Interpellation
des responsables du « Hadj 2019 » pour malversations
Voici
ce qui s’est réellement passé
(D’autres
cadres de l’administration impliqués dans la mafia du Hadj bientôt démasqués)
Publié
le 04 Oct. 2019 à 23h 52’
Par
Loth HOUSSOU, La TEMPÊTE
Depuis
plusieurs jours, un dossier lié à l’organisation du pèlerinage des musulmans
Béninois à la Mecque « édition 2019 » défraie la chronique et alimente
aussi bien la toile que des organes de presse. Ceci, à travers des publications
et commentaires diversifiés, les uns moins objectifs que les autres. Suite à des
investigations minutieuses, il importe d’éclairer l’opinion publique sur ce qui
s’est réellement passé.
La Brigade Economique
et Financière aux trousses des faussaires au sein de l’organisation du
« Hadj, édition 2019 ». C’est ce qu’il convient de dire, au regard de
la vague de convocations, d’auditions, d’interpellation, le tout suivi de la
saisine de téléphones portables appartenant à certains responsables impliqués dans une malversation de l'organisation du pèlerinage de cette année.
Première vague de
personnes concernées, trois (03)
responsables des faitières à savoir le 1er Vice-président de CONACO, le président de FEBO Hadj et la représentante du groupe
SITREXI. Après avoir été interpellés
dans la matinée du vendredi 27 septembre dernier, ils ont été relâchés tard dans la nuit,
après plusieurs heures d’audition.
La deuxième vague de
personnes interpellées dans le cadre des dites enquêtes, ce sont les responsables des
sous-comités transports, la Secrétaire Permanente du Hadj et quelques autres
responsables d’associations de convoyage de pèlerins. Et c’est justement après cette
étape que l’anguille cachée sous la roche se fait dessiner.
Ainsi, trois (03)
hautes responsables de la faîtière CONACO à savoir le premier vice-président, le Trésorier
Général et le Secrétaire Général se
retrouvent dans la merde. D’abord, ils ont été privés de leurs téléphones
portables depuis plusieurs jours et mis sous convocation. Convoqués à nouveau depuis mercredi dernier, ils trottinent dans les locaux de la BEF, et les choses semblent
prendre contre eux, une tournure délicate.
Voilà en effet, les
premiers résultats d’une enquête diligentée et commanditée sur instruction du
Président de la République, suite aux rapports « puanteux » qu’il aurait
reçus de la part des membres d’une commission de contrôle l’ayant représenté pendant
tout le déroulement de l’organisation du pèlerinage, sur le tronçon Cotonou-Médine-Cotonou.
De nos
investigations, il ressort qu’il s’agit d’un détournement et gestion
calamiteuses de « billets free »
accordés aux convoyeurs de pèlerins, principal point d’achoppement qui a fait déceler
les innombrables irrégularités orchestrées de main de maître par une mafia implantée
depuis des lustres. Des rapports envoyés au Président de la République, il
ressort que certaines associations de convoyeurs de pèlerins ont été entièrement
écartées de la répartition des « billets
free » que l’avionneur « AIR
TAXI BENIN » a accordés à l’ensemble des convoyeurs, selon un principe
bien déterminé : 01 billet free
pour 50 billets payés par chaque convoyeur. De quoi permettre à ces
derniers (convoyeurs) d’alléger leurs dépenses pour le voyage des encadreurs de leurs pèlerins (infirmiers,
des islamologues, etc….).
Au cours d’une
rencontre de compte rendu convoquée par le Président de la République Patrice Talon le
jeudi 26 septembre dernier, l’abcès a été crevé. Longtemps grugée et jalousée à
cause de ses performances qui dérangent certains responsables de
l’organisation du Hadj au Bénin, l’association « GAOUSSOU ZAAMANI » a été illégalement écartée, tout comme
d’autres associations, lors de la répartition des « billets free » de cette année
2019, alors que, cette association par exemple, a fait voyager 280 pèlerins. Ce qui devrait lui valoir aux
moins cinq (05) billets free.
Choqué par cette
malversation qui cache plusieurs autres gangrènes au sein de l’organisation du
Hadj au Bénin, le Chef de l’Etat a recommandé la Brigade Economique et
Financière de voir clair dans cette affaire. A l’heure où nous mettons sous
presse (vendredi 04 Oct. 2019 à 23h :52'), ça fait courir dans tous les sens,
car plusieurs autres cadres de deux Ministères sont vaillamment impliqués dans
cette haute mafia que le Président Patrice Talon a voulu faire bousiller, car
elle a déjà causé des milliers de victimes.
Nous y revenons
sous peu.
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