Pour
éviter à l’avenir la crise que traverse le parti FCBE
A
qui appartiennent les partis UP et BR ?
(Nécessité
de lever l'équivoque de « Membre fondateur »)
Publié
le 26 Fév. 2020 à 11h 12’
Par
Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE Infos
Le Bloc Républicain (BR) et l'Union Progressiste
(UP) appartiennent à la mouvance présidentielle, diront certains, de manière
péremptoire. Donc logiquement au président Patrice Talon, comme ce fut le cas
des Forces cauris pour un Bénin émergent
(FCBE) avec le président Boni Yayi.
Mais aujourd'hui, le droit de
propriété ou la paternité à la tête du parti est remise en cause. Et ce n'est
pas le premier ni le dernier cas où on assiste à des batailles rangées au
niveau de certaines formations politiques. Lesquelles batailles débouchent sur
des conflits judiciaires.
Depuis l'avènement de la réforme du système partisan,
ces guéguerres politiques se sont intensifiées. On en a vu avec le Parti Social
Démocrate (PSD) de Bruno Amoussou, la Renaissance du Bénin (RB) de Nicéphore Dieudonné Soglo, pour ne citer que ces cas. Pour remonter un
peu dans le passé et rester dans l'esprit des forces politiques de la mouvance
qui virent dans des querelles de leadership après la déchéance du pouvoir, le
cas UBF (Union du Bénin du Futur) sous le gouvernement du Feu Général Mathieu
Kérékou, est un exemple très édifiant.
Avec les partis politiques à savoir Union Progressiste et le Bloc Républicain, la situation à l'horizon
semble être très critique.
Loin de faire ici
le procès de ces deux formations politiques pro-gouvernementales ou d’annoncer
l’apocalypse, il faut relever qu'il y a certaines formulations qui prêtent à
confusion. Si on s'efforce, peu ou prou, à gérer quelques conflits mineurs, le
terme " membre fondateur ", attribué même au dernier militant,
pourrait se révéler une source de grands désaccords. Et pour cause, ce statut
que se réclament progressistes et républicains, qu'ils soient militants de
souche ou de la 25ème heure, pourrait créer à l'avenir, des tensions préjudiciables
sur l'animation des deux partis.
D'ailleurs,
l'effectif assez pléthorique des coordinations dirigées par deux cadors
politiques en la personne de Bruno Amoussou pour l'UP et Abdoulaye Bio Tchané
pour le BR, crée déjà un climat de suspicion. En témoigne le jeu de
transhumance auquel on assiste. Comment peut-on noter des dissidents au sein
d'une même famille politique. C'est les signes d'une probable implosion, vu ces
sentiments d'insatisfaction et de mécontentements. C'est un secret de
polichinelle que le seul pouvoir de décision appartient au président Patrice
Talon. Lui qui, à l'image de Feu Général Mathieu Kérékou et Boni Yayi, est venu
au pouvoir avant de créer ces partis politiques. C'est dire que ce sont des
militants venus de divers horizons et à qui l'on a donné une certaine
légitimité. Donc des personnages politiques qui peuvent, à tout moment, se
montrer plus royalistes que le roi, pour emprunter l’expression de la
dame de fer, Mme Rosine Viéra Soglo.
Lors des démarches
procédurales pour l'obtention des récépissés, quels noms figurent en bas des
documents attestant l’existence juridique de l’UP et de BR ?
Connaissant le président Patrice Talon et son caractère assez taciturne, on
doute fort qu’il manifeste sa volonté de voir son identité collée.
A suivre.
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