convaincu qu’il sera laminé et humilié dans les urnes.
Après avoir persécuté et traqué ses principaux opposants, certains jetés en prison pour les réduire au silence et d’autres en exil pour les éloigner du pays, le tyran passe à la vitesse supérieure. Objectif : empêcher les forces politiques de l’opposition de participer aux élections législatives du 28 avril 2019.
En effet, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a déclaré que les dossiers administratifs des partis politiques opposés au pouvoir de « la ruse et de la rage » ne sont pas « conformes à la loi » et refuse de leur délivrer « le certificat de conformité », certificat qui n’existe nulle part dans les lois de la République.
Je dénonce un harcèlement politique jamais vu, une provocation insupportable et j’appelle à des actions citoyennes fortes et résolues pour contraindre Patrice Talon et ses auxiliaires à respecter les règles de jeu démocratique.
Pendant cette période très sensible, très tendue, je crains que ces attaques contre la démocratie et le peuple pour décapiter l’opposition et l’empêcher de compétir puissent avoir des répercussions néfastes considérables sur la paix, la stabilité et l’unité nationale.
J’adresse une sévère mise en garde au chef de l’Etat contre ses manœuvres politiciennes suicidaires et j’appelle tous les Béninois à jouer un rôle actif, informé et constructif dans l'éradication de la ruse électorale.
J’invite le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique et le ministre de l’économie et des finances à délivrer sans délai aux partis d’opposition et à leurs candidats les pièces administratives nécessaires.
Je lance un appel pressant en direction de toutes les forces politiques de l’opposition pour qu’elles prennent la pleine mesure de la situation et apportent, dans l’unité et la cohésion, la riposte appropriée aux imposteurs et oppresseurs.
Le peuple béninois mérite des élections inclusives, dignes de confiance, transparentes et exemptes de toute activité susceptible de ternir les résultats.
En tout état de cause, je rends le chef de l’Etat, le ministre de l’intérieur, le ministre des finances à travers l’administration des impôts, la Cour constitutionnelle et la Cena responsables des déconvenues qui découleraient de leurs provocations politiques.
Ici, c’est le Bénin et le peuple souverain défendra la Patrie quel qu’en soit le prix à payer.
Béninois Debout. La Patrie nous appelle.

Vive la République !
Vive l’unité nationale !
Vive la paix !
Vive l’opposition forte !
Vive le Bénin !
Je vous remercie

Fait à Paris, le 21 Février 2019

Léonce HOUNGBADJI,
Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP)

3 commentaires:

  1. Descends au pays mon cher c'est pas la faute du Gouvernement, ni de la Puissante Rupture, ni de Son Excellence Monsieur Le Président de la République, Patrice, Athanase,Guillaume, Talon.

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  2. Descends au pays mon cher c'est pas, ni plus une lutte sélective,Toboula et, Dassigli en sont une preuve que, rien ne sera plus comme avant, ni la faute du Gouvernement, ni de la Puissante Rupture, ni de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Patrice, Athanase, Guillaume, Talon mais seulement, mettez-vous en règle c'est tout!!!

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  3. Reviens au pays pour prendre le devant des choses stp.

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