SPIRITUALITÉ / Métaphysique
Comment entrer spirituellement en contact avec
l’âme d’un défunt ?
La puissance et origine des ‘’AGBON-NON’’ et des ‘’AGBAN-NON’’ (Suite et fin)
Publié le 13 Janv. 2020 à 00h 40’
Par Maître Amoussa RAHIMI, La TEMPÊTE
Les Fon, Goun, Mahi, Yoruba ont une croyance très
profonde en la puissance des morts. Cette croyance se repose sur des faits et
des événements qui les confortent et les renforcent selon que les parents qui nous quittent définitivement ne font que
changer d’état pour vivre à la fois notre monde terrestre et le monde de
l’au-delà. En dehors de la reconnaissance de MAWU-LISSA, ils adorent les grands
vodouns et dieux secondaires, mais aussi les MORTS pour qui, ils ont un culte de tous les
instants : les morts nous assistent et nous protègent pour qui sait les
honorer, les implorer et les adorer. Mais les morts châtient également avec la
même aisance ceux des vivants qui les offensent.
Des événements confirmant la vie des morts, nous
avons : des parents qui décèdent et qui se présentent à leurs
connaissances non informées de leur décès ou qui vivent à nouveau tout comme un
être humain normal, même avec une famille dans un endroit de la terre etc.
Puisque la mort est le but final de toute vie et
que nos morts ne sont parmi nous que
tant qu’ils perdurent dans le souvenir des vivants, nos ancêtres plus proches
de la nature pratiquaient plusieurs rites pour prolonger ce souvenir. Les os humains,
mais spécialement l’os du crâne humain, à cause de sa correspondance avec les
parties supérieures de l’être, il constitue un excellent intermédiaire pour
entrer spirituellement en contact avec l’âme d’un défunt. Il suffit de rentrer
ainsi en phase avec le crâne de n’importe quel défunt pour vibrer en résonnance
avec son esprit qui se trouve dans l’au-delà. Le contact spirituel ainsi réalisé
peut-être utilisé pour effectuer toute demande ou toute prière d’action ou d’intercession. Ainsi, les crânes
des défunts Ancêtres sont déterrés après
quelques années et placés en un lieu sacré sous la garde du successeur légitime
de la lignée familiale ou royale ou aujourd’hui étatique. Et ceux qui en
éprouvent le besoin viennent auprès de ces crânes invoquer l’énergie et la
conscience des Ancêtres à travers des prières accompagnées de sacrifices ou de
dons symboliques.
Pour nos
Ancêtres, la mort n’existe pas : nous quittons un plan pour continuer
notre vie sur un autre plan : LE MONDE DES ANCÊTRES. Après un temps variable
de vie dans le monde des Ancêtres, nous revenons sur terre dans un nouveau
corps physique de préférence dans la même lignée familiale. Aussi, en observant
attentivement le comportement de certains enfants, l’on peut découvrir et
reconnaître en eux tel ou tel de nos ancêtres qui seraient revenu dans un corps
différent. Les Ancêtres reviennent sur terre à travers le SANG ET LE SPERME des
familles.
Le Dahoméen croyait à la vie éternelle et la
religion vodoun ne croit pas au paradis et à l’enfer. Pour le Dahoméen, les
dieux et les esprits sont partout dans l’univers et interviennent dans la vie
des êtres humains. L’homme est jugé sur terre de ses actes par les dieux et il doit payer sur terre toutes ses dettes.
Les dieux peuvent être joyeux et généreux ; mais aussi coléreux s’ils ne
sont pas respectés comme ils le méritent ou si l’on abuse des règles
religieuses ou morales. Mais la colère des dieux n’est pas
incontournable : elle peut, à cet
effet, être détournée de même que le malheur.
Aussi d’après la philosophie VODOUN, il n’y a pas
une grande séparation entre la vie et la mort : les esprits des ANCETRES
sont présents et il est conseillé de les vivifier par des offrandes. A travers
les cérémonies, l’équilibre des forces et les faveurs des dieux et des Ancêtres
sont assurées.
Dans la cosmogonie VODOUN, l’univers est
comparable à une calebasse, un récipient fabriqué à base d’une citrouille
séchée. Le ciel et la terre représentent ses moitiés. Dans ce système fermé, il
n’y a ni d’en haut ni d’en bas ; aucun barrage entre la vie et la mort ; entre humain et
inhumain. D’après la philosophie VODOUN, la réalité est vue comme un type de
façade derrière laquelle agissent les forces spirituelles les plus redoutables.
Les arbres peuvent servir d’habitation à
des esprits ; la mort et les maladies peuvent être des signes d’une
vengeance magique ou des dieux.
Les Ancêtres qui sont morts et leurs descendants
qui vivent constituent deux mondes qui s’interpénètrent. Les morts sont
régulièrement sollicités par les vivants lorsque quelque chose ne va pas ou
lorsqu’il faut implorer Dieu. Tout en étant dans l’Au-delà, les morts
continuent de régenter la vie sur terre et de veiller au respect des US et
COUTUMES.
La force, l’efficacité, la lutte pour l’existence
se méritent par des actions envers les Dieux et les Ancêtres. Et les rituels et
cérémonies constituent une sorte de communication dont les sacrifices sont des
éléments essentiels. Le monde invisible se manifeste à travers la TRANSE par un emprunt de corps, d’identité et de formules
quasi- magiques.
Dès qu’un parent décède, on consulte le FA pour
savoir de quoi il est mort et recevoir de lui, des directives pour ses obsèques
et ses cérémonies : c’est le ME E DJAYI FA ou le FA DE
CELUI QUI EST TOMBE.
La conscience des « AGBON-NON » et « AGBAN-NON »
prend ses repères dans le maintien du lien permanent avec leurs Ancêtres.
Le AGBON-NON, c’est la
personne qui a étudié et maîtrisé puis applique les lois de
fonctionnements des Univers visibles et
invisibles.
Le AGBAN-NON c’est la personne
qui matérialise l’esprit AGBON-NON c’est-à-dire la personne qui utilise les
lois de fonctionnement des univers visibles et invisibles pour matérialiser ses
désirs et rêves.
La conscience AGBON-NON est un état d’alerte permanent de la mémoire
de l’esprit des lois des univers visibles et invisibles.
La conscience AGBAN-NON c’est l’état d’esprit de la loi du partage des
biens à nous confier par l’égrégore des Ancêtres. L’esprit AGBON-NON nous confère les richesses mentales et
spirituelles, tandis que l’esprit
AGBAN-NON nous donne la richesse matérielle.
L’on peut naître AGNAN-NON sans pouvoir devenir AGBON-NON. De même, il
y a des AGBON-NON qui ne seront pas AGBAN-NON. L’ESPRIT AGBON-NON &
AGBAN-NON est SALOMONIEN. Aussi
devons-nous toujours rendre hommage aux Rois SALOMON & MELCHISEDECK.
Les « AGBON-NON »
et « AGBAN-NON » sont reliés à l’Egrégore des Ancêtres de leur Nation.
Et l’égrégore de toute Nation est constitué de tous ceux ou celles qui ont été
des lumières et repères pour leurs frères et sœurs. Aussi nous rendons hommage
à tous les Anciens Rois, Dignitaires, Présidents du Benin-Debout.
Et que Dieu et les Mânes de nos Ancêtres nous
guident, nous éclairent et nous orientent sur la voie droite.
Maître Amoussa RAHIMI, Métaphysicien, Plasticien CONTACT: +229 97081075 |
Merci c'est très important de savoir. N'y a t'il pas confusion entre les appellations, la vrai c'est quoi? On lit Agban-non ou Agnan-non par endroit et même Agnon.
RépondreSupprimerMerci bien pour l'intérêt.
SupprimerToutes mes excuses pour l'erreur de frappe.
C'est
1- AGBON-NON
2- AGBAN-NON