Pour la sauvegarde de
l’intérêt des musiciens Béninois et Africains
Le compatriote
Béninois, promoteur de la chaîne DBM TV plaide pour l’intervention du Gouvernement
de Patrice Talon
Publié le 09/04/2019
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Promoteur de la chaîne de Télévision internationale de diffusion
et de promotion de la musique urbaine africaine à savoir DBM TV, Kodjo Houngbémè a besoin du soutien du Gouvernement béninois et de tous
ses autres compatriotes. Ceci, concernant l’affaire qui l’oppose à l’administration de CANAL +.
En effet, la chaîne
DBM Tv sera retirée du bouquet de CANAL+ le 19 juin prochain, alors qu’il
est le seul et unique canal de diffusion de ses programmes à travers toute l’Afrique.
Un véritable coup dur à la culture béninoise et celle africaine, face au
complot du siècle orchestré pour tuer cette entreprise qui fait la fierté du
Bénin sur le paysage musical africain.
Invité sur la radio Océan Fm dimanche 07 avril dernier, le
promoteur de ladite chaîne DBM, le compatriote Kodjo Houngbémè a levé un coin de
voile sur cette affaire qui défraye la chronique.
A la question de savoir si l’administration de la chaîne DBM TV
n’aurait pas respecté un quelconque engagement dans le contrat qui le lie à la
multinationale CANAL+, le promoteur a répondu clairement et simplement :
« Non ».
Cependant, dans ses explications, la raison de la décision du
retrait de la chaîne DBM TV du bouquet CANAL + est claire. Il s’agit d’un
acharnement d’intérêt contre la télévision DBM qui, en moins de 02 ans, a mis à
mal le monopole installé depuis une quinzaine d’années en Afrique par la chaîne TRACE TV, son premier
concurrent. En clair, de sources concordantes, la chaîne TRACE TV aurait perdu la
majorité de ses clients africains à cause de l’intérêt porté vers la chaîne DBM
par les téléspectateurs africains.
Ainsi, pour CANAL+ qui est la propriété d’un français, il
faut faire « dégager » DBM afin que TRACE TV (appartenant à un autre
français) reprenne sa place de la chaîne numéro 1 de promotion de la musique urbaine
africaine et d’ailleurs.
« Je demande humblement que le Président de la
République, le Ministre de la Culture et les autres autorités de ce pays
puissent prendre à bras le corps ce dossier, car c’est de l’intérêt du Bénin
puis de l’Afrique qu’il s’agit », a lancé Kodjo Houngbémè, très engagé pour
l’éclosion de la musique urbaine africaine qui connait une ascendance fulgurante
depuis quelques années.
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