Après 52 jours d’accaparement
Le domicile privé et la rue de l’ancien Président
Boni Yayi enfin libérés
Publié le 22 Juin, 2019 à 11h 05mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Vue de la rue où se situe le domicile de Boni Yayi, à Cadjèhoun, Cotonou (à 70 mètres, à g.)
L’assignation à
résidence contre l’ex-Président de la République du Bénin, Boni Yayi, vient de
prendre fin. De
sources concordantes, le lourd dispositif sécuritaire implanté pour ceinturer
le domicile privé du prédécesseur de l’actuel Chef d’Etat du Bénin, Patrice
Talon, suite au soulèvement populaire des 01 et 02 mai derniers, est totalement
levée.
A l’heure actuelle où nous mettons sous presse (110h 05mn
ndlr), tout le contingent militaire épaulé par des éléments de la police
républicaine ayant assuré la garde continue, empêchant la sortie de la victime
ainsi que les visites à ce dernier, a été ôté et les rues menant au domicile du
natif de Tchaourou, libérées.
Selon nos sources, c’était autour de 00 heure 30mn que l’opération
de libération a démarré. Le tout premier acte qui a, en effet, attiré l’attention
des riverains, le dégagement du container déposé devant la devanture de son
domicile. S’en est suivi le départ d’une partie du contingent militaire autour
de 03 heures du matin, avant que tout ne redevienne à la normale à 06 heures ce
matin.
Ainsi donc, tout est entrain d’être mis en œuvre pour que l’ex-Président
Boni Yayi soit évacué dans les prochaines heures, vu son état de santé très
dégradant.
C’est dire que les événements de Tchaourou et Savè où environs
une dizaine de Béninois ont péri dans les affrontements entre militaires et
chasseurs, ont été pour quelque chose, afin que le retour à la décrispation de
la tension sociale soit la bienvenue.
Si les uns estiment que cet acte qui vient libérer Boni Yayi
est à l’actif de la délégation des sages, notables et cadres de Tchaourou qui
ont rencontré à tour de rôle Patrice Talon et Boni Yayi respectivement le jeudi
puis le vendredi dernier, les autres estiment que la solution est venue de bien
loin.
Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.
C'est fort possible
RépondreSupprimerMercia tempête
RépondreSupprimerMerci la tempête
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