Drame dans un poste de police dans le nord-ouest du Bénin : L’attaque était-elle djihadiste ou non ? (Voici ce qui s’est réellement passé)

Drame dans un poste de police dans le nord-ouest du Bénin

L’attaque était-elle djihadiste ou non ?

Voici ce qui s’est réellement passé

Publié le 10 Fév. 2020 à 11h 45’

Par Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE

Une image du poste de police attaqué

La triste nouvelle déchaîne la chronique et enchaîne les commentaires ici et là, tant elle suscite assez d’inquiétude, au regard des dégâts après le bilan.

En effet, la nuit du samedi 08 au dimanche 09 février 2020 aux environs de 02 heures du matin a été le moment choisi par des individus armés, pour attaquer un poste de police béninois. Situé au nord-ouest du Bénin dans le département de l’Alibori, il s'agit du poste de Djimdjim, le tout dernier de la zone avant la frontière Bénin-Burkina Faso.

Au nombre de six (06), ces individus non encore identifiés ont rallié ledit poste de police proche du parc du W et du fleuve Mékrou, à l’aide de leurs motos. Aussitôt descendus sur les lieux, ils ont commencé à faire usage de leurs armes à feu. Ne pouvant rester indifférents, les agents du poste de police ont riposté. Mais malheureusement, les hors la loi ont réussi à ôter la vie à un compatriote, blessant un (01) autre policier sur les quatre (04) policiers présents. Comme si cela ne suffisait pas, ces hors la loi ont également saccagé et incendié ledit poste de police (construit en matériaux précaires).
Selon le bilan, le corps du policier décédé a été retrouvé, calciné à cause de l'incendie.

L’attaque était-elle djihadiste ?

Après le drame, et selon un communiqué officiel de la police républicaine, les premières enquêtes sur les lieux ont permis de se rendre compte que les assaillants ont fait usage des fusils de chasse de calibre 12 et des machettes. Ce qui permet de dire clairement qu’il ne s’agit donc pas d’une attaque des terroristes ou de djihadistes.

Aussitôt, avec désormais une forte présence de forces de l’ordre et de défense, les dispositions sécuritaires corsées ont été prises pour décourager d’éventuels auteurs de pareilles situations.