jeudi 9 janvier 2020

Bénin / Savè : Nouvelle tension entre chasseurs et forces de l’armée (Voici les probables raisons liées à la tension)

Bénin/ Savè

Nouvelle tension entre chasseurs et forces de l’armée

La route inter-état barricadée pendant des heures

Voici les probables raisons liées à la tension

Publié le 09 Janv. 2020 à  22h 20’
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Une image de la tension postélectorale en 2019

Alors qu’on la considérait comme une intoxication, la rumeur selon laquelle une nouvelle tension s’observe entre les chasseurs de la commune de Savè et les forces de l’armée béninoise est belle et bien vérifiée.
En effet, depuis l’après-midi (14h) de ce jour jeudi 09 janvier 2020, la route inter-état Cotonou-Parakou est barricadée à la hauteur de Savè, par une horde de jeunes gens composés essentiellement de chasseurs. A l’origine, une protestation contre l’arrestation d’un de leurs alliés. L’arrestation serait intervenue tôt ce matin aux environs de 4 heures du matin. Le concerné, un certain Alfred Aganni, originaire du village de Kaboua, bras droit d’un certain « Général des chasseurs autoproclamé » du nom de Faléti, très actif sur les réseaux sociaux à travers des vidéos de menaces contre le pouvoir en place.

De sources concordantes, le calme serait revenu aux environs de 17 heures, grâce à une intervention musclée des forces de l’ordre. Mais depuis 20 heures, tout aurait repris et un véritable échange de tirs s’observe entre les forces de l'ordre et les chasseurs qui sont revenus avec un grand renfort.
Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, (22h 20’), le calme n’est pas totalement revenu dans les environs. Mais elle ne saurait tarder, car un renfort de la base militaire en provenance de Parakou est déjà sur les lieux, pour arrêter la pagaille.

Retour en arrière …

Selon nos sources, tout est d’abord parti d’une nouvelle vidéo de menace de la part du nommé « Faléti » ce matin, invitant les forces de l’ordre à libérer son frère et ami « Alfred Aganni », sans quoi, il ferait semer des dégâts. Et c’est alors pour se venger de l’arrestation de son ami et allié qu’un plan de pagaille se fait dérouler à foison.

Ancien détenu de la prison civile de Cotonou, le fameux Alfred Aganni dont l’arrestation serait à l’origine de la tension, faisait partie des 63 Béninois impliqués dans les avènements malheureux d’avril, mai et juin amnistiés et libérés le vendredi 08 novembre 2019.

De retour au bercail depuis fin novembre 2019 après la prison, il aurait professé des menaces de mort à plusieurs reprises contre le chef de l’arrondissement de sa localité, au cas où ce dernier se serait hasardé en passant devant son domicile. Raison évoquée, le chef de l’arrondissement serait pointé du doigt pour l’avoir dénoncé comme étant impliqué dans les avènements malheureux liés aux législative du 28 avril 2019.

Se sentant donc en insécurité totale dans l’arrondissement qu’il coiffe en personne, l’autorité municipale se serait donc confiée aux forces de sécurité publique, pour faire arrêter la menace, raison de son arrestation ce matin.


On  y revient.

5 commentaires:

  1. Rien n'est éternelle, un chef peut devenir esclave...

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  2. Est-ce-que le Bénin est un État de droit ?
    Si oui un individu qui menace son prochain de mort est mis à l'ordre comment ?
    Cessons de narguer notre pays le Bénin de la cour du roi pheto.

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  3. Cest triste ce qui se passed actuellement cest la jalousie ou la mechancete respectons nos sutorites au moins

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  4. Il ne suffit pas d'arrêter l'auteur des mencaces comme s'il s'agissait d'un fait isolé. Ce genre de cas, se traitent avec beaucoup de tact

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