Investiture du président de l’Assemblé
Nationale, 8è mandature
Voici l’intégralité du discours prononcé
par la 2è personnalité du Bénin, Louis Vlavonou
Publié le 27 Juin, 2019 à 13h 17mn
Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Le pdt de l'Assemblée Nationale, Louis Vlavonou sur la tribune officielle, ce matin
Démarrée autour de 11 heures sur l’esplanade du palais
des gouverneurs, la cérémonie d’investiture du président de l’Assemblée
Nationale de la 8è mandature, Louis Vlavonou, a pris fin autour de 12h 30mn.
Devant les différentes délégations parlemantaires du
Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Burkina Faso présentes, maires,
autorités à divers niveaux et ses homologues députés, l’homme a prononcé un
discours empreint de poigne, avec un contenu aussi accrocheur que engagé.
Lire l’intégralité du discours.
DISCOURS
D’INVESTITURE DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DU BENIN, 8è MANDATURE
• Excellences Messieurs les Présidents des Parlements
amis,
• Madame et Messieurs les Présidents des Institutions
constitutionnelles de la République,
• Messieurs les Anciens Présidents de l’Assemblée
nationale du Bénin,
• Mesdames et Messieurs les Représentants des
Parlements amis,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau de
l’Assemblée nationale,
• Monsieur le Doyen d’âge,
• Honorables députés à l’Assemblée nationale et chers
collègues,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Corps
diplomatique et Consulaire,
• Mesdames et Messieurs les Représentants des
Organisations Internationales,
• Monsieur le Médiateur de la République,
• Madame le Grand Chancelier de l’Ordre National du
Bénin,
• Madame et Messieurs les Préfets des départements,
• Monsieur le Maire de la ville de Porto-Novo,
• Messieurs les Maires,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Haut
Commandement Militaire en vos grades respectifs,
• Mesdames et Messieurs les Anciens députés,
• Autorités traditionnelles et religieuses,
• Mesdames et Messieurs les Sages et Dignitaires,
• Distingués Invités,
• Chers parents et amis,
• Mesdames et Messieurs,
Je voudrais vous prier, d’accepter avant tout propos,
que je rende grâce à l’unique Créateur, Dieu Tout-Puissant, le Miséricordieux,
lui qui nous a rassemblés tous ici ce jour, jeudi 27 juin 2019 pour tant de
merveilles dans la vie de chacun d’entre nous. Qu’il soit magnifié et glorifié,
lui en dehors de qui, aucun pouvoir ne saurait exister. Et pour revenir sur mes
premiers propos lors de mon installation le vendredi 17 Mai 2019, je continue
toujours de remercier le Tout-Puissant pour cette grâce qu’il m’a faite car,
comme le disent les Ecritures, cela ne dépend ni de celui qui veut ni de celui
qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
Excellences Messieurs les Présidents,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
En cet instant solennel de la vie de notre Parlement,
qu’il me soit permis, au nom de l’Assemblée nationale, de son Bureau, de la
conférence des Présidents et en mon nom personnel, de souhaiter à vous tous et
spécialement à nos hôtes de marque venus de différents pays frères et amis, une
chaleureuse bienvenue sur cette esplanade du palais des gouverneurs, lieu
chargé d’histoire, lieu de proclamation de l’indépendance de notre pays le 1er
août 1960.
Je salue de façon particulière toutes les délégations
des parlements étrangers qui ont parcouru de si long chemin pour s’associer à
nous afin de nous témoigner leur amitié et leur solidarité.
Je ne peux les citer tous. Votre indulgence m’autorise
cependant à nommer mes pairs, Présidents de Parlement et aussi les Chefs de
délégation ici présents.
Il s’agit de leurs Excellences :
- Amadou
SOUMAHORO, Président de l’Assemblée Nationale de la Côte d'Ivoire ;
- Bénéwendé
Stanislas SANKARA Premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale du Burkina
Faso;
- Alban Sumana Kingsford BAGBIN, Deuxième
Vice-Président de l'Assemblée Nationale du Ghana;
- Issa
MOUMOUNI, Chef de la délégation de l’Assemblée Nationale du Niger ;
et de Monsieur
Fabrice FIFONSI, Chef de la délégation du réseau APNAC.
Votre présence parmi nous donne un sens particulier à
cette cérémonie d’investiture qui se déroule dans la capitale de notre pays, la
ville de Porto-Novo.
Au nom de mes collègues députés, je vous remercie du
fond du cœur d’avoir accepté de venir partager avec nous la nouvelle victoire
que consacre la mise en route de cette huitième législature. Votre présence à
nos côtés n’est rien d’autre que le témoignage de votre solidarité agissante
avec notre peuple dans sa quête de liberté et de bien-être. Elle traduit
également notre communauté de destin, aussi bien dans notre sous-région que sur
le continent africain dans un monde de plus en plus éclaté et égoïste. Merci
donc d’être venus nous encourager.
C’est également avec beaucoup d’émotion et d’humilité
que j’exprime ma profonde gratitude à vous tous ici présents:
Excellences Messieurs les Présidents,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs
pour avoir donné une suite favorable à mon invitation
à prendre part à cette fête de la démocratie que constituent les manifestations
solennelles marquant mon investiture en qualité de Président de l’Assemblée
nationale. Au-delà de ma modeste personne, vous honorez ainsi la vitalité de la
démocratie béninoise et contribuez à son rayonnement et à son enracinement.
Mesdames et Messieurs,
En cet instant solennel de la vie de notre Parlement,
je pense sincèrement à ce peuple qui a toujours surmonté avec courage et
lucidité les difficultés qui jalonnent son parcours et qui finit toujours par
trouver, dans le tréfonds de lui-même, la force nécessaire pour vaincre la
fatalité et faire face irréversiblement à son destin. Je pense à la part que
nous, députés de cette législature, nous devons prendre dans ce combat de tous
les instants afin de préserver les acquis et d’ouvrir de nouvelles et
prometteuses perspectives à nos populations.
Il est de tradition, en de pareilles circonstances, de
se projeter dans l’avenir, de formuler des vœux et de prendre des engagements.
Sans m’y dérober, je veux souligner qu’une telle démarche manquerait de
fondement si nous ne procédons pas ensemble à une évaluation de notre parcours
qui a débuté dans l’allégresse du lendemain de la Conférence nationale tenue en
février 1990. Il est vrai que depuis cette date, notre peuple s’est efforcé de
construire une société démocratique où les libertés individuelles et
collectives, bien que malmenées en certaines occasions, ont survécu pour le
bonheur de tous. L’édification d’un Etat de droit s’est enrichie de quelques
victoires qu’il convient de saluer et d’amplifier.
Malgré ces avancées significatives dont nous devons
nous réjouir, il nous faut cependant reconnaitre, que sur la période
considérée, le bilan global ne pousse pas à l’optimisme. Il laisse penser à un
recommencement continu que l’on peut découvrir aisément à l’écoute de vidéos
qui sont proposés sur les réseaux sociaux. On y découvre que les premiers
responsables de notre pays partagent les mêmes analyses de notre situation
lorsqu’ils sont en fonction, dénoncent les blocages de notre société et les
insuffisances de notre modèle démocratique quitte à renier leurs propres
analyses une fois le mandat achevé. Au regard des constats qu’ils présentent,
il s’avère souvent difficile de distinguer les acteurs d’hier de ceux d’aujourd’hui.
C’est cette permanence dans la dénonciation des travers de notre vivre ensemble
qui a conduit l’ensemble des forces vives de la Nation à souhaiter des réformes
dans tous les domaines afin que notre modèle démocratique ne soit plus source
d’extension et d’approfondissement de la pauvreté et de la misère au sein de
nos populations.
Excellences Messieurs les Présidents,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est dans ce cadre que nait la huitième législature,
fruit d’une réforme courageuse de notre système partisan. Ce changement a été
préparé depuis plusieurs décennies à travers diverses initiatives. Il a été et
appelé de ses vœux par mon prédécesseur lors de son investiture en ces lieux,
le 15 juin 2015. Le Président Adrien HOUNGBEDJI affirmait en substance: « …je
veux proclamer ici l’impérieuse nécessité d’une réforme approfondie de notre
système partisan. Aboutir à un nombre très réduit de partis politiques au lieu
des deux cents (200) actuellement dénombrés. Les construire autour d’un projet
de société, instaurer en leur sein des règles efficaces d’alternance, assurer
un financement public conséquent de leurs activités assorti d’un contrôle non
moins public, interdire la transhumance…, le tout pour permettre aux partis
d’être de vrais socles qui jouent efficacement leur rôle dans l’animation de la
vie politique et dans la conquête du pouvoir d’Etat.
Sans réforme d’envergure, le risque est grand de voir
notre classe politique disparaitre progressivement et à jamais… ».
Il me plait par
conséquent de saluer les députés de la septième législature qui se sont saisi
de cette aspiration, largement partagée, pour enrichir notre arsenal juridique
d’une nouvelle Charte des partis politiques et d’un nouveau Code électoral. A
l’occasion, ils se sont efforcé de traduire, dans ces lois, les principales
orientations apparues lors de larges consultations des organisations sociales.
L’objectif majeur a été de doter notre pays d’acteurs d’une démocratie
véritable, et non de façade, qui transforment nos comportements et améliorent
nos conditions de vie. Il est heureux qu’ils aient pu bénéficier de la
compréhension et du soutien du Président de la République, Monsieur Patrice
Talon.
Mais, des difficultés sont apparues dans la mise en
œuvre de ces réformes politiques, comme cela arrive souvent lors des premières
étapes. Elles ont conduit à l’organisation des élections législatives du 28
avril 2019 dans un climat de crispation. Il est regrettable que certains de nos
concitoyens aient choisi la violence pour exprimer leurs désaccords et se
soient livré à des actions qu’il convient de condamner avec fermeté et de
bannir à jamais. Celles-ci ont entrainé des pertes de vies humaines, des
destructions de biens publics et privés, autant de dégâts dont nul ne peut
s’honorer, quelle que soit la cause défendue et les frustrations subies.
C’est le lieu de saluer la mémoire de nos compatriotes
qui ont malheureusement perdu la vie dans ces tragiques événements. Que leurs
familles et leurs proches soient assurés de la compassion et du soutien de
l’Assemblée nationale. Je saisis légalement cette occasion pour féliciter et
louer la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui ont dû intervenir
à maintes reprises pour maintenir l’ordre, la sécurité et assurer la libre
circulation des personnes et des biens.
Excellences Messieurs les Présidents
Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous vous en apercevez, la huitième législature
est celle de tous les défis. Bien entendu, nous devons nous acquitter des tâches
que la Constitution nous confère : légiférer et contrôler l’action du
gouvernement. Outre ces activités traditionnelles, la situation politique dans
notre pays nous impose d’élargir notre champ d’action et d’innover.
Nous nous y sommes invité d’autant plus que les
électeurs nous ont envoyé des messages que nous ne saurions ignorer. Par-delà
les appréciations partisanes qui grossisse ou minimise tel ou tel aspect de la
réalité nationale, il reste que les conditions de déroulement du scrutin
législatif imposent des comportements nouveaux et appellent de notre part une
recherche constante des conditions de restauration de la confiance. Celle-ci a
été ébranlée, en effet, par des incompréhensions dont la persistance pourrait
nuire à la cohésion sociale et à l’unité nationale.
Pour diverses raisons, des forces politiques n’ont pu
prendre part au scrutin. Elles en éprouvent de légitimes frustrations, sources
de clivages dans notre société. Le parlement ne saurait rester indifférent
devant une telle situation. Aussi devons-nous examiner le plus tôt possible les
initiatives à prendre pour renouer le dialogue entre les acteurs politiques et
ce, dans un climat de sérénité retrouvée. J’y consacrerai tout le temps qu’il
faudra car, en la matière, aucun sacrifice ne sera de trop.
Par l’ampleur des bulletins nuls, certains de nos
compatriotes, qui se sont rendu dans les postes de vote, ont élevé ainsi une
protestation citoyenne dont nous devons prendre la mesure. Il s’agit
d’électeurs qui ont fait le déplacement mais n’ont pu trouver des listes de
candidats ou des candidats qui bénéficient de leur confiance.
Par le niveau inhabituel des abstentions, les
électeurs n’ont guère approuvé ou compris les choix qui leur sont proposés.
Il est vraisemblable que les causes de tous ces
comportements soient multiples. L’appel au boycott, la nouveauté du système
partisan, la restriction des dépenses de campagne, le climat d’insécurité
répandu dans le pays, les intimidations et autres ont leur part dans une
explication sérieuse. Quelles qu’en soient les causes, il est de notre devoir
de député d’avoir une écoute attentive des préoccupations des populations, de
celles des organisations de la société civile et de la diaspora afin de
rassurer tout un chacun et rétablir la confiance en nos Institutions.
Honorables députés à l’Assemblée nationale,
Ces préalables accomplies, nous serons dans les
meilleures conditions possibles pour accomplir nos missions traditionnelles. La
campagne électorale nous a offert l’occasion d’écouter une fois encore les
doléances des populations. Elles portent essentiellement sur des besoins de
base non satisfaits à ce jour. Nous les connaissons tous au point qu’il serrait
superflus et indécent de les énumérer en cette circonstance. Notre devoir
consiste à ne jamais les perdre de vue dans l’examen des projets et des
propositions de lois.
De même, le contrôle, plus que par le passé, de
l’action du gouvernement doit nous permettre de contribuer à l’amélioration de
la gouvernance de notre pays. Il devra s’étendre aux entreprises publiques et
semi-publiques et à tous les domaines prévus par la loi. La vigilance qui
s’impose à nous n’emporte point cependant la mutation de notre rôle de
contre-pouvoir en instrument contre le pouvoir de façon systématique
Chers collègues,
Pourrions-nous
remplir toutes ces missions, à la satisfaction de nos concitoyens, si nous ne
nous remettons pas en cause, nous- mêmes ? C’est la raison pour laquelle nous
devons nous doter en urgence d’un Code éthique pour donner corps à notre
ambition de bâtir un parlement de type nouveau. Au plus simple, commençons par
la ponctualité, l’utilisation rationnelle du temps, le respect mutuel, la
dignité dans tous nos comportements à l’hémicycle comme dans la vie courante,
dans notre rôle permanent de représentant du peuple. Travaillons à
l’amélioration de l’image du parlement et des parlementaires. Notre respect de
l’éthique dans tous nos comportements fera, sans doute, tâche d’huile dans
l’ensemble de la classe politique et même au-delà. C’est l’une des exigences
pour le succès de la réforme du système partisan.
La révision de notre Règlement intérieur pourra y
contribuer. Engagée depuis plusieurs années, elle peine à aboutir à cause des
blocages intéressés. Il nous faut vaincre toutes les résistances pour nous engager
résolument pour ouvrir de nouveaux champs d’action à notre parlement.
Il en sera ainsi pour l’administration parlementaire,
débarrassée des considérations clientélistes et soucieuse d’efficacité.
J’espère que la restauration des normes administratives dans la gestion du
personnel améliorera ses performances.
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Distingués Chefs de délégations,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est le lieu de déplorer une fois encore la faiblesse
numérique des femmes au sein de notre assemblée. Bien que les initiatives
prises au cours de la précédente législature n’aient pas été couronnées de
succès, nous ne saurions nous résoudre à continuer de priver notre assemblée de
sensibilités diversifiées enrichissantes. En parler n’est qu’une première étape
plusieurs fois franchies. Il ne reste qu’à agir au sein des partis politiques
et de toutes les organisations sociales. Les prochaines élections communales et
locales pourraient servir de test à notre réelle volonté de rompre avec le
passé.
Nous voudrions compter sur votre soutien pour relever
les défis qui nous attendent. Nous voudrions compter sur nos partenaires
techniques et financiers qui nous ont toujours accompagné dans nos initiatives.
Excellences Messieurs les Présidents,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le constatez, les défis à relever par la
présente législature sont nombreux et variés et notre responsabilité en tant
que représentants de la nation est grande. Mais loin de nous laisser aller à un
pessimisme, je voudrais vous assurer de ma détermination inébranlable à travailler en symbiose avec toutes les
composantes du Parlement pour remplir efficacement le mandat que le peuple a
bien voulu nous confier.
Je veux compter sur chacun et sur tous. Je veux
compter sur nos ressources intérieures et sur nos partenaires techniques et
financiers qui nous ont toujours soutenu dans la réalisation de nos objectifs.
Je nous invite donc, chers collègues, à nous mettre
résolument au travail, à transcender nos divergences politiques et à faire
preuve de disponibilité pour qu'ensemble nous puissions gagner le pari de la
huitième législature et inscrire celle-ci en bonne place dans le palmarès du
Parlement béninois.
C'est seulement de cette façon que nous apporterons
notre contribution au combat quotidien que le peuple tout entier mène pour le
développement de notre pays, notre cher Bénin.
Enfin je voudrais une fois de plus, renouveler mes
sincères sentiments de gratitude à l'endroit de tous nos invités pour leur
participation à cette cérémonie et spécialement aux délégations des parlements
frères et amis qui ont accepté de se joindre à nous pour célébrer la victoire
du peuple et de la démocratie.
L’Assemblée nationale du Bénin vous sait gré d'avoir
répondu à son invitation. Votre présence
ici à Porto-Novo, traduit à ne point douter, votre volonté à nous encourager à
poursuivre dans le calme et la sérénité, le processus démocratique enclenché
depuis des décennies. Elle constitue également un bel exemple de coopération
qui mérite d'être salué et pérennisé pour le bonheur de nos parlements
respectifs. Je vous souhaite d'agréables moments en terre hospitalière du
Bénin, terre d'Afrique même si c'est pour un court séjour.
Pour terminer permettez-moi de dire cette prière toute
simple de Saint François d’Assise.
« Seigneur,
fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est
la haine, que je mette l’amour.
Là où est
l’offense, que je mette le pardon.
Là où est
la discorde, que je mette l’union.
Là où est
l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est
le doute, que je mette la foi.
Là où est
le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont
les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est
la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur,
que je ne cherche pas tant à
être
consolé qu’à consoler,
à être
compris qu’à comprendre,
à être aimé
qu’à aimer.
Car c’est
en se donnant qu’on reçoit,
c’est en
s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en
pardonnant qu’on est pardonné. »
Vive la démocratie !
Vive l'Assemblée Nationale!
Vive la diplomatie parlementaire !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.
Les tâches qui nous attendent sont immenses ; Nous les
accomplirons avec le soutien des organisations parlementaires régionaux et
internationaux. Notre expérience en matière de diplomatie parlementaire sera
d’un grand secours.
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